La cigarette est perçue par le cerveau comme une récompense. C'est pour ça que d'arrêter de fumer rend triste ou énerve. On a plus la petite récompense.
Quelqu'un qui ne fume que très occasionnellement n'aura pas eu le temps d'habituer son cerveau à recevoir sa dose d'endorphine. Plus on rapproche les cigarettes plus le cerveau se détraque et plus il va s'habituer à recevoir sa petite dose. Donc un fumeur devient dépendant de la programmation de son cerveau.
Il faut savoir aussi que nombres de substances sont rajoutées dans les cigarettes pour rendre encore plus vite dépendant le fumeur.
Fuckin' saloperie.
Globalement ton discours rejoins celui du fameux livre d'Allen Carr mais je ne suis pas d'accord avec le passage en gras.
C'est peut-être la cas pour certaines personnes mais ça n'a rien de systématique.
Je n'ai plus touché une cigarette depuis plus d'un an maintenant et j'étais presque euphorique après deux jours de n'avoir pas touché une cigarette pendant 48h et de n'en avoir eu aucune envie!
Idem pour la prise de poids, au bout d'un moment le physique s'améliore et j'ai retrouvé le goût du sport, me suis découvert un intérêt pour le jogging et j'ai perdu 10kg.
Le plus drôle c'est qu'en retrouvant l'usage de mes papilles gustatives j'ai découvert le vrai goût du tabac en m'offrant un cigare de temps à autre (sans aucune envie d'avaler la fumée d'ailleurs).
Bref, arrêter de fumer ça a été tout sauf frustrant, ni une "épreuve" ni le moindre stress.
Le "pire" dans l'arrêt de la cigarette c'est sûrement l'attitude de non-fumeurs qui te prédisent mille souffrances et autres crises de manque que, perso, je n'ai jamais vues.
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