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Et bien voilà, le thème était pizza / saiks entre Joliens et Joliennes, et nous avons eu... une maigre récolte ! Beaucoup plus de loveurs et loveuses virtuels que d'écrivains  .
Ceci dit, trois textes, mais trois textes intéressants. Lisez, commentez (cela fait toujours plaisir aux auteurs) et votez (vote public, on sait qui vote pour qui).
Le vote est ouvert 7 jours, largement suffisant pour 3 textes. Et ne tachez pas les claviers, hein !
Texte 1 :
Une rencontre IRL J0L d’une seule soirée, ca promet d’être sympathique. Pas mal de personnes que j’avais envie de rencontrer depuis longtemps, si je me fie au programme. Et puis des personnes qui ne viennent jamais en réalité. Apparemment, Soir en personne aurait dit qu’il pourrait peut être, si la météo était clémente, faire une rapide apparition.
Enfin bref, foutu métro, je suis déjà en retard. Je sais déjà que personne ne me connaîtra, c’est l’avantage de poster peu. Savoir que le jeune bien sapé à côté de moi est peut être un jolien … Un léger attroupement de « jeunes ». Ca doit être des joliens. J’essaye de m’approcher doucement, je décline mon pseudo. Evidemment personne ne me connaît.
Le Bar choisi est bien caché mais il n’y a personne. On doit être une trentaine. Je me suis caché dans un petit groupe, on parle d’un jeu auquel j’ai joué, j’arrive à soutenir la conversation sans qu’on remarque ni mon effroi, ni mes regards en coin. Il y a pas mal de filles finalement. Une rousse avec des copines à elle, au milieu du groupe le plus important. Je n’ai pas retenu son pseudo. D’autres, plein d’autres… Depuis quand les filles jouent elles à des MMO ? Ca doit être plutôt des copines de joueurs, faut que je range mes yeux.
A force de mérites comparés du sicaire par rapport à l’assassin et du rapport inverse buffboting/spellcraft/skill avec une progression exponentielle en rapport avec le % buff du clerc bot, on a, nous aussi, commencé à boire. Je n’avais plus trop l’habitude. Et là, je me sens bien con, je ne sais pas quoi boire enfin quoi commander. Je tente un « whisky coca » au serveur. Là, évidemment, un petit barbu aggressif se fout brutalement de ma gueule. Foutus pseudos que je n’arrive pas à retenir. Ca doit être Soir, enfin l’idée que je m’en fais s’en approche pas mal. Il me conseille une Bimish (je déteste la bière) ou, à défaut, un martini.
Va pour le martini. Et on continue sur nos discussions passionnées, d’anecdotes en anecdotes. Le verre se vide doucement, alors j’en commande un second, puis un troisième. L’atmosphère est déjà bien plus animée. Je me sens bien plus léger. Notre irl de 15 personnes s’est finalement scindée en une dizaine d’autres irls. Soir (enfin celui que j’appelle Soir) est avec une fille au milieu d’un groupe. Eux boivent sans compter et je me sens un peu ridicule avec mes trois Martini.
Le quatrième martini aura été celui de trop. J’explore les toilettes du Bar, la tête contre la cuvette et les tripes qui essayent désespérément de sortir. Je suis lamentable. Heureusement, pas grand monde n’a remarqué mon absence. Le temps passe sur ma cuvette et je les entends rires en haut. Rires mais pas seulement, il y a des bruits de baisers, assez forts et nombreux pour que je puisse les entendre de mon sous sol. Ca doit être l’effet du combo Martini / célibat / honte IRL … Mais non, les bruits continuent. Mais à côté, apparemment, y a aussi du bruit. Je me lève (enfin j’essaye), ca tourne un peu, j’envoie mes tripes se faire foutre 5 minutes et je regarde à côté.
Une fille dans la même position que moi il y a deux minutes : baissée sur la cuvette entrain de vomir. J’essaye d’engager la conversation. C’est vrai que les toilettes du bar sont un des meilleurs endroits pour discuter avec les femmes inconnues. Elle se retourne, prête à m’envoyer chier et, effectivement, elle me dit qu’elle se débrouillera toute seule, que je peux remonter m’amuser. Le tout entrecoupé de tête à tête avec la cuvette. Je lui explique aussi clairement que je peux que, moi aussi, j’ai une idylle avec la cuvette. D’ailleurs, mes tripes se rappellent à mon bon souvenir.
De nos deux toilettes, on engage la conversation. Nos pseudos, nos MMO, ce qui nous a amené à être ici (4 martinis pour moi, elle préfère les bloody marys quand à elle).
Ca commençait à être sympa quand les bruits de bisous du haut se font plus insistants et que la lumière s’éteint. C’est pas que j’ai peur du noir, j’ai passé l’âge. J’en ai pas non plus besoin pour viser ma cuvette mais quand même. J’aurais pu en avoir besoin.
Bon, j’ai plus rien dans le bide mais je ne l’entends plus. Je tente un pitoyable « ca va ? » et en réponse, j’ai un minuscule « j’ai peur du noir » encore plus pitoyable que moi. J’essaye de me rapprocher d’elle. Bon, pas debout, c’est exclu mais en rampant, à quatre pattes, bref, j’arrive à me rapprocher d’elle. Je me mets derrière elle, je lui touche l’épaule et j’essaye de la rassurer. Bon, elle vomit toujours avec intermittence mais elle semble mieux.
C’est bizarre la vie. Autant le bas de la ceinture est anesthésié par le martini, autant mes mains partent je sais pas où. J’essaye de les retenir mais je suis déjà sur ses seins. Et là, silence. Pas de « non », « pas de arrêtes ! » mais de toute façon, mes mains continuent toutes seules à la caresser. Bon, ma libido reste au point mort donc à part mes mains qui la découvrent, je ne fais rien. Curieusement, nos deux respirations sont maintenant au même rythme. Elle a cessé de vomir et j’ai cessé de vouloir contrôler mes mains baladeuses. J’adore la texture de son sweat et je commence à apprécier son parfum, surtout aussi parce il est comme le mien, encore fortement mêlé d’alcool.
Il y a une banquette plus loin, on arrive à se lever tous les deux et à tituber jusqu’à elle. Elle parle, j’aime bien sa voix.
Et là, comme le gland que je suis, je finis par m’endormir. Le patron me réveille au petit matin en me secouant. J’ai une putain de gueule de bois, elle est partie depuis longtemps.
Le pire, c’est que j’ai beau fouiller ma mémoire, JE NE ME SOUVIENS PAS DE SON PSEUDO §
Quelque chose comme Céré … Lucé … Phaé ou un truc du genre. Je suis trop un boulet:/
Texte 2 :
Lentement les moteurs du vaisseau J0L-Voyager ONE s'allumèrent, la trajectoire prédéfinit devait conduire le vaisseau colonisateur dans le système dit - du Barien -, où une planète viable avait été détecté pour y fonder une nouvelle colonie humaine. A son bord 1500 hommes et 1500 femmes sélectionnés étaient mis en stase temporelle pour 780 années de voyage vers cette planète inconnue... Si tout se passait comme prévu... (et vous vous doutez bien que non!!)
An 430 après le décollage.
Un rêve bien étrange, comme figé dans le temps... qui se termine par une petite lueur rouge qui clignote. Bizarre, pour la première fois je me demande où je suis. Merde, je ne me rappelle plus du rêve et pour sentir la proéminence de mon bas ventre, il devait être intéressant. Kala ouvrit lentement les yeux, une pâle lueur rouge clignotait au dessus de sa tête. Il lui fallut un moment avant de comprendre où il était. Il appuya sur le bouton situé sur sa gauche et le caisson le contenant s'ouvrir. Le couloir de maintenance émettait cette même couleur rouge pâle, quelque chose devait ne pas aller. Pendant son long sommeil on lui avait appris les caractéristiques du bâtiment, il se dirigea directement au centre de contrôle. Ce qu'il y vit ne fût guère rassurant, le vaisseau devait avoir percuter quelque chose, tout une aile était désignée comme détruite sur l'hologramme environnemental. 5 des 8 moteurs étaient éteint.
Une secousse bouscula le vaisseau, de nouvelles lueurs se mirent à clignoter, un compartiment du vaisseau se déclara dépressurisé et en un bip sonore il apparût comme détaché du vaisseau, un double bang retentit. Quelque chose fît trembler le vaisseau. Kala garda son sang froid et se dirigea vers la console de réveil, il fallait arrêter l'hémorragie rapidement sinon le vaisseau se désintégrerait. Il appuya sur le bouton de réveil de la totalité des colons...
2 choses se déroulèrent en même temps.
Quelque chose pénétra dans la salle de contrôle et une nouvelle secousse bouscula le vaisseau. Kala n'eut le temps de faire aucun geste, il se retrouva déchiqueté et s'écroula sur le sol.
La procédure de réveil devait normalement être accompagné par une diffusion légère d'aphrodisiaque pour stimuler la volonté reproductrice des colons. Le réservoir explosa diffusant totalement les vapeurs contenu et ce dans moins de compartiments que prévu initialement. De même une étude de l'uinvserité de Cmabirdge faite en 2008 affirma que les pulsions sexuelle s'accompagnaient généralement de fringales, un système de distribution automatique de pizzas fût donc mis en service pour palier à cet effet.
Plusieurs caissons s'ouvrirent alors, l'air saturé de vapeur rendait la visibilité réduite, le système de renouvellement d'air de plusieurs compartiments se bloqua lors de la dernière secousse. Plusieurs plateaux de pizza chaudes sortir de renfoncements.
Aylin se réveilla subitement, tremblante et en sueur, quelque chose clochait, ouvrant son caisson elle avança d'un pas mal assuré dans les vapeurs, tombant à genou la tête tournante, elle ne vit pas s'approcher la main qui par derrière l'enlaça doucement au niveau du ventre, incapable d'émettre le moindre cri, relevant la tête pour chercher de l'air et offrant ainsi sa gorge en fermant les yeux. Doucement une seconde main passa sous sa fine combinaison tendit qu'une bouche chaude et humide remontait langoureusement le long de son cou. Se retournant, offrant son corps à son agresseur, elle se rendit compte qu'il s'agissait de Soir avant de sombrer totalement sous l'emprise des vapeurs.
Devil Mysth marchait l'oeil hagard dans la coursive, il tomba sur Itne en train de contenir les assauts répétés de Lady VanXzadar, Titubant jusqu'à Itne il réussit à l'extirper des griffes de sa prédatrice... pour aussitôt prendre sa place. Se laissant aller à la bouche experte de Lady VanWzadar, il ne se rendit pas compte qu'Itne était revenu, partageant le festin de Lady VanXzadar sur le pauvre - mais au 7ème ciel au moins! - Devil Mysth.
Non loin de la Durian, qui en était à sa 4ème part de délicieuse pizza, assis sur l'un des canapés du compartiment contemplait béa le mur en face - Ah qu'il en avait rêvé de cette foutu pizza, rien de telle pour se caler le bide -, Une ombre rampante s'approcha de lui et lui subtilisa la dernière part. Leyn n'en pouvait plus non plus, Déjà deux inconnus l'avaient comblé, enfin l'un deux devait être Dunta, elle reconnaissait son style sexuel, ses plaisirs bizarres, de lui demander de lui taper sur les fesses, de lui pincer les tétons toussa²... - Ah que la pizza était bonne, ses yeux croisèrent alors le membre turgescent de Durian qui ne semblait pas l'avoir remarqué, finissant sa part elle s'éloigna en catimini, il lui fallait une autre part de pizza pour redevenir pleinement opérationnelle!
La porte refusait de s'ouvrir, Madee et Célérita avait beau appuyer sur le bouton d'ouverture, de pousser la porte, celle-ci restait fermé. Les vapeurs, leurs efforts répétés et la chaleur ambiante leur avait fait retirer leurs vêtements, simplement en petite culotte elles essayaient de trouver une autre issue. Si la ventilation ne marchait plus, alors il était possible de passer par les conduits. Avec l'aide de Célérita pour lui faire la courte échelle, Madee, à quatre pattes passa dans le premier conduit lui permettant d'arriver dans le compartiment suivant. Appuyant sur le bouton d'ouverture de la porte, celle-ci s'ouvrir avec un soubresaut, permettant à Célérita de se faufiler avant que la porte ne se referme d'elle même. Aucune vapeur dans ce compartiment, et la ventilation semblait fonctionner sur certains conduits du compartiment. Tout de suite l'air se fît plus frais, le froid saisit le corps des deux jeune filles quand apparut une ombre non humaine. Elle devait faire entre deux mètres et deux mètres cinquante et les filets dégoulinant de sang depuis sa bouche sertie de dents acérées, sa queue fouettait l'air derrière lui. Les deux jeunes filles étaient collées à la porte, tétanisées quand une nouvelle déflagration survint, la porte s'ouvrit brusquement sous les deux filles, la queue de l'alien claqua l'air et passa à quelques centimètres de leur seins. Se relevant elles coururent dans le compartiment poursuivit par la bête. Caché derrière des caissons arrachés de leur emplacement, dans la vapeur diffuse elles virent passer l'alien titubant lui aussi. Celui-ci trouvant de nouvelles cibles s'attaqua aux corps encore endormit de plusieurs colons. S'extirpant du piège dans lequel elles se trouvaient, elles réussir à regagner le compartiment précédent. L'odeur de sang les pris à la gorge, quasiment tous les caissons étaient ouvert, éventré, de la chair, des os broyés, des restes de corps humain gisaient partout. Franchissant ce spectacle d'horreur elles atteignirent le centre de contrôle. Ici aussi plusieurs cadavre gisaient. Elles ouvrirent le placard de sécurité et sortir deux fusils à plasma ainsi que plusieurs bandoulières de grenades photonique à plutonium, s'équipèrent de lunette de visée thermique mais ne trouvèrent aucun vêtement de rechange, elles se demandèrent bien pourquoi... La chasse à l'alien commençait tout de même!
Célinora tentait d'ouvrir les caissons, pourquoi devait elle se retrouver seule réveillée dans un putain de compartiment, la vapeur lui donnait des envies folles. Elle décida elle aussi au bout d'un intense mais court moment de lucidité d'aller au centre de contrôle... il lui fallait un homme... non deux... non arg... il lui en fallait quoi!! Dans le compartiment suivant elle tomba sur Choup, Alcyoné et Phaëton en train de s'assouvir sur... merde elle n'arrivait même pas à le discerner tellement elles le couvaient de leur corps, elle continua son chemin, il lui en fallait au moins un mais que pour elle, si il y en avait plusieurs elle consentirait peut être à partager.
Barry White chantonnait en se réveillant, lâchant un - ooooooh baby - à l'ombre qu'il aperçut en se levant. Il ne se releva jamais complètement, coupé en deux par une lame acérée.
Sanguine avait déjà constitué son harem, douze hommes se prosternaient à ses pieds, elle avait accepté Peluchor et Apteis comme hommes meubles, l'un à quatre patte lui servait de chaise, le second lui massait les épaules et lui coupait en petits morceaux de choix des parts de ces délicieuses pizzas. Que la vie était belle... quand soudain une giclée de sang souilla son beau visage. Se tenant devant elle, un alien finissait de broyer les restes de ses adorateurs. Bordel de merde!!!, avec instinct elle bascula en arrière et projeta le corps de Peluchor entre elle et l'Alien. Ce dernier fit un piètre bouclier, quant à Apteis il avait déjà disparut. Elle sentit la fin de son court règne arrivé quand subitement une boule de feu engloba le monstre ne laissant que des cendres. Marchant toutes deux de front, Madee et Célérita tenaient chacune d'elle leur méga-fusil sur une épaule...
Apteis courrait sans se retourner, ou plutôt il cavalait comme un dératé... se réfugiant dans un compartiment qui lui semblait désert. Il ne sentit pas l'ombre passer derrière lui. Il se retrouva nu dans les bras de Célinora avant qu'il ait le temps de dire ouf...
Sanguine utilisa la majeure partie de ses vêtements pour tenter de soigner les quelques survivants de son harem. Elle se retrouva elle aussi rapidement en petite culotte. Il ne lui restait plus que 3 esclaves dont un finirait cul de jatte. Pas top pour un harem. Elle demanda à Célérita de ramener les rescapés masculin vers elle pour qu'elle les protège de la barbarie extérieure...
Madee et Célérita arrivèrent sur un nouveau lieu de boucherie. Cette fois-ci l'alien était mort lui aussi. Gisait au sol a demi conscient Malau, tenant un pied de biche dans la main, plusieurs autres corps méconnaissables gisaient autour. Madee fît un garrot au bras explosé de Malau avec le dernier vêtement en tissu qui lui restait. Malau ouvrant les yeux, se croyant au paradis devant le spectacle que lui offrait Madee et Célérita toutes deux accroupis devant lui, fît une embolie pulmonaire et y s'y rendit réellement. La petite culotte de Madee étant désormais inutilisable, elle resta nue, ceint de ses bandoulières de grenades. Ca allait chier grave, elle y tenait à cette culotte!!
Une lame tomba entre les deux filles, elles ne l'avaient pas sentit venir, la lame passa si près du corps de Célérita que sa culotte en fût coupé. Un léger filet de sang coulait de sa hanche. Elle se retrouvait désormais nue elle aussi. Tirant au hasard partout dans le compartiment elles n'arrivaient pas à localiser la bête dans la vapeur. Celle-ci rendait leur mouvement moins précis, les faisant transpirer et rendant leur corps moite, elles avaient de plus en plus de mal à bien tenir la crosse de leur fusil. Il se redressa subitement devant elles, plus grand que les autres, ce devait être le chef. Tirant, courant se jetant pour éviter les coups de queue, elles se retrouvèrent rapidement à court de munitions, ne restait que les grenades. Célérita se retrouva projetée en arrière sur Madee, toutes les deux étendu l'une sur l'autre sur le dos, la lame de la queue de l'alien se planta à quelques centimètres d'elles entre leurs cuisses, elles se retrouvèrent désarmés, tremblantes et transpirantes à cause des vapeurs. L'alien s'approcha de Célérita, ouvrant sa gueule, prête à déchiqueté leur frêle corps, Célérita dans un ultime effort de lucidité y plaça une grenade photonique à plutonium. L'alien surpris recula, permettant au deux jeunes filles de se planquer. BIG BADABOUMM BAAAAAAAAM. Le boss alien était dead.
Au milieu des vapeurs, Madee et Célérita savourèrent enfin toutes les deux leur part de pizza. Il faudrait qu'elles aillent rejoindre Saimoize pour s'occuper du harem, elles en avaient bien besoin!
Texte 3 :
Lorsque la jeune fille aux cheveux roux leva la tête, le navire lui apparut dans toute sa longueur imposante. Le marin lui ébouriffait les cheveux et les faisait jouer avec sa nuque. Elle réprima un frisson et serra plus fort la main de son amie brune qui, elle, observait avec curiosité les autres passagers traverser la passerelle pour s'engouffrer dans le bateau. Madee et Celerita allaient être ensemble initiées aux plaisirs... de la mer. Flipper, le commandant de bord, souhaitait la bienvenue à tous ceux qui montaient à bord. À sa gauche, une jeune femme élancée et vêtue tout aussi élégamment, faisait de même. « Bonjour, je suis Aylin, bienvenue à bord et si vous avez besoin d'un coup de main, n'hésitez surtout pas. » répétait-elle d'un air tantôt machinal tantôt mutin suivant la personne à laquelle elle s'adressait.
Un homme d'une carrure exceptionnelle, en costume 3 pièces, s'avança avec une assurance indéniable vers la belle plante dans l'entrée. Aky, vous l'aviez reconnu chers lecteurs, lui sourit de son sourire le plus flambeur et répondit à sa formule de bienvenue qu'il ne saurait tarder à faire appel à ses services.
Une femme à l'allure tout à fait respectable, sous laquelle on sentait poindre néanmoins beaucoup de malice, traînait avec elle une espèce de petit rabougri qui s'escrimait sur un rubik's cube. « Allez ne traîne pas Ragnarox... » « Mais euh Lady je... » Elle se demanda ce qui l'avait pris de l'emmener avec elle. Elle regrettait d'avoir une âme si charitable avec les gens à problème émotionnel.
Le comité d'accueil était complété par un jeune homme en pagne, torse nu, un collier de fleur autour du cou et un ukulélé sur lequel il jouait des airs entraînants. Une chose pourtant détonait. Il portait un bâillon...
Ce corps impudiquement dévoilé attirait le regard de certains passagers. Notamment celui d'Itne, un homme ressemblant à un nouveau dandy, qui détourna bien vite son regard vers d'autres cibles plus alléchantes, tissant mentalement la toile dans laquelle il capturerait ses proies. Mais également celui de Flingu' qui ne put se retenir, en passant, de lâcher un « j'ai un gros calibre moi, tu sais » avant de s'éloigner un peu gêné; en effet, il souffrait du syndrome de Gilles de La Tourette.
Tenant un grand mouchoir blanc qu'il agitait en direction du quai, Grand Méchant Loup versait toutes les larmes de son corps à l'idée de laisser sa maman pour 15 jours et autant de dodos...
On embarquait à Marseille, ville qu'on ne peut que vouloir quitter tout comme Saint Étienne. Un Marseillais s'égosillait d'ailleurs dans la foule. « Il me faut du coeur ! » euh non pardon « Taing tu aurais vu ce maqueuh do dégueulasse vraiment heing. Oh pauvret !! » Tsabo, un petit échalas blond se tourna, désabusé, vers Nenn en l'invitant à la fermer.
Lebiskwee et Aiina étaient venus en bons potes fêter la quille : ils quittaient enfin le cocon familial. Ils firent un vague signe pour faire taire le commandant et se précipitèrent vers le bar derrière le comptoir duquel un black, au bon embonpoint, miaulait « Oh babyyy » dès qu'une fille commandait un cocktail. Ce Barry White sentait le sexe. Mais n'en déplaise à ces jeunes aux cheveux longs, ces hippies pourrait-on dire, il n'en était pas moins troublant. Les phéromones sans doute.
Un type un peu louche, Le Punisher, faisait les cent pas en marmonnant « jme mouchein », ou un truc du genre tout en tripotant une bosse dans la poche avant de son pantalon. La tête dans les épaules, il marchait les yeux fixés au sol. Il prit de plein fouet, un vieux bonhomme, chapeau enfoncé sur les yeux qui tenait une canne d'aveugle. En vérité il ne l'était pas mais c'était un stratagème infaillible pour tâter du string sous les jupes. C'est ainsi que le Punisher fit la connaissance brutale du correcteur, Soir.
« Un homme à la mer, un homme à la mer !!! ». Il y eut un instant de panique. Tout le monde se précipita sur le pont pour voir RedPain se débattre au côté d'Aerindel qui se prenait pour un poisson rouge et que tout le monde surnommait la sirène. RedPain, jaloux, de ne savoir aussi bien nager s'était jeté dans son désespoir pour faire une démonstration en vérité peu fructueuse.
Sur le pont inférieur, en provenance des cabines, on entendait des petits cris étouffés. Un jeune homme, à l'air clairement pervers, s'approcha à pas de loup de la source des bruits. Il colla son oreille. C'était bien là. Sharnt laissa échapper un petit filet de bave d'entre ses lèvres. Aux voix qu'il distinguait, il avait reconnu au bas mot 7 (chiffre de la perfection) filles : Lucea, Celinora, Leyn, Sanguine, Bloody Betty, Alcyoné et Alice. Il ouvrit avec fracas la porte en plastique branlante. Les filles étaient bien là, vêtues légèrement comme autant de muses joueuses. Et c'était bien ce qu'elles faisaient : du C.S. sur leur ordinateurs portables. Rahhh ces geekettes...
L'heure avançait et tous s'apprêtaient pour la première soirée, sorte de gala où les V.I.P. seraient conviés à s'attabler avec le commandant, Flipper, et la belle Aylin.
Une furie courait en rond sur le pont supérieur après une peluche bleue clope au bec. « Minou minou... » hurlait-elle. Phaëton avait visiblement perdu la boule loin de ses chats.
La nuit tombée, le menu fut annoncé. Pizza au caviar pour tout le monde!
Les convives entraient tour à tour dans le grand salon. Tous plus élégants les uns que les autres – à quelques exceptions près. Un type assez commun entra et suscita pas mal de regards jaloux car il avait à son bras une beauté fulgurante. Une fée – bon ok plutôt pas très grande mais une fée quoi. Je vous mets dans la confidence. Wonk avait réussi à échanger un dîner en sa compagnie après l'avoir sorti d'un placard ou cagibi au fond duquel elle s'était malencontreusement enfermée avec spatules, balais et autres odeurs perturbantes. Un gros gangsta bling bling arrive derrière avec à ses bras deux bimbos over siliconées. Une grosse chaîne se balançait autour de son cou sur laquelle on pouvait lire : Yang. Un grand gars, assez osseux, bondissait derrière les deux dames très décolletées en criant à tue-tête : « Show boobs! » Yang, sans se retourner, lui répondit : « T'es en prépa petit, tu peux pas test. »
Sur scène, Matt Peluchor se produisait. Une célébrité locale apparemment. Un petit gars s'agitait sur la piste en faisant mine de chanter. C'était Nitneuq qui enviait le corps tatoué et luisant du chanteur pour midinettes.
Choup et Dr Jolamour se levèrent et demandèrent l'attention de l'assistance en tapotant sur un verre.
Ils n'en pouvaient plus et voulaient plus que de simples bouts de saucisses sur des pizzas. « Que la fête commence! »
Choup se précipita vers Aylin qui s'était levée et ayant prévu l'attaque,elle passa sous la table pour s'affairer sur Orald, qui bénit le ciel en se demandant ce qui l'avait pris. Il ressemblait étrangement à Apteis.
Flipper, qui incarnait pourtant le mâle viril par excellence, étonna tout le monde en mettant une fessée à Estallion qui n'était venu que pour ça. « Quel bel étalon! », s'exclama le dauphin, d'un ton royal.
Wonk prit exemple sur Aylin et passa sous les tables pour regarder sous les jupes des filles. A cette hauteur, il vit la vie différemment. Il comprit la seule chose qui tourne sur terre.
Phaëton, en tenue de combat, était habillée en catwoman et attendait son batman... Elle avait pris Devil Mysth en pitié et lui fit un flash boobs dont elle avait le secret. Mais elle avait un trop bu, il faut en convenir.
Malau, l'artiste venu du froid (fin par là-bas quoi), attirait les filles en quête d'exotisme. Célérita, plus vite que l'éclair lui agita le pinceau et le chef-d'oeuvre fut garanti.
Ciucilion restait, penaud, dans un coin. Il venait de paumer ses lunettes. Il les chercha à tâtons et posa sa main sur un liquide un peu gras et visqueux, de l'huile piquante évidemment. Pendant qu'il était penché, Flingu' dans un spasme convulsif tira un coup... de feu. Mais dans tout ce joyeux boucan, personne ne s'affola.
Soir qui avait déjà fait le tour du monde lors d'une précédente soirée finit par profiter de son faux handicap et tripota à tout va. Les fesses d'Apteis, les seins de Madee, ...
Aky venait de faire chavirer P'tite Fée qui, sous le charme, ne vit pas Xievsarg lui faire des signes pour un cocktail à trois avec le barman. Dépité, Xiev se rabattit sur Disciple qui pourtant n'espérait pas être utilisé à cette fin. En vrai mentor, Xiev lui montra la voie.
Apteis et Peluchor partirent en quête de femelles. Ils tombèrent sur les geekettes surprises par Sharnt. Ces bacchantes se jetèrent avec férocité sur leurs corps exposés. Griffures, morsures, elles les laissèrent exsangues, sans une goutte de sève vitale.
Barry délaissé par Xiev et la Fée fut tout à coup ébloui par la beauté d'une femme mature, une vraie en somme. Ils montèrent sur scène et créèrent ensemble une chorégraphie artistique et inédite (p.43 du nouveau kamasutra). Ragnarox n'en revenait pas. Il compris à ce moment là qu'il aimait cette femme. Il en pleura. GML lui tapota l'épaule pour lui montrer son soutien.
Le Punisher décida de punir toutes les jeunes filles pas très sages qui passaient à sa portée. Il confondit un peu lorsque Devil Mysth se prit une bonne claque sur ces fesses dénudées.
Sharnt tomba non sans dépit sur Madee et Tsabo trempés de sueurs et autres fluides (tels que l'huile piquante). Ils allaient s'éclipser avec le département du Rhône en tête.
RedPain était toujours dans l'eau avec sa sirène. Il avait appris à nager et à faire de l'apnée prolongée. La lune baignait ses deux amoureux dans une lueur laiteuse. Itne, rêveur, attendait sur le pont son instant, sa part de pizza à lui. Kuroimiaou s'approcha de lui mais il ne servit absolument à rien et demeura comme figé aux côtés du dandy.
Kala en bon suisse qu'il était ne savait pas ce qu'était l'ambroisie féminine. Il se chargea donc des 7 bacchantes laissées en émoi par leurs ébats avec le barde et Matt P.
Sanguine et Bloody Betty montèrent à leur tour sur scène d'où étaient descendus Barry et Lady.
Elles entonnèrent « Mangez-moi mangez-moi mangez-moi ». Et au milieu de ce chant psychédélique, Durian arriva essoufflé, il avait oublié l'heure du dîner.
Alice s'occupa du petit lapin de Durian qui sous le charme de la jeune fille, oublia son retard.
Après tant d'huile piquante et de pizza avalées, Dunta éteint la lumière en sortant. Dans la confusion je ne sais moi-même, narrateur omniscient, ce qu'il a fait lui.
Voilà, bonne lecture .
Bien sûr, il vous est toujours possible d'ajouter, dans ce fil, un texte hors-concours.
Et si l'envie d'écrire vous démange, le vrai Ex Libar continue ici !
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31/03/2008, 21h47
. Le "réveilleur de colons" ça fait un peu second rôle gay nan 
Ma culture jolienne est en fâcheuse perte de vitesse...