Est-ce si difficile d'imaginer un prix (qui ne serait pas forcément décerné chaque année) pour récompenser un film qui a un vrai soutien populaire (attention je ne parle pas d'un film qui juste fait quelques millions d'entrées grâce à une bonne campagne marketing, non je parle vraiment d'un vrai soutien populaire comme on a pu le voir avec ce film) ?
Pourquoi pas créer un festival du film populaire dans ce cas là ? un NRJ music awards en version films.
Le vrai problème c'est surtout le fait de vouloir imposer le succès populaire comme gage de qualité, à grand renfort de vilains élitistes pas ci, de professionnels fermés du cinéma par là.
Il n'y a pas que les professionnels du cinéma qui n'ont pas aimé les chtis et qui trouvent ridicule tout ce qui se passe autour de ce film.
Et là c'est un peu la cerise sur la gâteau, comme si Boon ne s'était pas assez gavé, le fric ne lui suffit pas il devrait peut être fait Chevalier de la légion d'honneur en plus, pour services rendus à la France, au cinéma, à l'art en général et à l'humanité pourquoi pas.
Je le répète, je n'ai parlé de prix que lorsqu'on m'a parlé de resto 3 étoiles. C'était pour répondre à un argument un peu HS. Le prix du tiquet m'importe peu, je ne parle que de bouche à oreilles positif.
Expliquez moi pourquoi un film fait 20M alors même qu'il n'aurait pas de qualités (et je parle de la même qualité que vous).
Pour ce qui est du 7e art. Je ne vois pas bien en quoi succès populaire = Négation de l'artistique. Là encore, c'est vraiment prendre de haut les 20M de spectateurs. Si on ne se base que sur l'artistique, l'esthétique, on risque de limiter le cinéma a quelques unes de ses formes.
Je ne tiens pas à entrer dans un débat technique, ce n'est pas mon terrain. Je joue peut-être trop à tes yeux sur les chiffres. Mais c'est ce que je vous reproche. Ne pas prendre du tout en compte la réalité du terrain.
Tu as quand même initié l'argument du prix, même si la comparaison mac-do/3 étoiles n'est pas de toi. Après le bouche à oreille positif ou négatif n'est pas un critère de qualité car il peut être le résultat d'une étude marketing, de techniques de marketing et de distribution plus ou moins douteuses (en tous cas, totalement extérieures à la notion de qualité intrinsèque ne serait-ce qu'en tant que produit, alors en tant qu'oeuvre la question ne se pose même pas).
Si ce film répond a un besoin et touche un large public, il est efficace en tant que produit, pas en tant qu'oeuvre. Le problème n'est pas la négation de l'artistique mais surtout de croire qu'un succès populaire implique la présence d'art.
C'est pourtant presque opposé et il suffit de voir ce qui est populaire en général pour s'apercevoir que ce n'est pas le cas de l'art à la base. Si on crée des musées pour rendre l'art populaire et accessible, c'est bien qu'il ne l'est pas à la base, que ce n'est pas son but ni sa nature. Si l'art n'est pas populaire, pourquoi le populaire serait art ?
Et ce que tu considère comme terrain, c'est l'industrie et la difficulté dans la création d'un film.
Ce n'est pas cet aspect là qui est important pour les Césars, ce point est important pour les producteurs, pour ceux qui investisseurs mais je ne vois pas pourquoi il entrerait en compte dans la qualité d'un film en tant qu'oeuvre.