[BG] L'avènement d'Aenarion

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C'est clair que le Backround de Warhammer est tellement vaste et intéressant que forcement quand on le reprend il est facile de plaire aux gens.

D'ailleurs même si je n'y joue plus depuis des années, je m'intéresse toujours à l'évolution de son histoire (comme la dernière campagne mondiale où ces vils nabots ont encore refusé de rendre service aux elfes malgré l'aide qu'ils ont reçut, gnuf).

Allez, je vous poste le règne de Caradryel ce soir vers 21h-22h, et on sera déjà à la moitié!

En bonus en attendant, un petit texte retrouvé dans un magazines que j'avais beaucoup aimé:

Il est amusant de noter que les personnalités très différentes des hauts elfes et des nains peuvent être comparées à leurs goûts respectifs pour le vin et la bière. Alors que les elfes sirotent leurs vins fins dans de fragiles verres de cristal, les nains éclusent bruyamment des océans de bière, ne s'interrompant que pour éructer et réclamer une autre tournée.

Un tel contraste ne fut jamais aussi flagrant que lors de la visite à Karaz-a-Karak du Roi Phénix Bel-Shanaar, lorsque, selon l'antique livre des Honneurs, le roi elfe se présenta au roi nain Snorri Blanchebarbe avec un tonnelet de vin d'Ellyrion, cru si précieux et si coûteux que le prix d'un seul verre aurait suffit à ruiner un seigneur elfe. Le roi nain, soucieux d'honorer un tel présent, défonça le couvercle du tonnelet avec sa hache, et engloutit l'inestimable nectar d'un seul trait, épongeant le gaspillage avec sa barbe alors que les siens l'acclamaient bruyamment. La réaction des courtisans elfes face à une tel performance ne fut pas retranscrite et on ne peut qu'imaginer comment le roi elfe considéra la douzaine de barriques de bière "Tord-Boyau du Vieux Nain Crado" et la chope gargantuesque qu'il reçut en retour.

Si un film sort sur Warhammer, ils sont obligés de mettre cette scène
Caradryel le Pacifique
Allons, presse toi, j’ai si peu de temps et tellement à dire. Bien.

La guerre, tu l’as donc compris était de retour sur notre île bien aimée. Et, hélas, au moment où le trône du Phénix était vacant et nos troupes dispersés.

Profitant de la situation les Druchii se rendirent rapidement maître de l’île Blafarde mais, bien pire encore, deux imposantes arches noires accostèrent en Nagarythe. Il s’agissait de la Citadelle de l’Extase et du Palais des souffrances. La première était célèbre de part l’émanation maléfique qu’elle répandait autour d’elle. Ses tours étaient tellement inondés de magies maléfiques, et ses occupants adeptes de rituels blasphématoires qu’une étrange aura pourpre ne quittait plus cette arche damnée.
La seconde avait servis de prison pour les habitants de la terre des ombres qui s’étaient rebellés contre l’usurpateur et son maître, Tol Ganeth, n’avait de cesse de se délecter des peines de ses prisonniers…

Ensemble ces deux arches formèrent la cité tant de fois maudite d’Anlec, qui sera la base d’opération de Malekith durant les conflits à venir. Son souvenir ronge encore mon âme torturée, mais je t’en parlerais plus en détail un autre jour.

Tandis que nos guerriers se rassemblaient à la frontière du pays des ombres, et que notre flotte se réorganisait de son mieux, le concile se rassembla pour élire le prochain souverain.

Comme tu le sais, les considérations politiques ont une large importance lors de ce choix, en particulier après le règne très controversé de Caledor le Guerrier. Le royaume des dragons usa de toute son influence pour faire élire son candidat, arguant qu’en situation de crise et de combats leurs chefs de guerres étaient irremplaçables.
Le seigneur Selroth, de Saphery, donna raison à cet état de fait. Mais il en était de même pour les excellents commandants des forces de reconnaissances d’Avelorn, de ceux des troupes des bois de Chrace et des amiraux d’Yvresse précisât-il. Allant plus loin, il ajouta que le fondement de la couronne du Phénix repose sur l’égalité de chaque royaume à prétendre à la posséder et qu’alors, avec l’aval des dieux, son possesseur usait des capacités de chacun des royaumes. Devant les protestations de certains Princes, qui souhaitaient voir le fils de Caledor le Second achever le travail de son père, il répliqua sèchement que c’était chez les nains, et non les elfes, que les dynasties étaient au pouvoir. Sur un ton glacial il ajouta que si l’on souhaitait suivre cette logique, il aurait mieux valu élire Malekith jadis, et non Bel Shanaar.
Ces paroles choquèrent l’assemblée, qui se retira quelques temps pour apaiser les esprits.

Quand ils reprirent, les Princes de Caledor comprirent que leur candidat avait perdu toutes ses chances. Les membres du concile souhaitaient une rupture. Il fallait un elfe ayant une forte détermination, capable de diriger cette guerre, mais avant tout il se devait d’être sage et réfléchis. Le choix se porta sur le Prince Caradryel d’Yvresse, célèbre pour avoir été un grand adversaire politique de Caledor le Second. Et, dès son couronnement, son règne fut celui d’une rupture étonnante avec la tradition des Roi Phénix.

Tu as dut l’apprendre, après être passé dans les flammes d’Asuryan et uni symboliquement à la Reine Eternelle, le nouveau roi accueil cette dernière une année durant en sa demeure pour s’assurer que celle-ci mette au monde une fille, la futur Reine Eternelle, qui succédera à sa mère en temps voulu. Ensuite la Reine retourne en son royaume, et chacun dispose de nombreux concubins et concubines, tandis qu’une certaine concurrence s’installe dans de nombreux domaines entre les deux souverains.
Caradryel était un elfe modeste. Il ne chercha nullement à prendre le pas sur la souveraine. Au contraire il lui demanda de rejoindre son royaume natal sitôt la cérémonie achevée, arguant que ses compétences y seraient précieuses. De même il la pria de renforcer ses troupes et ses pouvoirs, car il souhaitait qu’elle prenne une large part à ce conflit.
La Reine fut fort surprise de ce comportement, et en fut charmée. Avant de quitter son époux, elle lui promis de le surprendre, de bien des façons et, crois moi, elle nous surpris tous…


Caradryel n’était guère versé dans l’art du combat. Il ne fit jamais mystère de ses capacités très limitées de soldat, ni de son infériorité de stratège face à certains de ses généraux. Dans le but de palier à ce défaut il nomma un collège de généraux à qui la guerre fut confiée. C’était une grande première pour notre peuple, habitué à voir nos Roi Phénix avec nous sur le champ de bataille.
Mais nous apprîmes vite qu’il était très loin d’être inactif. C’était lui qui planifiait les ravitaillements des armées, les affectations des troupes, les occupations des points stratégiques et les commandements. Puis, une fois le combat prêt, il passait la main au général qu’il avait choisit et préparait déjà la suite des évènements tandis que nous menions batailles.



Laisse moi maintenant te parler de la décision la plus lourde de conséquence qu’il prit de son règne. Cela faisait une semaine qu’il avait été couronné quand eut lieu le premier grand conseil de son règne, avec la plupart des nobles, mages, et grands du royaume. Ces grands conseils périodiques permettent à notre souverain de faire connaître leur ligne de conduites pour les années, voir les siècles, qui vont suivre.
La question qui était sur toutes les lèvres était de connaître son plan pour la récupération de notre relique sacré : la couronne du Phénix. Et donc, par association, la conduite à appliquer pour les armées du vieux mondes et leurs colonies.

Sa réponse provoqua un tollé gigantesque dans les rangs des elfes présents, en particuliers les plus traditionalistes. Il allait abandonner la couronne d’Aenarion et rappeler l’intégralités des forces militaires du vieux monde, et des terres au delà. Chaque ressource disponible, chaque navire de guerre, chaque baliste, chaque char et surtout chaque guerrier capable de tenir son rôle son le champ de bataille serait reconduit dans l’un des royaumes d’Ulthuan et assigné à une tâche militaire. Si Malekith avait escompté sur la poursuite des hostilités avec les nains, il se fourvoyait gravement.
Fenrathiel d’Eataine, outré, l’apostropha par ces mots
-Sir, votre proposition est une offense envers le courage et la détermination de votre prédécesseur et de tous les fidèles qui tombèrent avec lui face aux nains ! Et bien pire encore, laisser entre leurs rustres mains le symbole de notre royauté est une insulte envers notre honneur !

Caradryel lui répondit en ces termes
-Vous vous méprenez mon chère Fenrathiel. Je ne propose nullement, j’ordonne.
Et sachez qu’il est pour moi chose plus aisé de perdre une couronne qu’un royaume.

Ces paroles mirent fin à la discussion. Caradryel, durant tout son règne, ne laissa personne influencer sa politique.

J’étais encore avec les troupes du vieux monde quand ces ordres nous parvinrent. Pour nous aussi ces déclarations furent un choc. De nombreuses cités prirent ces ordres comme une trahison. Comment se défendre, comment exploiter nos fermes et nos cottages si toutes les armées et les forces vives s’en allaient ?
Les princes et gouverneurs du vieux monde écrirent ainsi un imposant courrier à notre Roi, dans lequel leurs craintes et protestation polies étaient exposés. Tandis que les premières troupes se retiraient, et que le conflit commençait à se répandre sur Ulthuan, nos cités se renforcèrent, craignant que les nains ne profitent du départ des troupes pour en finir avec certaines querelles.
La réponse revint sous la forme d’une très imposante flotte de navires, mené par l’amiral et conseillé du Roi Phénix Ternahym de Cothique.
Avec mon frère nous faisions partis des troupes du port présent pour l’accueillir, impatient de voir le contenu des navires fraîchement arrivés et de connaître les plans de notre Roi.
Ses paroles sont restés gravées dans ma mémoire, malgré les époques.
-Braves du vieux monde, notre souverain, l’illustre Roi Phénix Caradryel m’envoi pour apaiser vos craintes. Jamais, croyez le bien, il n’eu l’intention d’abandonner ses concitoyens sans aide ni ressources.

La flotte ici présente et le plan de retrait prévu par notre glorieux souverain vous permettra une évacuation rapide, mais organisé et échelonné, de ces terres.
Nos meilleurs artisans et ouvriers n’attendent que votre retour pour bâtir vos nouvelles demeure sur le royaume de votre choix, et nos généraux ont grandes impatiences de compter parmi eux les braves qui ont prouvés leur valeurs dans la guerre qui vient de s’achever.
A présent, je vous laisse entre les mains des officiers compétents, et me réjouit de votre retour parmi nous, sur notre île bien aimée.

Pour la plupart d’entre nous ces paroles eurent l’effet d’une douche glacée. Pour ma part j’étais né en Ulthuan, mais ce n’était pas le cas de mon frère, pour qui la guerre de la barbe fut une guerre pour défendre véritablement sa terre natale. Avec de nombreux autres ils refusèrent catégoriquement les ordres de départ, et dénièrent tout contacts avec les agents de notre Roi Phénix.
Durant plusieurs semaines nous vécûmes dans une tension lourde et palpable. Je faisais parti de ceux qui avaient hâte de rejoindre notre île, pour participer à sa défense et sa sauvegarde, mais j’avais grande crainte que notre Roi ne donne l’ordre d’un rapatriement de force, ou d’une punition pour ce qui ressemblait de plus en plus à une rébellion…
Asuryan soit loué, Caradryel répliqua qu’il n’avait nul opposition à ce que certains demeurent sur le vieux monde, et ne s’offusqua pas quand la cité d’Athel Loren, bientôt suivit par d’autres, déclara qu’elle ne reconnaissait plus l’autorité du Roi Phénix.
La dernière chose que souhaitait notre souverain était en effet une nouvelle guerre civile, et il parvint à éviter cela. Quand nos navires firent voile vers notre royaume, c’est avec le cœur lourd que je saluais mon frère et ma mère une dernière fois, ils avaient choisit leurs voix et moi la mienne : ce serait la guerre.

Je fus assigné aux troupes du Prince Selroth de Saphery, avec bon nombre de mes anciens frères d’armes. En fait, nous ne fumes pas vraiment assignés, nous fûmes choisit. La troupe de Tol Selroth n’était guère nombreuse, à peine plus d’un millier de combattants, mais tous avaient été choisit en personne par le Prince. Certes, il n’avait pas le génie tactique et la hargne de notre ancien général, Salendor, mais ses talents magiques et son sens du commandement étaient également hors du commun. Son but était d’avoir une troupe dont tous les membres étaient versés dans les arts mystiques, et cela en plus d’indéniables capacités guerrières. Même les trois dragons et leurs Princes qui nous épaulaient étaient de redoutables lanceurs de sorts dans le domaine du feu et des cieux.
Mes propres capacités étaient encore limités, comme celles de la majorité de notre troupe, mais notre potentiel de progression avait séduit Selroth, et lui et ses frères profitèrent du périple jusqu’en Avelorn pour nous soumettre à un entraînement forcé, qui continuera durant tout le conflit.

A l’ouest, le combat faisait rage, et de nombreux généraux, en particulier Tethlis de Caledor se distinguèrent par leurs génies militaires. Si les Druchii remportèrent effectivement bien des conflits, grâce à ces officiers nous parvenions à les encercler petit à petit dans le but de les limiter au royaume des ombres. Notre principal problème était le siège sanglant de la forteresse de la Porte du Griffon. En la libérant nous pourrions à nouveau empêcher leurs incursions dans les royaumes intérieurs.

La mission de notre troupe était de nettoyer ces mêmes royaumes de la présence des troupes de pillards et de ravageurs qui y sévissaient.
Caradryel en personne, en plus de continuer à planifier le retrait du vieux monde, travaillait d’arrache-pied pour bâtir une milice efficace et un réseau de défense contre cette menace.

Et ce fut lui qui nous ordonna de livrer bataille à Tor Alenthy, à la frontière d’Avelorn et de Chrace. Une bataille qui se révéla être un massacre. Notre général s’y opposa tout d’abord formellement. Nous étions une petite troupe, parfaite pour le combat de défense et face aux pillard, pas une armée capable de rivaliser avec ce qui nous attendait là-bas : l’ost noir de Kehl Gorhot.
Cette troupe avait bâtit un fort imposant en plein cœur de la forêt glacé. S’approcher de ce lieu, c’était s’enfoncer dans une nasse de pièges et d’assassins dissimulés. L’autre variante était une approche par la seule route y conduisant, gardée par une dizaine de balistes à répétition.

C’était pure folie que de tenter un assaut avec si peu de guerrier, surtout en vue de nos talents magiques qui n’étaient pas encore au niveau souhaité.

Mais encore une fois Caradryel imposa ses choix, et Tol Selroth obéit, après avoir averti le Roi qu’il nous envoyait au carnage. Le seul ordre qui nous fut donné fut d’attaquer par la route, en restant quelques heurs hors de porté des balistes pour organiser une position de replis. Nous fîmes cela et, après une journée de préparatifs, la bataille de Tor Alenthy pouvait commencer.

Avec ses meilleurs mages, Tol Selroth menait la marche. Ils avaient dressés un mur magique résistant aux projectiles, que nous alimentions de toute notre énergie mystique. Les dragons, survolant les lieux, faisait de leurs mieux pour provoquer une pluie de flammes et de rochers sur notre cible, mais les sorciers Druchii, en si grand nombre, dissipaient presque toutes leurs attaques.

Furydahel, un jeune guerrier nous ayant fraîchement rejoint, fut le premier à tomber. Nous n’avions pourtant même pas fait la moitié du chemin que déjà notre rempart magique se fissurait. Selroth et ses mages étaient précocement épuisés devant la puissance que nécessitait un sort capable de faire barrage aux centaines de carreaux, de pieux et de sorts qui nous bombardaient. Plusieurs des nôtres avaient dut rebrousser chemin, épuisés par leur apport magique, et de plus en plus étaient victimes des projectiles Druchii.
Plus inquiétant encore, rien ne venait sur les côtés, d’où nous nous attendions à voir surgir des dizaines d’assassins et d’ombres de Naggaroth. Il semblait clair qu’ils se réunissaient pour attaquer le camp de replis, et peut-être parvenir à prendre nos propres balistes, restés hors de portés du fort sur ordre de Caradryel… A ce moment, ma pensée fut que, en effet, notre Roi n’était nullement taillé pour l’art de la guerre.


Notre troupe n’avançait plus que très lentement quand les portes s’ouvrirent pour révéler une troupe de cavaliers lourds s’apprêtant à nous charger. C’est à ce moment que notre général commença à donner les ordres pour la retraite, ordres qu’il n’acheva jamais.
Les deux tours de défenses des Druchii venaient en effet de s’effondrer dans un tremblement démesuré, et toute une partie des murailles venaient de se changer en ronces cruelles. Si nous étions surpris, ce n’était que peu en comparaison aux elfes noirs, qui eux furent assailli de tous côtés par des nués de dryades, d’hommes arbres et de licornes. Et alors que les arbalétriers se rassemblaient pour lâcher leurs carreaux empoisonnés sur le peuple des forêts, une lumière blanche surnaturel, bienfait de la déesse Isha, aveugla tous les tireurs.
La source de cette lumière fit alors son apparition. Emergeant des arbres glacés de cette forêt de givre, la Reine Eternelle, et sa garde de jeunes vierges elfes, provoquèrent un éblouissement sans égale en nos cœurs meurtris. Troublés, les sorciers noirs ne purent empêcher une vague de flammes et de météores de s’abattrent sur eux, nos dragons entraient enfin dans la batailles.

Alors que nous nous apprêtions à nous lancer dans la mêlée, notre Prince se tourna vers nous, fixa le premier rang, et foudroya sans sommation notre musicien !
Sans plus d’émotions, il ordonna le repli en bon ordre. Nous avions enfin compris, nul ne devait avoir vent de ce plan, à cause de cet espion infiltré parmi nous. Comment Selroth parvient à le débusquer ? C’est encore un mystère pour moi, mais les talents des mages de Saphery ne doivent jamais être sous-estimés. De plus les raisons du retrait étaient claires, notre base de replis allait permettre d’empêcher toute fuite des traîtres.

En reculant, le spectacle de notre Reine manipulant les éléments était un spectacle unique et merveilleux. Elle faisait jaillir des lances et des flèches de glace de tous côtés, tout en soignant inlassablement les blessures de chaque guerrières à ses côtés. Enfourchant une licorne, elle traversa les rangs chaotiques des elfes noirs pour s’occuper elle-même de Kehl Gorhot. Sa fureur, aussi froide que l’hiver, glaçant tout guerriers ennemis l’approchant. Malgré cela un assassin parvint à bondir sur elle. Cependant, avant même que nous n’ayons eut le temps de nous effrayer, sa main effleura la joue du vil Druchii, le plongeant dans une extase qui lui fut fatal. J’avais souvent entendu parler de ce don des Reines Eternelles qu’est la caresse d’Isha, mais ce sera la seule fois que j’en serai témoin.
Ce léger contretemps fut suffisant pour que Kehl Gorhot finissent ses jours dans l’estomac de l’un de nos dragons, achevant ainsi de démoraliser nos ennemis.
Quand les survivants tentèrent de fuir en notre direction, sachant que les bois étaient maintenant mortel peur eux, nos sorts, nos arcs et nos balistes étaient prêts.


Cette bataille eut un grand retentissement dans les rangs des armées, car le rôle qu’avait tenu notre Reine, Anastaryelle, surpris notre population dans son entier. Dès ce moment, Avelorn et Chrace devinrent un piège mortel pour tout les Druchii participant à cette guerre.
Caradryel pouvait être fière de sa Reine.


Notre groupe fut affecté à la forteresse de la Porte du Phénix, gardant l’accès nord d’Ulthuan. C’est en prenant nos quartiers que nous apprîmes que Tethlis avait brisé le siège de la Porte du Griffon, dans une bataille acharnés de plusieurs semaines. Dans son élan il parvint même à les repousser jusqu’à la forteresse maudite d’Anlec. Son prestige était désormais à la mesure de ses talents.
A peine quelques mois plus tard, les troupes du Prince d’Ellyrion avaient récupérés le contrôle des terres de la forteresse de l’Aigle, à l’ouest du royaume. Ses tactiques de harcèlements ayant retirés tout soutient et sources de nourritures aux assiégeants de la forteresse.

Désormais, les elfes noirs étaient cantonnés au seul pays des ombres. Caradryel, convaincu qu’un assaut sur Anlec et l’île blafarde était pour l’heure hors de question, organisa un brillant système de relèves dans nos forteresses, assurant ainsi la sécurité permanente du reste d’Ulthuan.


Durant les siècles qui suivirent, de nombreux conflits ponctuels vinrent animer les armées et les garnisons du nord. Malgré les demandes insistantes de nos généraux, nous restions cantonnés à la défense des terres. Si cela nous assura qu’aucune attaque vers nos villes et villages n’était possible, cela permis aussi à Malekith de s’implanter férocement, et de s’assurer du contrôle de son ancienne terre. Malgré cela, un mystérieux guerrier fantôme et sa troupe devinrent pour lui et ses hommes un cauchemar sans répit…

Caradryel, dans les dernières années de son règne, bâtit une flotte nombreuse et puissante pour s’assurer que le jour venu, il n’y aurait nul doute sur le contrôle des mers, et qu’aucunes autres arches noires ne viendraient jamais s’implanter sur un autre royaume.

Se distinguant des autres Roi Phénix même dans sa mort, Caradryel le Pacifique fut le premier de nos souverains à nous quitter dans la quiétude de son sommeil, après un règne de six siècles.




Oui, c’était un très grand Roi, et nous l’avons pleuré longtemps. Permet moi de prier Asuryan pour lui, et laisse moi maintenant.



Voilà, prochain chapitre, Tethlis le Tueur (oui, une manière de gouverner radicalement différente....).
Je tenais à signaler quand même que les récits de Krylkok vont au delà du inspirer de l'ancien livre d'armée Haut Elfe.

J'ai celui-ci sous les yeux et c'est plutôt du plagia, les paragraphes sont suivis point à point, chaque texte reprend exactement la même structure, un mot est remplacé par un autre par ci par là, une phrase est remaniée.
Un exemple, le récit de Caledor le Conquérant, page 20 du livre d'armée, je cite une phrase :

Citation :
Publié par Livre d'armée
Quand le messager arriva dans son camp, apportant la nouvelle de son avènement, il dit " pourquoi ?".
Citation :
Publié par Krylkok
Quand le messager trouva Caledor, et lui apprit qu’il était le nouveau Roi Phénix, sa seule question fut « pourquoi ? ».
Des exemples du même genre il y en à chaque paragraphe de ces récits.


Alors, j'ai deux questions.
Quel est l'intérêt de paraphraser le livre d'armée en suivant celui-ci pas à pas, en faisant moins bien que l'original et en rajoutant des fautes d'orthographes un peu partout ?

Je pensais que le plagia n'étais pas toléré sur JoL, pourquoi ces textes sont ils toujours présent ici ?
Citation :
Publié par Le Saint
...
Ayant tous les livres, je confirme c'est du recopiage plus qu'autre chose, mais bon pour ma part ça me gène pas et puis ça fait profiter les JoLiens du BG d'un livre d'Armée qu'on ne trouvera pas dans le commerce (plus édité).
Alors je vais te répondre assez simplement:

dès la première page j'ai mit ceci :

Citation :
Je reprend les informations de l'ancien livre d'armée et je rajoute dans informations de ma mémoire des récits/white dwarf/etc avec ma patte perso.

Bon bien sûr les deux trois premiers textes que j'ai rédigé reprennent beaucoup les infos du livre. Mais rien n'est copié collé.
Donc je suis clair là dessus, c'est de la reprise, avec la source indiqué clairement, je ne revendique rien du tout. Pour certains les informations sont si minces que c'est très difficile d'en parler sans recopier certaines phrases, mais ce n'est pas au point que tu décris tout de même.

Cependant, à partir de Caledor, cela ne s'applique de moins en moins car j'ai atteint mon but: à savoir introduire un personnage qui peut conter son histoire et son point de vue, et donc là ce n'est largement plus comme précédemment. Alors à part les Roi Phénix, Brok et Salendor je te met au défis de retrouver les personnages et bien des évènements dont je parles quelque part .

Le but de ces textes est de permettre de faire connaitre une partie des backround n'étant plus accessible aux gens intéressés, il n'en existe que trois sources: livre d'armée, livre de règle et Withe Dwarf. Quoi qu'il arrive l'histoire se suit comme chez moi.

Et pour l'orthographe, je suis navré mais je ne parviendrait jamais à être exempte de fautes.

edit: ha juste un détail le plagiat c'est du latin plagiarius, ii, celui qui vole l'esclave d'un autre ou vend une personne libre) consiste à s'inspirer d'un modèle que l'on omet délibérément de désigner.
sinon si le staff veut comparer et décider pas de soucis, je leur fournis les textes originaux par mp et ils voient si je les retires.
Je ne vois pourquoi vous en faites tout un foin. Ok c'est plagié mais il le reconnait. Ensuite, gagne-t-il de l'argent sur le plagiat, en reconnaissance ou autre chose... Je ne pense pas.

Donc on va arrêter le cirque ici.
Jme rappelle, sur la section Daoc, y'avait eu un modérateur (ou juste rédacteur? j'ai un doute) qui faisait des plagias s'inspirait de d'autres textes, ca avait mis de l'ambiance.
Je viens de tout lire d'un trait c'est très plaisant. Surtout fort instructif quand on ne connait pas grand chose au BG. Je ne pense pas être le seul ignorant ici donc merci et vivement la suite

HS - Misere
Qui plus est, les livres d'armées récents sont d'une pauvreté affligeante niveau background quand on voit les anciens, donc en faire profiter ceux qui n'ont pas accès aux vieilles versions, sous la forme d'un récit plus personnel, je trouve que c'est une très bonne idée. C'est très loin d'être un copier-coller, et agréable de relire cet historique avec un ton différent que l'original.
J'avais zappé ce post c'est vraiment très intéressant

J'avoue n'avoir jamais aimé les elfes, mon truc ça à toujours été l'histoire du Seigneur Liche Nagash, le Divin ! Trahis par ces immondes rats rampants...
J'aime beaucoup les seigneurs de la Lustrie aussi à la peau verte ^^ mais bon eux le bg est beaucoup plus difficile à résumer si j'ai bonne mémoire

Mais bon ayant arrêté Battle y'a très longtemps, j'avoue avoir perdu beaucoup le BG de vu mais cependant c'est vrai que j'ai ouïe dire (mon frère continue d'y jouer lui) que dans les livres d'armée le côté BG s'est tristement appauvri...
Hors-Sujet.

L'équipe dans son ensemble a bien pris en compte tes remarques et fait le nécessaire. Tu peux donc maintenant dormir sur tes 2 oreilles, le patrimoine de GW et l'intégrité de JOL sont maintenant à l'abri.

Maintenant, tu as déjà été averti de passer ton chemin en attendant que le problème se règle, je t'y invite donc une nouvelle fois, et j'insiste.

- Jack -

Tout simplement excellent, moi qui voulait en savoir un peu plus sur l'histoire des Elfes... (en particulier des Elfes Noirs, mais vous me direz les deux sont très liées )


Merci à toi pour ces bons moments de lecture.
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