philosophie

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Publié par Cilar
t'achetes un ABC Philosophie et tu apprends par coeur quelques citations (en fait beaucoup) pour chaque theme au programme. Ensuite tu lis quelques resumes de bouquin de philo pour chaque theme (pas besoin de se taper tout le bouquin, un resume d'une dizaine de pages marche) et t'apprends l'essentiel de ce qui est dit.
Dans l'absolu, si on considère le niveau du Baccalauréat et le caractère limité de l'épreuve, c'est une méthode relativement efficace.

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Publié par Cilar
Le but du bac de philo c'est de recracher un maximum de choses en montrant que ca colle au sujet donne (genre "Comme le disait XXX dans son oeuvre XXX, ...").
Pas du tout. Ca c'est l'image qu'a de l'épreuve de philo une partie des élèves qui n'y sont pas particulièrement réceptifs, ou qui ne considèrent que l'aspect utilitaire des choses (ce qui n'est pas en soi une critique).

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Publié par Cilar
Balance quelques citations et celles dont tu ne te souviens plus, essaye de les reformuler avec tes mots (c'est encore mieux puisqu'on croit que c'est de toi).
Le correcteur va croire que tu aimes la philo (ce truc inutile) et ne pourra pas mettre sous la moyenne (on met pas sous la moyenne a qqn qui semble en savoir plus que le reste des candidats).
C'est bien connu, le correcteur est un gros gogol qui ne capte rien à rien et se fait entuber au- delà de toute logique par des boutonneux à calculette qui croient qu'ils ont inventé la roue. Le correcteur de philo plus que les autres, car la philosophie, après tout, c'est de l'aléatoire pur. Ca aussi c'est bien connu.



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Publié par Cilar
Voila, et tu peux ensuite te concentrer sur les matieres vraiment interessantes comme les maths et la physique.
No comment tellement c'est con ça par contre.
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Publié par Datian
gardez à l'esprit que la dissertation est un exercice artificiel, arbitraire, et que la question posée n'est qu'un prétexte.
Hu ? Ca veut dire quoi ça ? C'est un exercice rhétorique, mais ça n'en fait pas un exercice arbitraire ou artificiel : il y a des règles pour bien disserter, et il faut connaître les règles et les maîtriser pour bien réussir. On peut trouver ça complètement con au demeurant, mais ça demeure un exercice rhétorique tout à fait pertinent d'un certain point de vue, notamment dans la maîtrise d'une argumentation écrite, qui fait tant défaut...
La question posée, c'est un intitulé de sujet, et ça n'a rien d'un prétexte. C'est un problème qu'il faut régler, un peu comme pour les maths d'ailleurs, mais par d'autres moyens. On a un intitulé, qui se compose de mots choisis et précis, qu'il faut bien définir, bien en comprendre la logique, en tirer un problème (une problématique), y répondre par un développement qui repose sur la dialectique de l'idée et de l'exemple, et donner une réponse finale par une conclusion. Ca n'a rien d'un prétexte.
J'avoue ne pas trop comprendre le choix des mots que tu utilises en parlant de cet exercice (littéraire par excellence : c'est l'épreuve reine des concours littéraire la dissertation, et à haut niveau, c'est quand même autre chose que le blabla de terminale...). J'ai l'impression que tu victimises d'entrée de jeu les élèves là, que tu leur donnes d'emblée des excuses au cas où ils se vautreraient (ça n'est qu'une impression, rien de plus). Bref, ce n'est pas grave.


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Publié par Datian
C'est le lieu où vous devez montrer que vous savez vous plier à un exercice abstrait (quel que soit le plan retenu, du moment qu'il est cohérent, par exemple), et vous en servir pour refiler quelques maigres connaissances bien mises en valeur. Ce n'est pas une thèse universitaire, mais un exercice de style.
Je suis déjà beaucoup plus en accord avec ce propos.
Cela dit, ça n'est pas qu'un exercice de style. C'est avant tout un exercice de réflexion.

Si on ne réfléchit pas à son sujet, si on ne le comprend pas, si on en définit mal les termes, on est d'entrée de jeu "out", et on passe à côté du problème posé. Là, le hors- sujet est une condamnation à mort sans appel : en concours, ça donne du 01 / 20 maximum, et autour de 05 pour le Baccalauréat.

C'est un exercice de rhétorique et de logique ensuite. Il faut avoir avoir compris le sujet, avoir vu le problème posé, et avoir construit un raisonnement dessus, en appliquant une méthode stricte qui repose sur une argumentation qui associe des idée (qui répondent toutes à la problématique posée en introduction) et des exemples (des connaissances choisies et hiérarchisées qui éclairent les idées et leur donnent du contenu, et donc, qui sont elles aussi toutes reliées à la problématique posée en introduction). Cela suppose que le plan réponde à la problématique posée par l'introduction, et que chaque idée et chaque exemple soient reliés à celle- ci. Cela suppose que le plan traite tout le sujet et rien que le sujet, mais aussi qu'il suive un déroulement logique du début à la fin, commençant par les aspects les plus simples et les plus généraux, pour aller vers les aspects les plus précis et les plus difficiles.
La conclusion répond en définitive à la problématique posée en introduction, au terme d'un développement qui a permis la constitution de cette réponse.

Le style, ça relève de la forme. Mais dans une dissertation, le fond et la forme ne sont pas dissociables. En effet, un fond complexe ne peut pas s'exprimer sans un certain vocabulaire. Sans aller dans des développements ampoulés, le choix des mots est fondamental, parce qu'une dissertation invite à réfléchir, et que les mots ont un sens. Aussi, sans maîtrise du vocabulaire (ou au moins d'un vocabulaire courant bien maîtrisé), aucune dissertation n'est possible. Cela dit, le style aide aussi à la fluidité du propos, et de ce fait, c'est un aspect essentiel de la dissertation parce qu'une dissertation doit être agréable à lire, et que de toute manière, entre deux copies égales sur le fond, celle qui sera la meilleure sur la forme sera la mieux notée. Pour un examen, on s'en fiche un peu, ça ne change pas grand chose, mais pour un concours, c'est ce qui va permettre de sélectionner les candidats entre eux.

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Publié par Datian
Ensuite, très important, commencer par la conclusion. Ainsi, on sait où on va, on ne risque pas de se perdre !
Après quoi, on reprend sa problématique, on réfléchit bien à une introduction qui appelle une telle conclusion, on fait en sorte que le début corresponde bien à la fin.
Enfin, y a plus qu'à rédiger en suivant son plan, en cochant au fur et à mesure : du simple coloriage.
Commencer par la conclusion ? Euh... ça me semble suicidaire.
Comment commencer par ce qu'on ignore ? On se condamne à passer à côté du sujet si on cherche la fin avant d'avoir posé les bases de ce qui sera un bon commencement, et si on tente ensuite de faire entrer son raisonnement dans les cadres d'une conclusion forcément tronquée parce que fondée sur des inconnues ?
Au moment où on a le sujet sous les yeux, on ne peut pas avoir la moindre idée de la conclusion à laquelle on arrivera, puisqu'on n'a même pas encore le problème posé clairement en tête.
Pour être clair, on ne peut rien faire dans une dissertation si on ne commence par le travail de définition des mots employés dans l'intitulé du sujet. A partir de là, il faut opérer le travail de problématisation, puis, une fois cela fait, passer au travail de constitution du plan. On ne peut pas aboutir à une conclusion solide sans passer par ces phases préalables. Or, la conclusion est avec l'introduction l'élément essentiel d'une dissertation, ce que le correcteur lis en premier, et à partir duquel il sait avant de lire l'intégralité du propos s'il mettra ou non la moyenne (du moins en a- t- il une idée générale). Et puis, c'est avec la conclusion qu'on prend congé de son lecteur / correcteur, et il est particulièrement dangereux de le laisser sur une mauvaise impression, sur une conclusion faible ou "prétexte". Une conclusion, ça doit être clair et ferme : on a posé un problème dans l'introduction, on y répond dans la conclusion au terme d'un développement dans lequel on a montré qu'on analysait le sujet à partir d'idées et d'exemples.

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Publié par Datian
Le plus difficile, c'est le squelette et ses extrémités : il faut passer du temps sur l'intro et la conclusion, d'une part parce que c'est que le correcteur regarde toujours le plus attentivement, d'autre part car ce sont les bornes de son propos, et si les bords sont bien nets, l'intérieur a des chances de tenir.
Une fois qu'on a bien sué, on est fatigué, on commence à manquer d'énergie, mais la rédaction est facile puisqu'on sait déjà de quoi on va causer.
Dans l'ensemble, je suis d'accord.
Qu'est- ce que va regarder le correcteur en premier ? L'introduction, puis, la conclusion, puis, le plan. C'est à partir de ces éléments qu'il va savoir en cinq minutes s'il mettra la moyenne ou non. La lecture du développement lui sert en fait à affiner son jugement, à voir si oui ou non la première impression a été la bonne.
Une introduction et une conclusion correctes mais avec un développement pourri, ça ne donnera pas la moyenne de toute manière.
Un développement de qualité, mais avec une introduction et une conclusion faibles, ça donnera tout juste une moyenne.
Une problématique nulle, un plan qui ne tient pas la route, une développement trop général, une conclusion qui brasse du vent pour mettre quelques lignes en plus sur la copie, ça ne sert à rien, et ce sont des éléments qui enlèvent des points. Là- dessus, il ne faut laisser aucune ambiguïté : ce sont des fautes, et les fautes, c'est sanctionné.
D'accord aussi sur un point essentiel : ne pas rédiger à l'aveuglette... Ca, c'est la garantie de se planter à coup sûr. Ne pas non plus rédiger de brouillon, sauf pour l'introduction. Et toujours avoir le plan sous les yeux, avec des idées et des exemples (les noms, les citations, les références, etc.) dans les sous- parties. Et toujours avoir sa problématique sous les yeux, en se demandant à chaque minute si ce qu'on fait répond bien au sujet et à la problématique qu'on en a tiré.
@toutouyoutou:

ici nous avons donné nos ressentiments de l'épreuve de philo telle que nous l'avons vécu (c'est à dire pour certains d'entre nous , un vague exercice de style pour nous faire recracher des citations en surtout faisant bien croire que nous réfléchissions). on ne parle pas de philo post bac , on parle bien de l'épreuve du bac. Je consens à mettre quelques réserves s il s'agit du bac L.

on a bien compris que la philo c'est bo, et que le bachetage c'est pas bo....et pourtant...
Je ne comprend pas vraiment les remarques de type « avec du bachotage bête et méchant, j'ai eu 15 » : c'est pareil dans exactement toutes les matières, ça n'a rien de particulier à la philosophie, et ça ne permet donc pas de définir cette matière ou de donner des conseils particulier à celle-ci.
Citation :
Publié par Dark Tapenade
on a bien compris que la philo c'est bo, et que le bachetage c'est pas bo....et pourtant...
Le bachotage est nécessaire pour toutes les matières, ce n'est pas un problème.
C'est la remarque sur les "matières intéressantes", qui me dérange vraiment. Mais bon, ça n'est pas le sujet.
Citation :
Publié par toutouyoutou
Le bachotage est nécessaire pour toutes les matières, ce n'est pas un problème.
C'est la remarque sur les "matières intéressantes", qui me dérange vraiment. Mais bon, ça n'est pas le sujet.
Une matière devient intéressante à partir du moment qu'on l'a considère comme telle.

Il n'existe pas des matières intéressantes et d'autres non, il n'existe pas de définition universelle.
Citation :
Publié par toutouyoutou
Le bachotage est nécessaire pour toutes les matières, ce n'est pas un problème.
C'est la remarque sur les "matières intéressantes", qui me dérange vraiment. Mais bon, ça n'est pas le sujet.
oui , ba c'est un taunt. voilà.
Pas la peine de trop stresser pour la philo. (même si un peu de stress c'est toujours bien)

J'ai passé mon bac cette année (je l'ai eu) , j'étais en L (mauvais choix d'orientation pour moi Eco-eco ou STT m'aurait plus convenu), et j'ai détesté la philo + la littérature j'ai eu respectivement 8 et 7 (ma plus mauvaise note) au bac (mais j'ai eu la moyenne ou plus dans toute les autres matières)

Tout ça pour dire que je n'ai absolument rien révisé dans ces deux matières, que je n'ai absolument rien foutu en cours à part dessiner et que pour l'épreuve du bac je ne me suis reposé que sur ma débrouillardise pourtant c'était du coef 7 pour moi.

Je ne dis pas que je suis un exemple, en fait si, je doit etre l'exemple type de 50% des élèves qui ont eu leur bac.
D'ailleurs la semaine avant le bac je faisait beaucoup moins le mariol .

Tout ça pour dire que toi t'es en S et que mon 8 en L aurait sans doute donné un 10 en S et que je ne me considère pas comme un ouf du brain.
D'ailleurs j'étais le dernier de ma classe cette année (loin derrière l'avant dernier )

Bref pour la philo essaye de réviser les plans, prend la dissert si tu n'as jamais fait de commentaire de textes ou le contraire, d'ailleurs met toi bien ça en tete quand tu as mal révisé et que tu ne maitrise par correctement un des deux types d'épreuves NE CHOISIS JAMAIS (je prend l'exemple du commentaire de texte car c'était mon cas) le commentaire de texte même si il te parait plus facile que la dissert ou plus alléchant c'est le meilleur moyen de ce chier monumentalement. (j'ai pas fait cette erreur sinon je pense que je n'aurai pas eu mon bac )

Bref ne stresse pas trop et compte sur ta vivacité d'esprit si tu n'as pas le temps de réviser.
Et concentre toi sur des matières à plus fort coef, car j'ai cru comprendre que tu étais en S.


Citation :
Publié par toutouyoutou
D'accord aussi sur un point essentiel : ne pas rédiger à l'aveuglette... Ca, c'est la garantie de se planter à coup sûr. Ne pas non plus rédiger de brouillon, sauf pour l'introduction. Et toujours avoir le plan sous les yeux, avec des idées et des exemples (les noms, les citations, les références, etc.) dans les sous- parties. Et toujours avoir sa problématique sous les yeux, en se demandant à chaque minute si ce qu'on fait répond bien au sujet et à la problématique qu'on en a tiré.
Très bons conseils...
J'ajouterais juste, pour aider à la rédaction, qu'il est bien utile sur le plan détaillé, de faire figurer l'ordre précis dans lequel on va utiliser les exemples, les citations, les références... ça guide, et ça permet d'avoir une rédaction orientée ; c'est quelque chose qui est très important car une copie dans laquelle on met moins de choses, mais de manière organisée, rapportera plus de points qu'une copie dans laquelle on en dit plus mais en bordel.

Encore une chose importante : dans les dissertations qu'on donne aux élèves, on ne veut pas qu'ils soient originaux (bon, s'ils le sont, tant mieux, mais ça doit être considéré comme un plus, pas comme une base), on veut juste qu'il y ait une rigueur méthodologique, et la restitution intelligente de ce qui a déjà été dit par des spécialistes de la question posée (et accessoirement par le prof... )
T'façon les plans en 3 parties c'est nul
franchement, c'est vachement plus intelligent et intéressant de faire des devoirs en 3 parties, là au moins y' aune vraie démonstration, et une discussion, qui se dégage, chose qu'on retrouve pas du tout dans les plans en 2 parties. Mais bon y'a des disciplines où c'est interdit de faire en 3. C'est mieux de dire tout le long du devoir en quoi une position est tout à fait vraie, et pas le droit de critiquer, donc faire une démonstration bidon.

Bref, toujours est il que sur la méthodologie, entièrement d'accord avec Victhor, c'est quand même le plus important et là où on voit si l'étudiant maîtrise au moins ce qu'il fait.

Sinon , pour les conseils, un truc qui marche c'est la technique dite " des 3 feuilles". Ouais ça en jette moins que la technique des "5 doigts et la paume qui font exploser le coeur", je sais.

Le truc c'est première feuille on balance toutes les idées qui viennent à l'esprit, de façon générale, et en mélangeant toutes les disciplines.

Deuxième feuille on commence à regrouper par thèmes et on vire ce qui n'a rien à y faire.

Dernière feuille, c'est le plan détaillé avec les idées principales, et à chaque argument important l'exemple qui correspond pour étayer et appuyer la démonstration.

Et sinon pour l'intro: 3 points:
- de quoi va t on parler?: définition des termes du sujet toussa
- pourquoi va t on en parler?: intérêt du sujet, problématique, idée générale
-comment va ton en parler?: annonce du plan

Maintenant je sais pas si ça marche tout le temps, alors j'en appelle aux spécialistes de toutes disciplines, pour savoir si c'est transposable
Enfin El Cle c'est toi qui dit ça!?

Franchement venant d'un juriste ça m'étonne^^,les plans en deux parties(puis deux sous-parties,puis deux sous-sous partie etc,et oui,le juriste est un être binaire)overroxent,tu devrais le savoir depuis le temps qu'on te le rabâche(la plupart de mes profs ne veulent même pas de conclusion qu'il s'agissent de commentaires ou de disserts,et pour ces dernières,un tiers des points est dans l'intro,donc a partir de la,la dissert juridique est un exercice plutôt linéaire...^^)

PS:Quant a dire que la philosophie est inintéressante ,je ne vois vraiment pas comment on peut sincèrement penser ça,qu'on ne s'y intéresse pas parce que l'on trouve ca trop théorique ou autre je peux comprendre,mais la philosophie est quand même l'une des composantes majeures(primordial même) de notre culture et savoir actuel,donc la négliger est vraiment une grossière erreur.
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Ecoute, j'ai été enfant de choeur, militant socialiste, et bistrot. C'est dire si j'en ai entendu des conneries...


Michel Audiard

Le texte m'as toujours parût plus facile il permet de ne pas trop s'évader dans des pensées parfois h.s ,si vraiment l'inspiration n'est pas la on peux toujours s'appuyer fortement sur le texte (pas très conseillez) et je trouvais que il y avais plus matière a parlementer du seul fait que plus d'idées était exposées (et exposées plus clairement également)


Apres la philo c'est comme toutes les matières un peu de connaissance ça fait pas de mal , donc une fois que tu as les grandes ligne en têtes (d'ou découlent forcement les autres) sur chaque notion en général ça pose pas trop de problème (surtout en scientifique ou c'est plus indulgent )

Donc je te conseille de t'entrainer sur quelque texte (histoire de bien degagez les idees principales de l'auteur) si tu peux avoir une "correction" et de voir les idées majeurs de ce que tu a vue dans l'année.
concernant les citations, je ne suis pas du tout convaincu de leur obligation, j'imagine que ça dépend sans doute du correcteur, mais à titre personnel, il y a un dizaine d'année, j'avais honorablement passé la philo (14) sans en placer une.

Je pense que cette épreuve se juge plus sur la maîtrise de la langue et la conduite d'un raisonnement que sur le lot de citations, plus ou moins en rapport avec le sujet, fourni par le candidat.
Citation :
Publié par kidysputpikii
concernant les citations, je ne suis pas du tout convaincu de leur obligation, j'imagine que ça dépend sans doute du correcteur, mais à titre personnel, il y a un dizaine d'année, j'avais honorablement passé la philo (14) sans en placer une.
Quelques citations de- ci de- là, ça ne fait pas mal, mais une tonne, c'est carrément indigeste, et, à la longue, ça énerve plus qu'autre chose. A la limite, c'est même recommandé ne pas trop mettre de citations ou de références, du moins, pour le baccalauréat. En fait, on en revient toujours à la question du bon équilibre à trouver. D'une part, témoigner de sa compréhension du sujet et de ses enjeux, en y répondant par une méthode et une argumentation, de l'autre, un exercice de style qui impose de ne pas être lourd et de ne pas donner de bâton pour se faire battre.
Si une citation ou une référence "cadre" parfaitement avec le sujet, alors il ne faut pas hésiter à la mentionner (même, ça peut être une attente : par exemple, pour un sujet sur la raison, ne pas mentionner Kant une seule fois peut coûter cher, de même sur la morale, omettre Kant ou Nietzsche peut être une grave erreur. Mais encore une fois, tout dépend du sujet et de sa formulation).
Autre point, que je n'ai pas vu abordé (peut être l'a- t- il été, je ne sais pas) : ne pas chercher à plaquer un plan "standard" ou "passe- partout" sur le sujet. En général, ça n'est pas vraiment apprécié, parce que ça revient à nier le sujet et son originalité. Un correcteur aime qu'on se confronte au sujet, même si on ne le traite pas super bien. Mais ça passe souvent mieux qu'un truc plaqué artificiellement, une sorte de fiche "prépabac" prédigérée et refoutue à la va- vite sur la copie. En général, ça ne trompe personne, et ça ne met pas le correcteur dans une bonne attitude (mais encore une fois, on peut tomber sur un sujet qu'on a vu traité, et s'appuyer fortement sur une analysé déjà prête, afin de tenter de l'enrichir ou de la compléter par une petite touche d'originalité).

Citation :
Publié par kidysputpikii
Je pense que cette épreuve se juge plus sur la maîtrise de la langue et la conduite d'un raisonnement que sur le lot de citations, plus ou moins en rapport avec le sujet, fourni par le candidat.
Tout à fait.
Citation :
Publié par Le Sorcier
la philosophie est quand même l'une des composantes majeures(primordial même) de notre culture et savoir actuel,donc la négliger est vraiment une grossière erreur.
composante essentielle de notre vie.

Roxx la philo, vais aller me relire mes cours tiens.

Pour le commentaire de texte, mon prof nous avait totalement défendu de le faire, d'ailleurs on en a fait qu'un seul au tout début de l'année en devoir. Tout le reste de l'année, c'était dissertation.
J'ai un peu regretté de ne pas l'avoir fait, étant donné qu'il avait l'air relativement facile et que, de ce que j'ai vu dans des corrigés, j'aurai vraisemblablement plutôt réussi (ce qui est confirmé par un ami qui l'a pris et a eu 16).
Il trouvait ça totalement casse-gueule dans une immense majorité des cas étant donné qu'on ne connaissait pas les auteurs et qu'on risquait donc de se planter complètement quant au problème, au pourquoi de la question. Il disait qu'on risquait de faire un truc complètement à côté par rapport à la thèse de l'auteur. Je serais curieux d'avoir l'avis d'autres profs sur la question d'ailleurs.
De mon experience personnelle, je dirai que la philosophie au bac ca reste très aléatoire.

La clef du succès est le raisonnement,si tu es très logique, et que tu bachotes les thèmes clefs de l'année, tu devrais t'y retrouver, enfin normalement.


Ayant eu 14 de moyenne tte l'année en cours de Philosophie, les meilleures notes de la classe aux dissert, j'avais globalement la même méthode que celle de ton prof.


Et pourtant je n'ai eu que 7 en philo à l'écrit, incompréhension la plus totale de ma part, même en relisant ma copie du bac, j'en ai gardé des photocopies mais point de prof qui les montrer, ca me rend pas mal triste j'adore cette matière, je l'ai même repris au rattrapage, et le mossieur m'a tout bonnement coupé à chaque fois que je sortai qq chose... merveilleux tout çà.


Le bac, c'est comme un concours, faut être bon le jour J et c'est l'essentiel pour l'obtenir, faut y croire jusqu'au bout, toussa toussa.


Cheer pour la 2ème session alors ChocoREM, bonne chance, bon taff
J'ai passé la philo y'a un bout de temps, à l'époque, j'avais plutôt pas révisé les cours du prof, et je ne savais faire qu'un plan : thèse / antithèse / synthèse.

On abordait la philo par thème, et certains thèmes comme "l'amour", "l'altérité", bref tout ce qui se rapprochait plus ou moins des sentiments me gonflaient. Oui, je sais, je n'ai pas de coeur, m'en fous.

Bref, tout ça pour dire qu'arrivé à l'épreuve, j'avais seulement potassé les cours de philo politique que le prof connaissait fort bien et rendait passionnant ( quoique une de ses citations perso sur l'amour était amusante : " J'aimerais te manger mon amour tellement je t'aime ! " - " Ok mais recrache moi vite stp " - ça donnait tout de suite les illusions du prof sur la teneur des relations amoureuses. Sacré lui. Il buvait, en même temps ).
Bref, j'arrive à l'épreuve, je connaissais 3 auteurs à peu près correctement : Epicure / Spinoza / Platon.

Sujet : La justice est-elle universelle ?

J'ai fait le plan suivant schématiquement : Oui / Mais en fait, non / Et surtout non, sauf si.

La notions utilisées : la "prudence" épicurienne mise en parallèle avec la casuistique juridique ( et oui, Epicure n'a JAMAIS fait la promotion de la bonne chère et des orgies ... Quand j'entends des gens dire : je suis épicurien, j'ai envie de leur répondre : ta vie doit être bien chiante mon pauvre. Ouais, Epicure faut vraiment le lire hein ... bref. ), la "rhétorique" appliquée à la politique de la Cité selon Platon, et mon excellent coupain Spinoza pour tout ce qui est de la compréhension d'autrui et la tolérance.

J'ai eu 15. J'ai fait aucun brouillon. C'est sorti tout seul. J'ai gratté comme un dingue pendant 3 plombes. J'ai eu mon bac L grâce à mon 15, j'ai foiré tout le reste. j'ai révisé la philo une petite semaine, mollo ( ben ouais y'avait "teuf" le samedi ).

Bref, y'a pas de vérité pour la philo ( hahaha très drôle je suis hum ... ), juste soit cohérent, connais 2/3 auteurs qui ont écrit sur tout ( si possible ), ou avec des thèses qui s'appliquent à tout ( Spinoza est très bon pour ça, le coquin ), essaye d'avoir des idées forces que tu peux découper en 2 ou 3 parties ( comme ça le prof il est heureux, il lit tes titres et tes sous titres et si c'est sympa, t'as la moyenne avec une bonne intro ), et une problématique qui tient la route, et c'est gagné.

Bon courage ptit gars.

P.S. : Le plan conseillé par ton prof est pas mal, mais il suppose d'avoir des idées pas trop connes et une bonne maîtrise du sujet. Ca se rapproche des plans juridiques, mais je le déconseille pour un lycéen, vous êtes trop formatés pour ça.

P.P.S 2 : Comment ça la philo sert à rien ? Perso, je ressors les mêmes citations depuis 10 ans, en société, en soirée, au taf, en entretien, ça fait genre un peu cultivé avec un peu de profondeur, j'trouve ça super, c'est comme quand tu peux faire un choco au lait avec du Van Houten au lieu du Nesquik.
Citation :
Publié par Ulgrim
P.P.S 2 : Comment ça la philo sert à rien ? Perso, je ressors les mêmes citations depuis 10 ans, en société, en soirée, au taf, en entretien, ça fait genre un peu cultivé avec un peu de profondeur, j'trouve ça super, c'est comme quand tu peux faire un choco au lait avec du Van Houten au lieu du Nesquik.

je pense que t'as bien résumé.

la comparaison entre la philo et le chocolat en poudre me plaît bien: un truc pas essentiel qu'on saupoudre pour donner de la saveur et se la péter.


@ les ayatollahs de la philo qui s'excitent sur les taunts. aller plutôt voir l'éducation nationale pour leur donner des conseils sur l'enseignement de la philosophie au lycée.
Citation :
Publié par Dark Tapenade
@ les ayatollahs de la philo qui s'excitent sur les taunts. aller plutôt voir l'éducation nationale pour leur donner des conseils sur l'enseignement de la philosophie au lycée.
Justement! La philosophie gagnerait à ne plus être enseignée au lycée. Un cours de philosophie en terminale, particulièrement dans les terminales autres que littéraires, c'est comme Nathalie Portman à poil dans une classe de maternelle : le public ne sait pas bien quoi en foutre, et, au mieux, ça ricane dans tous les coins. Il suffit de lire le message de Cilar pour s'en convaincre.
__________________
-: Caepolla et Ubaldis :-
Des fois, il se passe plein de trucs dans leur vie.
Ouais, plein! Mais c'est long à raconter, alors non.
Citation :
Publié par Caepolla
Il suffit de lire le message de Cilar pour s'en convaincre.
Un vague témoignage personnel dit plus sur la personne qui l'écrit que sur ce qu'elle décrit.
Citation :
Publié par Caepolla
c'est comme Nathalie Portman à poil dans une classe de maternelle : le public ne sait pas bien quoi en foutre
ca depend.... si le prof est un gars

mais sinon dans l'absolue je suis d'accord... autant qu'ils ne mettent ca que dans les etudes post bac literraire...
Si c'est ça, on peut supprimer quasiment tout le programme de chaque section.

La partie géologie a gavé 80% des gens de ma classe. On a qu'à la virer également tiens. On pourrait même virer toute la SVT et ne la mettre que dans les études post-bac spécialisées dans ces domaines.

Qu'on veuille réformer parce que la méthode ne semble pas être la bonne, que les élèves ne sont pas intéressés ou motivés, je peux comprendre.
Mais supprimer carrément du programme, c'est tout sauf une solution. Le but des filières générales n'est pas d'enseigner que ce qui va servir plus tard ou ce qui va intéresser. Si c'était le cas, on pourrait tout supprimer (l'intérêt d'apprendre les nombres complexes est inexistant pour 95% des personnes plus tard).
Le but, c'est pour moi, de donner un éventail d'un peu tous les domaines (justement pour pouvoir déterminer ce qui va t'intéresser par la suite) et de fournir un socle de culture générale.

Je vais reprendre ce qu'à dit La Clef, "Un vague témoignage personnel dit plus sur la personne qui l'écrit que sur ce qu'elle décrit." Cilar n'a pas aimé la philosophie, a trouvé ça nul, mais moi c'est tout le contraire. On fait quoi alors?

Je sors d'un Bac S et je suis plus que content d'avoir eu du français en première et de la philosophie en terminale. D'ailleurs, ce sont les matières littéraires qui m'ont le plus intéressées ces deux années (français, histoire et philosophie) et de très loin. Je me suis trompé de voie, peut-être, peut-être pas. Je sais en tout cas que je n'ai pas été le seul à être passionné par la philosophie. Alors certes, un paquet de personnes trouvait ça nul et complètement inutile. Mais ce n'était pas la totalité.

Et j'avoue douter de la capacité de "simples élèves" à juger de l'intérêt de telle ou telle chose dans le programme et de ce qu'il devrait contenir. J'ai détesté la SVT, fulminé à chaque cours et pourtant avec le recul, je ne regrette pas vraiment d'avoir assisté aux cours.
Citation :
Publié par Rackam
Et j'avoue douter de la capacité de "simples élèves" à juger de l'intérêt de telle ou telle chose dans le programme et de ce qu'il devrait contenir. J'ai détesté la SVT, fulminé à chaque cours et pourtant avec le recul, je ne regrette pas vraiment d'avoir assisté aux cours.
j'aurai tendance a dire que faire des cours de phylo a des eleves n'ayant pas le recul / l'age / l'experience necessaire pour l'apprecié, c'est inutile.

Tu aura toujours quelque personnes qui vont kiffer, parceque eux meme etait "pres" à etre initié.

Pour ma part, j'apprecie beaucoups plus la phylo maintenant que j'ai fini mes etudes que pendant... probablement une histoire de maturité ou plutot d'experience de la vie ? quelque chose comme ca...

Comment parler ou reflechir à propos de chose qu'on ne connait pas ?
Citation :
Publié par Gardien
mais sinon dans l'absolue je suis d'accord... autant qu'ils ne mettent ca que dans les etudes post bac literraire...
Je pense au contraire qu'il faudrait la mettre dès la Seconde, ou au pire dès la Première, pour renforcer le cycle lycée, sans pour autant gonfler les horaires démesurément (2 heures par semaine en Seconde et / ou en Première par exemple).
La philo en terminale n'est rien de plus qu'une initiation, lors d'une année d'examen qui est la première véritable pour les élèves. Du coup, coefficient 7 pour les littéraires, c'est trop, et pour les autres, un peu trop peu. Trop parce que pour un élève "moyen", la philo est difficile, et que, pour ne pas avoir des notes minables, on a des correction au rabais... Trop peu pour les autres, qui se concentrent (et c'est normal) sur leurs gros coefficients, sans vraiment chercher à s'ouvrir à autre chose).
Et beaucoup de choses dépendent de plus du professeur dans ces conditions. J'ai eu un prof excellent, que je continue à voir et avec qui j'ai toujours une correspondance, et qui se concevait plus comme un "éveilleur", quelqu'un qui ouvre des portes ou montre des pistes, libre aux élèves de les choisir et de les suivre, ou non. Ca a été une expérience tout à fait essentielle dans mon existence (et oui...), qui a déterminé un certain nombre de choses qui ont fait de moi ce que je suis aujourd'hui. Alors, même si c'est un taunt, bah, quand je lis que la philo n'est pas "intéressante", je ne peux que réagir (peut- être un peu trop vivement des fois, désolé).
Citation :
Publié par toutouyoutou
Je pense au contraire qu'il faudrait la mettre dès la Seconde, ou au pire dès la Première, pour renforcer le cycle lycée, sans pour autant gonfler les horaires démesurément (2 heures par semaine en Seconde et / ou en Première par exemple).
La philo en terminale n'est rien de plus qu'une initiation, lors d'une année d'examen qui est la première véritable pour les élèves. Du coup, coefficient 7 pour les littéraires, c'est trop, et pour les autres, un peu trop peu. Trop parce que pour un élève "moyen", la philo est difficile, et que, pour ne pas avoir des notes minables, on a des correction au rabais... Trop peu pour les autres, qui se concentrent (et c'est normal) sur leurs gros coefficients, sans vraiment chercher à s'ouvrir à autre chose).
Et beaucoup de choses dépendent de plus du professeur dans ces conditions. J'ai eu un prof excellent, que je continue à voir et avec qui j'ai toujours une correspondance, et qui se concevait plus comme un "éveilleur", quelqu'un qui ouvre des portes ou montre des pistes, libre aux élèves de les choisir et de les suivre, ou non. Ca a été une expérience tout à fait essentielle dans mon existence (et oui...), qui a déterminé un certain nombre de choses qui ont fait de moi ce que je suis aujourd'hui. Alors, même si c'est un taunt, bah, quand je lis que la philo n'est pas "intéressante", je ne peux que réagir (peut- être un peu trop vivement des fois, désolé).
Entièrement d'accord,pas grand chose a rajouter,a part que je pense moi aussi que le problème vient surtout du fait que la philo n'est enseignée qu'en terminale,si l'initiation était faite dès la seconde ce qui est a mon avis tout a fait possible,les deux autres années pourraient ensuite être vraiment dédiée a l'étude de la matière.
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Ecoute, j'ai été enfant de choeur, militant socialiste, et bistrot. C'est dire si j'en ai entendu des conneries...


Michel Audiard

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