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Votre expérience personnel avec la relation MMORPG/Cours
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Question numero 1
Est ce que si tu arretais demain les mmorpg, tu aimerais davantage l'ecole? |
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Prophète
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j'ai trouvé ça d'interessant ya qq points communs avec toi, j'ai halluciné en le lisant :
Le cas le plus dramatique, et malheureusement le plus fréquent, est bien celui de l'enfant doué qui a été en échec scolaire et qui n'a jamais pu remonter la pente. Cet échec vient insidieusement durant le parcours scolaire classique de l'enfant doué : dans le Primaire il n'a pas eu besoin de travailler, il écoute à peine la maîtresse, qui a dû répéter dix fois la même chose, il lui suffit d'une seule fois pour comprendre la leçon et pour la retenir, il lit ses livres à toute vitesse et sa mémoire, qui fonctionne à la perfection, lui permet de répéter mot à mot une leçon juste parcourue. Il ne cherche pas à être le premier, il lui suffit de se maintenir à un niveau de réussite satisfaisant, sans fournir le moindre effort. Abusé par sa facilité, l'enfant doué ne voit pas venir les premières difficultés : dès la 6ème, des failles apparaissent, mais on les pense accidentelles et on ne cherche pas à aider cet enfant brillant, en 5ème, les failles s'élargissent et en 4ème, c'est l'effondrement. Pour éviter cette chute dramatique, il faut donner à l'enfant des méthodes de travail dès les premiers signes de désarroi. L'optimisme n'est pas de mise en pareil cas. Pour l'enfant doué, il s'agit d'une catastrophe, qui le frappe de stupeur : il lui semble être la victime d'un maléfice qui le rend impuissant, ce serait comme une maladie foudroyante, qui l'aurait atteint brutalement, le laissant privé de dons ; il possédait un trésor et il ne lui reste qu'un peu de poussière sur les doigts, sans qu'il sache comment cet or s'est transformé et surtout sans comprendre comment il aurait dû agir pour le garder ; ce choc le laisse dans un état de désespoir absolu. Comme il n'a jamais acquis la moindre technique de travail, qui lui aurait permis de surmonter les premières difficultés, il plonge, sans pouvoir se rattraper ; il peut lire dix fois une leçon, ou même vingt fois, il ne la retient pas, parce qu'il ne sait pas comment procéder, et on le voit rester des heures devant son livre ouvert, rêvant en apparence, luttant en fait contre un effroi glacial, puisque sa mémoire si bonne a disparu. Il est pétrifié d'horreur, épouvanté, il ne sait comment réagir et il en ressent une douleur tellement intense, insupportable, qu'il commence déjà à en refouler les symptômes ; afin d'apaiser cette souffrance intolérable, il va s'appliquer à s'accommoder de son nouvel état, il va bien lui falloir vivre avec cette sorte de paralysie, mais il ne veut pas savoir comment c'est arrivé, il va s'empresser d'oublier ce moment où ses espoirs se sont fracassés, où ses rêves d'avenir ont sombré pour toujours. Il peut même affecter l'indifférence ou bien reconnaître qu'il en est responsable, pour ne pas perdre la face, il en rajoute ; "l'école, ce n'est pas mon truc !", afin de masquer sa terreur et son abattement. Il bascule dans un néant grisâtre où il va devoir vivre désormais, loin des rêveries éclatantes qui l'avaient accompagné jusque là. On peut penser que certains ne se sont jamais remis du choc éprouvé à ce moment et ils vivent comme en surface d'eux-mêmes, préférant ne pas se pencher sur leur propre histoire, comme s'ils avaient glissé dans un gouffre aux parois trop lisses, impossibles à remonter ; mieux vaut se désoler dans ce fond embourbé, plutôt que de tenter une sortie, il n'y a pas d'issue et on retombera, encore plus endolori qu'avant, à cause de l'étincelle d'espoir qui avait fugitivement brillé tout là-haut. Oublier cette chute, essayer de la rationaliser, chercher des compensations, toutes réactions logiques, mais de peu d'effet sur une telle atteinte de soi. Dès ce moment, cette image devient si mauvaise, si négative, qu'il n'est plus possible de la reconstruire aisément. Il faudrait beaucoup d'amour et d'attention pour retrouver la trace de l'enfant d'autrefois, si vif et si imaginatif. Quand on évoque le devenir particulièrement dramatique des enfants doués, adonnés ensuite à la violence, à la difficulté de vivre, adoptant des conduites extrêmes, il s'agit souvent de ceux qui ont connu un tel parcours. Très vite après ses premières mauvaises notes, il pense que c'était son destin, que sa chance a tourné, et il préfère ne pas savoir ce qu'il est devenu. Il entend encore et encore les paroles qui le définissaient et qu'on lui répétait : "paresseux, tu ne t'intéresses à rien, tu es méchant, puisque tu fais de la peine à tes parents, et d'ailleurs, tu peux avoir de bonnes notes quand tu veux bien, tu refuses de travailler, on se demande ce que tu as dans la tête et tu es menteur en plus ..." quand il s'efforce de dissimuler le plus longtemps possible ses notes honteuses. L'échec scolaire empoisonne littéralement la vie des familles et on a tendance à en rendre totalement responsable l'adolescent en échec, comme s'il avait délibérément choisi cette voie, au point qu'il finit lui-même par le croire. Ce serait pour ne pas faire mentir ces voix, si pleines d'autorité, de savoir et d'un jugement si sûr, que l'adulte qu'il est devenu se saborde subtilement ; il ne saisit pas les perches qu'on lui tend, il laisse passer les occasions, au dernier moment il s'esquive, il manque un rendez-vous, l'heure d'un examen, avec de fausses bonnes raisons, mais il ne peut supporter l'idée de devoir affronter à nouveau une épreuve, où sa "nullité" apparaîtra. Pour éviter de s'entendre dire : "vous avez bien de l'audace, dans votre situation, de songer à vous présenter pour ce poste, pour cet examen, pour ces cours, vous ne vous rendez pas compte de votre niveau ...", mieux vaut rester en retrait, se terrer et se montrer décevant pour ceux qui tentent de l'aider. Cette aide ne peut être efficace que si l'on commence par retrouver la trace du choc premier, trace tellement enfouie, oubliée et niée qu'il est ardu de la détecter, il faut ensuite démonter les mécanismes qui ont entraîné cet échec et faire remonter à la mémoire l'image plus flatteuse du bon élève d'autrefois. http://gappesm.net/Ressources/AddaEn...onreconnus.htm le début et la suite c'est la mais lit tout au début c'est pas le cas du surdoué qui tombe mais celui du surdoué qui s'est un peu battu pour pas crever Soit tu te reconnais, soit tu te reconnais pas mais jpense connaitre la réponse ![]() |
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Pour avoir une vie modeste, il faut au minimum le bac de toute façon, donc vas au moins jusque là.
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Prophète
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Tu verras ça en philosophie l'année prochaine
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Prophète
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nan je referais jamais une term alors que j'ai retapé la 1ere hein, je te parle pas de la honte ultime jprefere aller sous les ponts et crever de froid
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lokalbassaggression |
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Que des trucs qui n'arrivent pas si on a le bac. Et quelques années derrière. Et la tête sur les épaules
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