Affaire Kerviel

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Citation :
Publié par P0lux
Quelle(s) banque(s) francaise(s) a déclaré des pertes pour 2007 ?
Je pense que Rafa voulait dire un chiffre négatif bien supérieur aux prévisions dans leurs bilans (heureusement compensé par les bénéfices ^^) ne cherchons pas la petite bête

En tout cas l'effet est plutôt réussi, l'affaire du trader a reussi à effacer l'histoire des subprimes (2mds ça reste un joli petit trou ^^)

Falcon
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Citation :
Publié par falcon
Je pense que Rafa voulait dire un chiffre négatif bien supérieur aux prévisions dans leurs bilans (heureusement compensé par les bénéfices ^^) ne cherchons pas la petite bête
Falcon
sauf que c est loin d etre une specificite des banques francaises. AU contraire, meme, ces dernieres font bien mieux que leurs concurrentes allemandes/uk et US face a cette crise...bref, sa remarque est un bon vieux troll, mais bon, entre ca et sa theorie permanente du complot, c pas comme si c etait nouveau
t a une problematique pays malgre tout :
- banques uk tres expo us
- banques allemandes en retard sur les produtits incriminés=> se sont exposés en voulant rattraper le terrain => boum
- banque us ... pas besoind e detailler
Citation :
Y'a 70 000 employés à la société générale, la somme perdue équivaut à 100 000 euros par employé, soit quelques années de salaire chacun.
Pour ton info il y a 120,000 employes dans le groupe SG.

et 100k euros ce n'est pas plusieurs annees de salaire pour la banque d'investissement justement !
L avis du CIC :
Faits : La banque est revenue ce week-end sur les conditions de la fraude dont elle a été victime et qui lui a coûté 4,9 MM€ avant impôt.
Analyse : Si toute la lumière n’a pas encore été faite sur le mode opératoire utilisé
(complicité ou pas notamment), il nous semble en revanche que le caractère frauduleux de la démarche du trader est avéré et nous ne souscrivons pas pour notre part aux soupçons qui pèsent sur la direction générale concernant l’aubaine qu’aurait constituée cette fraude pour camoufler des pertes liées à la crise du subprime : outre que cette stratégie aurait ajouté le déshonneur au malheur, elle aurait également supposé la complicité de la Banque de France, de la Commission Bancaire et des commissaires aux comptes, ce qui nous paraît inconcevable.
A ce stade, nous voulons retenir que :
1) la banque a provisionné son exposition au subprime en cohérence avec les pratiques de place en cours actuellement ; cela ne signifie pas que de nouvelles pertes ne sont pas possibles si les marchés se dégradent encore (une provision « de confort » de 400 M€ a été constituée à cet égard), mais qu’à ce stade, elles répondent au principe de prudence ;
2/ la BFI de la banque devrait tourner au mode « ralenti » pendant plusieurs mois : c’est la raison pour laquelle nous l’avons valorisée de manière conservatrice en prenant l’hypothèse d’un ROE de 17% (contre plus de 40% en « vitesse de croisière ») ;
3) nous rappelons que plus de 50% des revenus de la banque sont assurés par la
banque de détail et nous ne croyons pas à ce stade à un syndrome « Northern Rock » ; nous avons par ailleurs très sensiblement augmenté le niveau des provisions 2008/2009 sur le retail étranger pour tenir compte de la situation dégradée en Europe de l’Est.
Question tres conne :

Les emprunts dans une banque qui fait faillite , qu'arrive t il ?
- Rappel de tout l'argent restant du ?
- Ou tout benef pour l'emprunteur ?
Citation :
Publié par Nof Samedisþjófr
Pour l'anecdote, le responsable désigné de cette perte colossale faisait de la politique en étant inscrit sur la liste RPR locale.
Han le financier du RPR et des frais de bouche de Chirac, c'était lui alors!
Citation :
Publié par Nof Samedisþjófr
Pour l'anecdote, le responsable désigné de cette perte colossale faisait de la politique en étant inscrit sur la liste RPR locale.
Affairisme ou réelle conviction ?

La semaine prochaine on lui trouve un pin's avec un compas sur un V...
Citation :
Il aurait aussi usurpé les codes d'accès informatiques d'opérateurs du middle-office et falsifié les documents "lui permettant de justifier la saisie de ses opérations fictives", selon la banque.
ici
Citation :
PARIS (Reuters) - Le procureur Jean-Claude Marin a déclaré lundi que Jérôme Kerviel, le trader à l'origine d'une fraude qui a coûté 4,9 milliards d'euros à la Société générale, avait agi seul. Il a indiqué à la presse que le marché des dérivés, Eurex, sur lequel Jérôme Kerviel avait pris d'importantes positions, avait alerté la Société générale en novembre dernier des agissements du trader, qui aurait alors produit un faux pour justifier ses opérations."En novembre 2007, Eurex a alerté la Société générale sur des positions prises par Jérôme Kerviel. Interrogé par la banque, il a produit un faux document pour justifier la couverture du risque", a-t-il dit.
Bref, a priori, contrairement à sa défense, il y a eu des agissements illégaux... et imho, de la négligence de son employeur..
Citation :
Mr. Kerviel’s fraud, according to the bank, consisted of placing sizable, real purchases in one portfolio but creating fictitious sales transactions in the second, offsetting portfolio. This gave the impression to risk managers that the risks in the first portfolio were hedged, when in fact they were not.

As a result, the bank wound up exposed to huge one-way bets, or long positions. Instead of hedging, which was his job, Mr. Kerviel was effectively speculating with the bank’s money.

Mr. Mustier said a review of Mr. Kerviel’s trading records showed that he began creating the fictitious trades in late 2006 and early 2007, but that these transactions were relatively small. The fake trading increased in frequency, and in size, during the course of the year, he said, but the largest fictitious trades — involving futures contracts on the Dow Jones Eurostoxx 50, the German DAX and the FTSE index in London — were entered in early January.

“Our controls identified from time to time problems with this trader’s portfolio,” Mr. Mustier said, although he declined to say when the first questions were raised by risk managers, saying that the bank’s auditors were still investigating.

Each time one of Mr. Kerviel’s trades was questioned, he would describe it as a “mistake” and cancel the trade, Mr. Mustier said. “But in fact, he then replaced that trade with another transaction using a different instrument” to avoid detection, he said.

Mr. Mustier also said that Mr. Kerviel’s fake trades did not fall into an identifiable pattern.

“He had a lot of various transactions that he would use,” Mr. Mustier said. “I don’t think there was ever an exact repeat” of a trade.

http://www.nytimes.com/2008/01/28/bu...ss/28bank.html

http://www.ft.com/cms/s/33f4916c-cd3...077b07658.html

http://www.nytimes.com/2008/01/28/bu...=1&oref=slogin

Ca va c'est pas assez "neutre?"
Message supprimé par son auteur.
Il y a un truc que je ne comprends pas :

La SG s'efforce depuis le début de l'affaire de minimiser sa responsabilité en affirmant que toutes les procédures ont été respectées etc etc

Par ailleurs ce genre d'arnaque s'est déjà produite par le passé, faisant dire à l'ancien directeur de la BNP et d'une banque dont j'ai oublié le nom mais qui a fait faillite suite à ce genre d'affaire que ça finirait pas se reproduire (dans "C dans l'air").

Si la SG n'a réellement pas commis de faute et que ce genre d'abus est réellement incontrolable et donc bien voué à se reproduire régulièrement, le marché ne devrait-il pas tenir compte de ce risque important, dans la cotation des organisme bancaires ?
Citation :
Publié par Soumettateur
La SG s'efforce depuis le début de l'affaire de minimiser sa responsabilité en affirmant que toutes les procédures ont été respectées etc etc

Par ailleurs ce genre d'arnaque s'est déjà produite par le passé, faisant dire à l'ancien directeur de la BNP et d'une banque dont j'ai oublié le nom mais qui a fait faillite suite à ce genre d'affaire que ça finirait pas se reproduire (dans "C dans l'air").

Si la SG n'a réellement pas commis de faute et que ce genre d'abus est réellement incontrolable et donc bien voué à se reproduire régulièrement, le marché ne devrait-il pas tenir compte de ce risque important, dans la cotation des organisme bancaires ?
En fait, les banques en ont appelé à Jacques Chirac en 2002 pour faire sauter sur notre sol la norme européenne IAS 39, qui impose aux banques et assureurs la transparence et l'obligation d'information concernant les évolutions du marché et la réalité de leurs positions au jour le jour.

Leur faute est la, refuser la transparence du marché.
La banque de France approuve la gestion de la crise par la SocGé :

( source Le Point )

Citation :
Christian Noyer, le gouverneur de la Banque de France, a redit que la Société générale avait eu raison de liquider sans attendre la position frauduleuse de 50 milliards de dollars attribuée à un de ses traders dès lors qu'elle avait été découverte.
"La position était de 50 milliards. A partir du moment où le président connaissait cette position, cela devenait sa position", a-t-il expliqué sur les ondes de BFM.
"Cette décision est probablement la seule qui pouvait être prise pour s'assurer que l'établissement ne courrait pas aussi longtemps un risque dramatique", a-t-il ajouté pour justifier le débouclage de la position lors du "lundi noir" sur les marchés financiers européens.
"C'est la décision du président de la Société générale, ce n'est pas une position concertée contrairement à ce qui a pu être dit", a-t-il insisté.
Il a apporté son soutien implicite à Daniel Bouton, le président de la banque, en notant que le débouclage de la position avait été effectué de manière "très professionnelle", "en très peu de temps et sans faire bouger les marchés".
Daniel Bouton a offert sa démission à l'annonce de la fraude mais celle-ci a été rejetée par le conseil d'administration de la Société générale.
RENFORCER LA MURAILLE DE CHINE
Christian Noyer a précisé avoir été informé par la Société générale le dimanche 20 janvier et a dit avoir informé à son tour le gouvernement le mercredi, à la veille de l'annonce publique de la fraude attribuée au trader Jérôme Kerviel.
Il a redit que cette affaire n'avait "aucun rapport" avec la crise des subprimes, qui va coûter deux milliards d'euros de dépréciations à la banque en plus de la fraude de 4,9 milliards.
Interrogé sur la concordance entre le débouclage de la position et la baisse de taux massive décidée le mardi 22 janvier par la Réserve fédérale américaine, il a assuré que l'affaire de la SocGen n'avait "rien à voir" avec la politique monétaire de la Fed.
Le gouverneur de la BdF a confirmé qu'il soumettrait des "premiers éléments" de l'enquête de la Commission bancaire à Christine Lagarde, la ministre de l'Économie et des Finances, sous huit jours comme l'a demandé le Premier ministre, François Fillon.
"Le système de contrôle de la Société générale nous apparaissait bon, or apparemment il y a eu des failles", a-t-il constaté en notant en revanche qu'il avait "parfaitement fonctionné sur le risque subprime".
"Nous allons nous concentrer sur le renforcement des contrôles", a-t-il dit en souhaitant une muraille de Chine "plus étanche". "Une fois que nous aurons totalement expertisé nous ferons bénéficier les autres superviseurs partout dans le monde", a-t-il assuré.
Le gouverneur de la Banque de France, qui préside la Commission bancaire, a redit que la SocGen est en "parfaite santé" et rappelé qu'elle dégagerait un bénéfice malgré les pertes annoncées jeudi.
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