[BG] L'avènement d'Aenarion

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Voilà, comme j'ai relut récemment l'histoire des elfes, je me suis dit que pour tout ceux n'ayant pas accès à ces informations, un petit résumé pouvait être intéressant. C'est donc une reprise des informations de l'ancien livre d'armée Hauts Elfes, avec d'autres informations en sus de certains livres et ma touche personnel.
Ces textes sont très largement inspirés des publications GW en particuliers les trois premiers. ILs ne peuvent en aucun cas être considérés comme officiel et n'ont aucun but lucratif.

Je vous souhaite une bonne lecture.


Approche jeune elfe, approche. N’ait aucune crainte d’un vieillard usé par les siècles.
Ainsi, tu veux connaître l’histoire de notre premier et plus grand roi ? Celui qui a vaincu les puissances du chaos et sauvé notre peuple, au prix de la damnation et du déchirement de notre race. Assied toi, et écoute…


C’était il y a 5000 ans. Jusqu’à cette époque, nous étions dirigée par la Reine Eternelle du royaume d’Avelorn. Notre peuple n’avait jamais connu la guerre. Nos lances servaient à la chasse, nos armures à la parade. Nous étions proches de la nature et ignorant des menaces qui allaient nous submerger…

Dans une tempête interminable, ils surgirent de l’océan par vagues incessantes. Les villages côtiers furent les premiers à être ravagés sans résistances. Nos temples les plus sacrés, nos champs et forets immaculés furent maculés du sang de nos frères, de nos femmes, de nos enfants. Les hommes-bêtes semblaient invulnérables, ils traquaient les survivants tel un gibier fragile. Notre peuple ne survivait que dans la fuite. Rares étaient les elfes qui luttèrent pour défendre les derniers lieux sacrés de notre race. Mais c’est dans l’un de ces endroits que le miracle eut lieu…


Aenarion était un homme mystérieux et solitaire déjà bien avant ce drame.
Devant les ravages dont il fut témoin, une folie vacillante naquit en lui. Une folie pure diront certain, dictée par le besoin irraisonné de sauver son peuple à tout prix Il voulait implorer, supplier les dieux de lui venir en aide, de ne pas laisser sa glorieuse race être balayé tel un fétu par les puissances de la ruine.


Alors il traversa son pays en lambeaux, et il rejoint l’un des derniers foyers de la futile résistance de son peuple : le temple d’Asuryan.
Il participa à la défense du sanctuaire assiégé. Chaque jour les cadavres étaient plus nombreux. Morkar, un puissant général du chaos, voulait profaner ce temple lui-même. Il se délectait de la pathétique résistance de ces fragiles êtres condamnés. En offrant à ses dieux impies le sanctuaire le plus sacré des elfes, il était certain de devenir immortel.

Aenarion, lui, pria longtemps devant la flamme sacrée de son dieu, mais jamais il n’obtint de réponse. Il multiplia les offrandes les plus pures qu’il pouvait trouver, il le supplia, en vain… Même Asuryan semblait avoir accepté la mort de son peuple.
Mais un elfe refusait cela ! Abandonnant les suppliques il se redressa face aux flammes sacrés. Abandonnant toute soumission il défia Asuryan, il brandit un poing vengeur et jura sur son âme qu’il offrirait tout pour son peuple, y compris sa vie si c’était ce qu’il fallait pour obtenir l’aide tant désiré.
N’obtenant aucune réponse, il ferma les yeux et, lentement, se laissa tomber dans le brasier surnaturel du temple d’Asuryan. Aussitôt les flammes affamées le dévorèrent avec cruauté. Ses cheveux flambèrent, sa peau se craquela, ses doigts raclèrent inutilement le sol un instant, puis le silence se fit.
Tous le crurent mort. Ils allaient reprendre le combat quand l’impensable eut lieu.


Aenarion n’acceptait pas son sort. Son âme n’avait pas renoncé à sauver son peuple. Avec peine il se redressa et, titubant, il sorti du brasier. Devant ses frères ébahis ses yeux remplirent à nouveau ses orbites, détenteur d’une essence divine, sa peaux devint rayonnante, et ses cheveux repoussèrent aussi gracieux qu’avant. Il était devenu l’Avatar d’Asuryan, le héraut de son dieu. Tous lui obéirent alors immédiatement.

Saisissant sa lance de chasse, il ouvrit les portes du temple et fit face à Morkar et ses monstres. Focalisant toute sa haine, il projeta son arme avec une force impensable pour un mortel. Elle transperça Morkar, puis son porte-étendart pour terminer sa course dans le cou d’un minotaure qui s’affaissa dans un bruit sourd
Devant la horde ébahis, Aenarion descendit les majestueuses marche du temple, jusqu’au cadavre de Morkar pour se saisir de son épée. Hurlant de rage, les hommes-bêtes se jetèrent sur lui, mais cela ne servait à rien, un dieu maniait son bras.
Ses compagnons, voyant un des leurs accomplir un tel carnage retrouvèrent leur courage perdu et sortirent prêter main-forte à leur nouveau champion.
Ce jour là, pour la première fois de leur histoire, les elfes furent les vainqueurs face au Chaos.


De tout les royaumes elfiques, il en est un qui n’était pas encore complètement aux mains de l’ennemi. Celui de Caledor, la patrie des dragons. Son dirigeant portait le même nom que son domaine, et était le plus puissant mage de son temps. Mais surtout, on le surnommait « le dompteur de dragon ».
C’est tout naturellement là que se rendit Aenarion et ses compagnons. Aussitôt qu’il le vit, resplendissant de son aura sacré, Caledor se prosterna devant lui. Son premier cadeau dépassa toutes les espérances d’Aenarion. Ce fut Indraugnir, aîné des dragons, et seigneur de sa race.
Chevauchant ces mythiques créatures, Caledor les mena vers les gigantesques forges de Vaul, qui dès lors ne cessèrent de produire armes et armures pour une armée entière.
Profitant d’une courte période de paix, les forces du chaos se regroupant pour écraser l’insecte qui avait osé s’opposer aux chaos, Caledor prépara son second présent.
Aidé par les plus grands forgerons du dieu Vaul, il créa et enchanta une armure unique dont la robustesse n’avait pas d’égale. La lignée d’Aenarion se la transmettra durant les millénaires suivants, sans que jamais elle ne s’altère.


La victoire du temple était aussi parvenue aux oreilles de nombreux elfes survivants. Ils sortirent alors de leurs cachettes et se mêlèrent aux forces d’Aenarion et de Caledor.
C’était l’armée dont ils avaient besoin : des gens ayant tout perdu, ayant vu leur familles massacré et mutilés, leurs terres ravagé, leurs races réduites presque à néant. Tous étaient prêts à mourir.

Une fois lourdement armées, entraînés et secondés par les puissants princes dragons de Caledor, ils firent face à la horde du chaos. Maintenant ils étaient prêts, maintenant notre peuple voulait se venger.
Aenarion et Indraugnir volèrent de victoire en victoire. Conseillé par Caledor, son plus proche ami, il ne connu jamais la défaite. Ses féroces dragons calcinaient les démons tandis que son infanterie lourdement armée avançait implacablement. Les quatre puissances de la ruine furent tour à tour vaincues, et leurs plus puissants démons bannis pour des siècles.

Notre île connut alors une brève période de paix illusoire. Une période de reconstruction et de joies éphémères. Une période durant laquelle Aenarion fut reçut par Astarielle, la belle Reine Eternelle. De leur union naquirent des jumeaux, Yvraine, qui succèdera à sa mère et un fils vigoureux, Morelion.
Mais le chaos n’avait pas disparut… Tous les présages étaient sombres et cruels. Les femmes mettaient aux mondes des enfants marqué par le chaos, et les animaux semblaient atteint d’un mal ravageur. Le gardien du temple d’Asuryan, ayant le don de voir l’avenir se creva les yeux et se retira dans la solitude et la démence…



Ce qui devait arriver, arriva. Les forces du Chaos revinrent. Mais cette fois elles étaient composées des pires démons que les Quatre avaient put rassembler, et les portails démoniaques en vomissaient des flots ininterrompus. Tandis qu’un démon tombait, quatre franchissaient les portails démoniaques. Pour les elfes en revanche, chaque perte était une tragédie.

Aenarion était toujours invincible, mais il ne pouvait être partout, et même lui commençait à ressentir une terrible lassitude. Parfois ils libéraient leurs terres pour quelques décennies, mais toujours les combats recommençaient, toujours plus de braves tombaient, toujours cette guerre sans fin…

C’est alors que Caledor découvrit de quoi changer le cours de la guerre. Après un siècle de recherche, il réussit à comprendre la nature des portails du chaos, et mieux que tout, il comprit comment les refermer !
Son plan était désespéré : il fallait créer un vortex capable de drainer les puissances magiques hors du monde, en plein cœur des territoires au mains des démons.
Aenarion refusa se plan, le jugeant trop risqué. Il savait que ce conflit était perdu, il savait que son peuple allait mourir, la flamme de ses débuts s’éteignait, il voulait lutter jusqu’au bout plutôt que de tenter une terrible mission suicide.

La dispute de Caledor et d’Aenarion semblait sans fin, quand un messager se présenta dans la tente royal, porteur de sombres nouvelles.
Une troupe d’hommes-bêtes avaient atteints le royaume d’Avelorn, qui était tombé. Astarielle avait périt et ses enfants avaient disparus, mort ou emporté par le Chaos.

Il n’existe pas de mot dans le langage des Asurs pour décrire le chagrin qui submergea Aenarion. C’était la seconde fois qu’il perdait tout, et c’était la foi de trop. Il se retira dans la solitude jusqu’au matin suivant.

Quand il reparut, tous comprirent que sa colère, sa folie et sa détermination ne connaissaient plus de limites. A la consternation de son ami et des troupes présentes, il annonce qu’il se rendait sur l’île Blafarde, retirer l’épée de Khaine…


L’épée de Khaine, de Khaela-Mensha-Khaine, le dieu du meurtre. Le Faiseur de veuves. Un fragment de mort cristallisé, à l’abri des mortelles depuis la création du monde. Une arme de malheur et de damnation. Capable de venir à bout des dieux eux-mêmes.

Il n’écouta pas ses généraux, ses fidèles compagnons, et repoussa Caledor qui se mit sur son chemin. Caledor n’abandonnait pas, il continua d’essayer de le raisonner, en vain. Alors il eut un don, accordé par les dieux elfiques, un don de prophétie unique. Il prédit à Aenarion sa damnation, pour lui et ses descendants, il lui prédit que les elfes seraient condamnés à des siècles de tragédies, et que les dieux l’abandonneraient. Aenarion ne dit mot, enfourcha Indraugnir et disparu dans les brumes.

Nul ne sait grand chose de son périple. Hormis que les dieux, les démons et les mortels furent nombreux à tenter de le détourner de son but. On raconte que les éléments eux-mêmes tentèrent de l’arrêter. On raconte que dans tout le monde connu, les pires présages se manifestèrent. On raconte enfin que le fantôme de sa défunte épouse le supplia de cesser cette folie.

Mais le cœur d’Aenarion ne pouvait plus être touché. Atteignant l’autel maudit de cette île funeste, il retira l’épée sanglante de son autel, scellant son destin et celui de son peuple.



Voilà, mon jeune ami, le début de cette bien triste histoire. Revient demain et je te conterais la suite, et alors, oui alors, tu comprendra mieux quel est le fardeau de notre peuple…




Voilà, désolé pour l'orthographe loin d'être irréprochable.
C'est un essai, donc si cette manière de faire vous à plus je vous transmettrais la suite de l'histoire des rois elfiques.
Et si c'est pas le cas ben je retournes modérer ma partie du forum, et toc!
(critiques bienvenu!!)
J'ai beaucoup aimé le texte et son rythme.

Merci et message subliminal pour Bloodfang ( Non, je n'oublie pas son histoire haha ! ) et toi : A quand les suites ?

Voilà
Je lis ça dès demain, là je suis dans la même situation que Mygollas.

C'est un essai de ta part reprennant les infos du livre d'armée c'est çà? Pas un copier coller du bouquin ?
merci^^

Je reprend les informations de l'ancien livre d'armée et je rajoute dans informations de ma mémoire des récits/white dwarf/etc avec ma patte perso.

Bon bien sûr les deux trois premiers textes que j'ai rédigé reprennent beaucoup les infos du livre. Mais rien n'est copié collé.

J'en posterais un par jour.
Citation :
Publié par Krylkok
merci^^

Je reprend les informations de l'ancien livre d'armée et je rajoute dans informations de ma mémoire des récits/white dwarf/etc avec ma patte perso.

Bon bien sûr les deux trois premiers textes que j'ai rédigé reprennent beaucoup les infos du livre. Mais rien n'est copié collé.

J'en posterais un par jour.
Chapeau ( et pas celui qui est sur le con que j'ai mis en avatar ololz )
J'ai beaucoup aimé aussi

-Les nains condamnés.
-Les humains qui crevent de la peste.
-Et maintenant les ht elfes damnés eternellement.

Il fait bon etre du coté de la destruction
Citation :
Publié par Mygollas
J'ai beaucoup aimé aussi

-Les nains condamnés.
-Les humains qui crevent de la peste.
-Et maintenant les ht elfes damnés eternellement.

Il fait bon etre du coté de la destruction
Bah du coté chaos c'est la même chose, mais la différence c'est qu'ils sont content de l'être *fuit*

Beau texte sinon
Aenarion rencontre son destin
Hop, voilà la suite.
Haa, tu es revenu mon jeune ami, tu veux donc en savoir plus ? Prend place, plus près, voilà.

De retour parmi ses hommes, Aenarion repris le combat avec une sauvagerie et une haine que nul n’aurait cru possible chez un elfe. Les voix démoniaques de son arme maudite avaient une emprise toujours plus forte sur l’élu d’Asuryan. Pire encore, cette soif de sang et de massacres se propagea à son armée toute entière. La haine remplaça la détermination, l’abnégation fit place à la violence, et la cruauté naquit dans le cœur des elfes. La victoire n’était plus suffisante, il fallait faire souffrir son ennemi, le torturer, l’humilier.
Et, toujours à la prou du combat, on retrouvait l’ombre du seigneur des dragons et son cavalier insatiable. Horrifiés, les proches du roi constatèrent que jamais l’arme damnée ne cessait de répandre une traînée de sang frais, comme si elle était dotée d’une vie propre.

Les forces du Chaos furent repoussées une fois encore, si loin cette fois qu’Aenarion conquit les régions hostiles de Nagaryth, au nord d’Ulthuan. Une terre triste et désolée, que le Roi Phénix affectionna bien vite, à tel point qu’il y installa sa cours de plus en plus dépravé.
Dans ce contexte, certains elfes sombrèrent dans l’adoration du Chaos, de Slaanesh en particulier.
Devant pareille traîtrise, la colère d’Aenarion fut sans égale. Apprenant qu’un tel culte avait enlevé plusieurs sorcières et vierges elfes en son propre royaume, notre Roi leva une troupe de ses plus cruels guerriers pour aller purifier son domaine.

Il pénétra seul dans le temple impie, laissant à ses hommes le soin de massacrer les fuyards. On raconte que de nombreux sortilèges jaillirent dans la nuit, que le temple entier n’était plus qu’un brasier incandescent, et que nulle pitié ne fut accordée.
Mais même les plus dépravés des soldats présents furent sidéré de voir leur roi ressortir du temple en flamme au côté d’une femme à la beauté surnaturel. Morathi, la plus belle sorcière du royaume, fut annoncé comme l’unique survivante du culte impie, et comme la futur épouse d’Aenarion…


La stupeur fut grande dans le royaume, car de plus en plus nombreux furent les guerriers à être dégoûtés du comportement de leur souverain. Sen’ardhir, prince de Tiranoc, fut le premier à quitter l’armée du roi, après avoir fait la demande d’être affecté à la défense de sa contrée natal. Bel Athar, mage de grand renom, prétexta qu’il était devenu trop vieux pour les combats après une dispute sanglante avec la sorcière Morathi et retourna lui aussi en combat d’arrière garde. Même Senrir, l’impétueux amiral de la flotte elfique refusa désormais toute invitation émanant de la cours du roi.
Des rumeurs de plus en plus sombres naquirent sur cette cours étrange dominé par Morathi. Les orgies avaient remplacées les banquets, les combats à mort étaient plus prisés que les chants et musiques, les disparitions devenaient de plus en plus courantes et certains parlèrent même de chasses étranges, dont le gibier était composé d’elfes désarmés…
C’est dans ce contexte que Morathi donna un fils à Aenarion, Malekith, qui deviendra avec les millénaires la pire création de notre race. Un enfant immonde élevé dans une atmosphère délétère, ayant pourtant la beauté et la grâce de sa mère.

Devant pareil gâchis, le cœur serré, Caledor le dompteur de dragon décida de quitter l’armée royale avec ses troupes, et de ne plus porter assistance à ces massacres.
Notre Roi, dans sa folie, ressenti ce départ comme une cruel trahison et jura de se venger. De Caledor certes, mais aussi de tout ces traîtres ayant abandonné ses troupes. Il n’en eut cependant pas l’occasion, le Chaos ayant lancé une nouvelle vague de destruction.
Ses troupes n’étaient composées plus que de vétérans à l’esprit aussi tourmenté que lui, qui se plongeaient dans le combat avec une joie sans pareil. Lui même était devenu invincible, ayant mêlé les faveurs d’Asuryan, de Khain et de Vaul.
Nul ne pouvait se dresser sur son chemin, et son dragon était désormais capable de se mesurer aux plus effroyables démons.

Malgré cela tous, hormis le Roi est ses hommes, avaient compris que la défaite n’était qu’une question de temps. Les légions du chaos étaient infinies.


Caledor était un elfe fière et fidèle à sa parole. Nonobstant cela, il décida finalement de désobéir aux ordres d’Aenarion et de lancer son rituel. Il rassembla tout les plus grand sorcier elfes de son temps, et les plus braves des guerriers qu’il put trouver. Bel Athar sorti alors de sa retraite pour se joindre à eux, de même que Sor Ethnyr, grand-père du sage Belannaer. Secrètement ils se mirent en route pour l’île des morts, au cœur du continent d’Ulthuan. Là, ils commencèrent un rituel d’une extraordinaire puissance et complexité. Les vents de magie hurlèrent sous les incantations des mages qui se consumaient par les puissances qu’ils avaient éveillés.
Le choc fut tel que les sombres puissances le ressentir. Ils mirent de côté leurs querelles, et quatre puissants démons majeurs menèrent leurs troupes vers le lieu du rituel. Le Grand Immonde, le Gardien des Secrets et le Duc du Changement présent unir leurs sorciers pour percer les défenses établit par les mages autour de l’île, tandis que les troupes du Buveur de Sang se préparaient pour le carnage.


Aenarion lui-même senti que le rituel avait été lancé. Malgré sa colère, il savait qu’il n’avait pas le choix, et se devait d’aller prêter main forte à Caledor et ses hommes. Il rassembla son ost, rappela tout ses dragons et se mit en route.

Ce combat, mon jeune ami, est entré dans la légende. Imagine toi un champ de bataille dont le ciel est emplis de démons et de dragon furieux. Imagine toi un champ de bataille ou les mages périssent pour avoir trop user de leurs pouvoirs enfin, imagine toi, un colossale vortex magique se formant au cœur de ce champ de bataille, d’une tel force que des monceaux de terres se détachaient du sol. Alors tu te rapprochera de l’idée de ce que fut cette bataille.
Tandis que de funestes démon allaient surgir des flots, pour encercler les troupes d’Aenarion, la flotte elfique de l’amiral Senrir au grand complet se joignit au combat, au coeur d’une mer déchaîné. Leurs balistes fournissant un feu nourris sur les créatures démoniaques, tandis que les guerriers, amiral en tête, luttaient corps et âme pour protéger les machines de guerres.

Les dragons et démons morts s’écrasaient au sol tel des météores sanglants, emportant guerrier et démons dans un même élan, les souffles des fils d’Indraugnir creusaient des cicatrices sanglantes dans les régiments de Khorn tandis que les démons payaient chère chaque mètre pris sur les Asurs.
La furie des elfes était tel que les maîtres mages parvinrent au second stade de leur incantation. Des morceaux entiers de l’île se détachèrent du sol et tourbillonnèrent dans les airs, nouvelles plates-formes d’ou les combats se poursuivaient. La tempête était à son paroxysme, de terribles éclaires foudroyant les démons assez téméraires pour menacer les mages en lévitation au cœur de ce chaos.

Hélas, nos mages aussi payaient le prix fort. Les plus jeunes furent les premiers à se consumer entièrement, transformés en coquille vide ils tombaient dans les flots glacés pour y disparaître à jamais. Ils ne furent bientôt plus qu’une poignée, entourant Caledor, tous endurant les pires souffrances, mais tous conscient que nul abandon n’était possible, les énergies qu’ils avaient éveillé allaient détruire le monde si elles n’étaient pas contenues.
Aenarion se battait tel un dieu de la guerre au cœur du maelstrom, Indraugnir ne cessant de réduire en cendre les démons sur leur chemin. C’est alors qu’il se retrouva face aux quatre terrifiants démons majeurs, rassemblés sur l’un des plateaux tourbillonnants. Il se posa avec son dragon tandis que les démons parlaient entre eux. Ils hésitaient, parlant d’Aenarion comme l’un des leurs, comme leur frère… Mais ils se trompaient. Notre Roi, malgré sa haine, sa damnation, était toujours notre guide, et toujours il resterait un exterminateur de démons. Dans un rugissement de hargne, les combattants chargèrent…

Le premier coup fut pour N’kari, le Gardien des Secrets. La lame de l’épée de Khain lui marquant le front à jamais. C’est depuis ce jour que ce sombre démon de Slaanesh pourchasse les descendant d’Aenarion.
Indraugnir noya les autres démons dans les flammes, qui gémirent de souffrances en se débattant. De ce brasier surgit alors un éclair de sombre magie, provenant du Duc du changement. Notre Roi dévia l’éclair avec son bouclier, mais la puissance du choc le jeta à bas de sa monture.

Tandis que le démon de Khorn se jetait sur Indraugnir pour le terrasser, Aenarion se releva prestement pour faire face au fils de Tzentch. D’un coup puissant, il lui fendit le crâne et le délesta de son bras droit, le renvoyant ainsi dans les limbes.
Surgissant des flammes, le Grand Immonde déversa sa bile méphitique sur notre Roi, qui suffoqua face à ce poison. Cette distraction permis au Gardien des Secrets de le saisir dans ses pinces pour tenter de le sectionner. Asuryan soit loué, son armure tint le coup, mais pas ses côtes, qui se brisèrent les unes après les autres. Mais Aenarion avait déjà affronté bien pire ! Malgré la souffrance, il plongea son arme dans le torse découvert du démon, qui disparut dans un râle de douleur, tandis que l’épée sifflait de contentement.
Se relevant avec peine, il déchira l’estomac tordu du Grand Immonde d’ou s’écoula alors un flot putride d’immondice et de tentacules visqueuses. Le Roi Phénix ne parvenait pas à se défaire des miasmes purulents dans lesquelles il baignait, et les vapeurs lui firent à nouveau tourner la tête. Tandis que le serviteur de Nurgle savourait sa victoire, Aenarion poussa un cri de désespoir vers Indraugnir, toujours au prise avec le démon de Khorn. Le noble dragon se détourna de son combat pour cracher ses flammes purificatrices sur son maître qui, après le brasier d’Asuryan et munis de son armure enchantée, ne craignait nul flamme. En agissant ainsi, en sauvant son maître, il offrit son flanc aux griffes de son cruel adversaire, qui en profita pour lui infliger une blessure mortel.
Indraugnir hurla de douleur, son flanc était déchiré et ses écailles jonchaient le sol déjà humecté par une trop grande quantité de son sang.
Emergeant des flammes, l’âme de son épée jubilant de ces âmes précieuses offertes à son appétit insatiable, Aenarion tituba vers le combat. L’apercevant ainsi affaiblis, Indraugnir eut un regain de fureur et se jeta sur le Buveur de sang. Il ne put cependant empêcher le démon de briser le bras gauche de son maître, ni le coup suivant qui fractura le crâne de notre noble souverain.
Aenarion se laissa choir sur le sol. On raconte qu’à ce moment là, voyant ses derniers hommes périr pour sauver ce monde, les mages se calcinant en psalmodiant les incantations, et les navires de sa flotte continuer à lutter tant contre les démons que contre la furie des éléments, il se rappela le temple d’Asuryan, Morkar et ses premiers combats. Alors, adressant une supplique à nos dieux, il condensa toute la force qu’il pouvait encore appeler à lui, toute la hargne et la puissance qu’il avait encore en lui pour porter un ultime coup que rien n’aurait put arrêter. Quand il ouvrit à nouveau les yeux, le démon gisait à ses pieds, tranché en deux.
Usant de ses dernières ressources, il se hissa sur son dragon. Et tandis que les derniers mages survivants terminaient leurs chants, tandis que les navires elfiques encore capables de naviguer recevaient l’ordre de Senrir, agonisant sur son navire sombrant dans les flots, de s’éloigner du vortex, Indraugnir s’envola avec grande peine hors de la tempête.

En vol, il fut le témoin de la dernière tragédie de cette journée. La tempête se condensa de plus en plus, encerclant les derniers mages et le maelstrom qu’ils avaient crée. Dans un éclair dévastateur l’île entière disparu soudain. Les mages avaient certes contenus les énergies chaotiques, mais ils étaient piégés dans le vortex qu’ils avaient ainsi crée, piégé dans un lieu hors du temps, condamnés à revivre pour l’éternité leur combat face aux démons. Ainsi disparu à jamais Caledor et les plus illustres mages de leurs temps.

Tel une onde de choc, la puissance du chaos se retira du monde, laissant les démons périr en un instant dans tout le royaume elfe.
Aenarion se retrouva lui aussi privé d’une grande partie des maigres forces dont il disposait encore, en même temps que de sa démence et de sa haine. Alors, il dirigea son vieux compagnon vers l’Ile Blafarde, d’ou venait l’épée maudite.

Durant tout son trajet, l’épée tenta de le convaincre de la garder prés de lui. Elle lui promit de le guérir, de remplacer le départ de la grâce d’Asuryan par celle de Khaine, de faire de lui le souverain de ce monde.
Mais la noblesse avait à nouveau remplis le cœur de notre souverain. Indraugnir, le seigneur des dragons, atteignit enfin l’île maudite. Il se laissa choir sur le sol, eut un regard ému pour son maître, et dans un dernier rugissement de défis, rendis l’âme.

Aenarion se traîna jusqu’à l’autel, ignorant les extrêmes promesses de l’épée. Il usa des ultimes ressources dont il disposait pour enfoncer l’arme dans la pierre, si profondément que jamais plus elle ne puisse être utilisée.

Alors, on raconte qu’il rampa jusqu’à son vieux compagnon, et qu’une fois appuyé sur son ventre encore chaud, il rendit son âme à Asuryan, reposant pour l’éternité près de celui qui fut son compagnon durant près de quatre-vingts longues années de conflits.


Voici, mon jeune ami, la fin de notre premier et plus grand Roi.

Si tu le désires revient un autre jour pour l’histoire de ses successeurs, mais pour l’heure laisse moi. Il me faut prier.




Voilà voilà, peut-être le reste de l'histoire des Rois Phénix dans quelques jours.
Citation :
Publié par Aiish ][ Reb
(petite parenthèse, Tyrion portant actuellement l'amure d'Aenarion, qui l'a retrouvée ? petit trou de mémoire, et j'ai plus mes livres d'armées )
Tethlis le tueur, sixième roi phénix, qui donna l'armure à Auaralion, arrière petit fils de Morelion, le fils qu'Aenarion avait eu avec Astarielle. Juste après, l'histoire de Tethlis devient floue mais je laisse Krylkok vous la narrer quand il en arrivera à cette période.
Citation :
Publié par Caldhriel
Tethlis le tueur, sixième roi phénix, qui donna l'armure à Auaralion, arrière petit fils de Morelion, le fils qu'Aenarion avait eu avec Astarielle. Juste après, l'histoire de Tethlis devient floue mais je laisse Krylkok vous la narrer quand il en arrivera à cette période.
C'est tout à fait ça . Malekith, malgré ses recherches, ne remis jamais la main dessus. Mais maintenant elle fait partie de l'héritage elfique.

(Bel Shanaar ce sera soit pour cette nuit soit pour demain soir)
Excellente compilation, bravo, et très divertissante à lire. Merci !

(hum, mes archives de ma cité temple parlent tout de même de l'aide des anciennes grenouilles du haut de leur pyramide pour l'accomplissement du rituel, à l'époque jadis, notre pauvre Lustrie était aussi assaillie par les hordes déchaînées du chaos... En même temps qui qu'a cassé les portails hein... comme disent les marchands mercenaires "Tu l'pètes tu l'paies !")
Tres interéssant, j'ai le dernier livre d'armées des haut elfes, il n'en parle pas du tout de la 1ere invasion du chaos. (ou à peine).

Thx
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