Euh, pour commencer, même si les MPs que tu nous montre sont réels, jusqu'à décision contraire (exception de vérité), ça reste de la diffamation que de les diffuser.
Plus au fond, concernant la divulgation de correspondance privée, la loi est très claire (code pénal) :
Article 226-22
(Ordonnance nº 2000-916 du 19 septembre 2000 art. 3 Journal Officiel du 22 septembre 2000 en vigueur le 1er janvier 2002)
(Loi nº 2004-801 du 6 août 2004 art. 14 Journal Officiel du 7 août 2004)
Le fait, par toute personne qui a recueilli, à l'occasion de leur enregistrement, de leur classement, de leur transmission ou d'une autre forme de traitement, des données à caractère personnel dont la divulgation aurait pour effet de porter atteinte à la considération de l'intéressé ou à l'intimité de sa vie privée, de porter, sans autorisation de l'intéressé, ces données à la connaissance d'un tiers qui n'a pas qualité pour les recevoir est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 300 000 Euros d'amende.
La divulgation prévue à l'alinéa précédent est punie de trois ans d'emprisonnement et de 100 000 Euros d'amende lorsqu'elle a été commise par imprudence ou négligence.
Dans les cas prévus aux deux alinéas précédents, la poursuite ne peut être exercée que sur plainte de la victime, de son représentant légal ou de ses ayants droit.
(désolé, JOL n'aime pas les alinéas, j'ai sauté des lignes à la place)
Sur JOL, la loi l'emporte bien entendu sur la charte, donc arrêtons de jouer les positivistes des netiquettes et regardons un peu plus haut que JOL.
J'ajoute que la jurisprudence compte bien entendu internet quand elle parle des "télécommunications" (TGI Paris, 2 nov. 2000 : D. 2000 IR.286).
Concernant la "correspondance", on parle de lettres, de messages, ou de plis fermés et ouverts. La relation de correspondance est caractérisée dés lors que le contenu qu'elle véhicule est exclusivement destiné par une personne dénommée à une autre également individualisée (contrairement aux messages mis à la disposition du public). L'envoi de messages électroniques de personne à personne constitue de la correspondance privée. (même jugement que le précédent : pour avoir tout le texte, mêmes références).
Etc.
Bref, tu n'as absolument pas le droit de divulguer tes MPs, que ce soit selon le texte (226-22 du code pénal) ou la jurisprudence (qui va dans le sens d'inclure les MPs sur JOL dans le cadre de correspondances privées).
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