Pour faire plaisir à St Angel, je vais commenter quand même...
En préambule, noter quand même qu'écouter les conseils de Nietzsche (qui serait quand même parmi les favoris au concours du plus beau rateau de l'univers, avec un joli double strike dans ta face traîné sur 6 ou 7 ans au terme desquels il était rendu complètement brajo, respect) en matière de relation homme/femme, c'est un peu comme demander un cours de physique quantique à Paris Hilton.
Que l'expérience "amoureuse" d'un seul homme, fût il Nietzsche (ou mon beau frère), serve de base à l'établissement d'une théorie générale sur les rapports entre "la femme"et "l'homme" qui se veut universelle et essentialiste, sans aucun back up scientifique ni la moindre tentative, on est tous d'accord que ça n'a pas de sens. Au mieux, ce qu'on a là, c'est le descriptif d'un poncif social lié à une époque, à une société patriarcale fortement genrée avec la volonté d'attribuer des rôles stricts comme garants de sa propre cohésion, et donc d'y chercher des justifications dans la "nature" sexuée même des individus. Quand bien même cela n'aurait pas grand rapport avec la réalité observée, rien de tel que d'asséner des dogmes à répétition pour qu'on finisse par y croire.
Exemple gentillet : l'amour "féminin" est par essence fidèle, le "masculin" est infidèle. Que l'infidélité masculine ait longtemps été plus visible car plus socialement acceptable, certes, mais à part asséner comme une vérité "les femmes ne trompent pas leurs hommes" je ne vois aucune preuve en ce sens, plutôt des preuves que c'est faux. Dans la littérature, au cours des époques, on voit autant d'exemples de femmes infidèles que d'hommes. De nos jours, une simple observation de n'importe quel groupe social vous montrera que c'est toujours le cas. Allez vous balader sur les forums "relations de couple" si ça vous chante, vous verrez que le nombre de femmes infidèles est comparable avec celui de femmes qui se plaignent de l'infidélité de leur conjoint. A part répéter comme un mantra un concept en espérant qu'y croire suffisamment le fera devenir réalité, je ne vois pas beaucoup d'utilité à asséner ce genre de poncif à part vous faire avoir l'air con, et j'ai envie de dire : "source ?"

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Plus intéressant, pourquoi d'ailleurs ? Cela vous fait si peur qu'une femme soit capable de tromper, au point que vous vouliez le nier au mépris de la réalité observable par tout le monde ? En quoi est ce que vous vous sentez menacés ?
Sur la question de l'essentialisme : faire le parallèle avec un état "naturel" comme je sais plus qui l'a fait en parlant d'éthologie, justifiant une séparation des comportements amoureux par genre en arguant du parallèle chez les animaux, c'est se tirer méchamment dans le pied.
Chez les animaux, si il y a des rôles sociaux éventuellement bien déterminés (selon les espèces), je ne vois que des exemples qui contredisent les notions de "fidélité", de "passivité", de "don de soi" que vous essayez de faire passer pour liés au sexe féminin de manière universelle.
Prenons les bonobos : tout le monde aime bien les bonobos, ils sont marrants - chez eux, tout le monde copule avec tout le monde, à l'initiative de n'importe qui et avec n'importe qui, sans distinction de sexe. Au temps pour l'exemple de comportement sexuel "sexué".
Autre exemple que je peux donner suite à une expérience personnelle significative : le chien domestique, autant que l'on puisse observer son comportement reproducteur dans des conditions d'élevage sélectif (c'est cependant un exemple intéressant puisque la variabilité en terme d'acquis / d'expérience de chaque individu est plus grande que pour des animaux sauvages). En 10 ans, j'ai vu de tout. Des adolescents tous sexes confondus qui sautent sur tout ce qui bouge sans vraiment savoir comment faire (fatigant ça, tiens d'ailleurs, ça me rappelle JoL), des femelles aussi bien que des mâles qui acceptent seulement un partenaire connu, des femelles intenables qui "draguent" indifféremment tous les êtres vivants pendant leurs chaleurs (chiennes, humains mâles ou femelles, chats, lapins inclus), d'autres qui même au plus fort de l'oestrus n'acceptent pas la moindre avance de quelque mâle que ce soit (merci l'insémination artificielle), des mâles timides que la moindre rebiffade même pour jouer renvoie au panier pour 3 jours ....
Vouloir établir un comportement sexuel type pour chaque sexe est donc déjà compromis en se basant simplement sur le comportement animal, l'importance de l'acquis étant souvent prépondérante même face à des séquences comportementales de base comme celles de la reproduction, alors vouloir faire de même avec l'homme chez qui, on est d'accord, l'importance de l'acquis est sensée être plus marquée encore (culture, éducation), c'est carrément irréaliste et proprement inutile.
Quant aux considérations d'ordre "physiologique" : ce n'est qu'une question de point de vue. Personnellement, quand j'ai un pénis dans la bouche et ses gonades dans ma main, comment dire - je ne mets pas la possession au même endroit que vous

. Et quand tu veux on teste, on verra qui c'est qui mord

. Même chose pour la pénétration : qui prend/tient l'autre ? Bref, c'est purement subjectif, et vouloir faire d'une interprétation personnelle un dogme universel est réducteur, et d'autre part (mais ça c'est votre problème

) suggère que vous avez une vision fermée de l'éventail des activités sexuelles possibles plutôt triste et limitative. Vous devez pas vous amuser tous les jours au pieu

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