études d' Histoire

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Publié par popoyopo
Attention, je parle des cursus LETTRES là (sciences humaines, langues, lettres). Parce qu'en droit, en économie et en médecine, il y a aussi des agrégations et des doctorats, mais ça n'a pas la même structure. Par exemple, je crois qu'en droit, l'agrégation se passe après le doctorat.
En effet, étant donné que les cours de droit sont principalement donné en université (ni au collège, ni au lycée), il faut obligatoirement être docteur pour pouvoir prétendre à une place pour donner des cours magistraux en amphi. Plus précisément, il y a deux moyens pour pouvoir devenir chercheur et donner des cours magistraux en université, réussir le concours de maître conférencier ou obtenir le titre de professeur.

Le premier consiste après avoir ton doctorat de tenter le concours de maître conférencier et ainsi trouver une place en tant que maître de conf' en université (bon bien sûr encore une fois, les relations aident à trouver plus facilement une place).

Le deuxième étant de devenir professeur de droit. Il y a deux moyens pour devenir professeur, soit il est directement décerné aux jeunes docteurs qui ont fait une thèse brillante (ce qui est assez rare). L'autre moyen (plus courant) est de passer l'agreg de droit composé si mes souvenirs sont bons de 3 épreuves (dont la fameuse de 24h ). L'avantage du titre de professeur comparé à celui de maître conférencier, tu auras une place "à vie" (et accessoirement ton nom sera graver dans le marbre de l'université où tu travailles ) et il me semble que tu peux siéger dans le conseil de fac sans passer par les élections.

en prépa oui faut etre volontaire,
me rappel de mes prof de math en sup et spé, rien que avec notre classe ils étaient deja en heure sup lol
on fait la demande pour enseigner en prépa et apres faut etre bon (les prof je parle) pour y rester car il y va de la réputation de l'ecole.

pour enseigner a l'université l'agreg est pas obligatoire si on a un doctorat, ca me ferait bien chier vu que je vise que le doctorat.
par contre un agrégé peu enseigner, j'ai qq prof agrégé la mais ils sont aussi ingénieur donc bac+5 (mais 90% de mes prof sont docteur, et l'année prochaine il me semble que j'aurais que des docteurs dans mon master)
La licence d'Histoire est intéressante et n'est pas bateau : ce n'est pas le nombre d'heures de cours qui fait la valeur ou la difficulté, bien au contraire. Peu d'heures de cours, ça veut dire peu de crédits de l'université donc des amphi qui débordent, des TD à 80, et une somme de travail personnel importante : c'est l'antithèse du lycée où on te prend par la main et où l'on t'encadre jusqu'à l'étouffement.

Pour les débouchés c'est très simple, y en a deux comme dit précédemment, le CAPES ou l'agrégation (vois les taux de réussite aux concours et saute du pont ensuite), et la recherche. Pour la recherche, je cite à peu près une conversation que j'avais eu avec un prof qui m'avait fait passer un oral en licence :
- alors vous pensez faire quoi l'an prochain ?
- eh bien une maîtrise d'anthropologie historique sur ceci que j'ai déjà entamée à vrai dire, et puis en parallèle ou l'année suivante un capes, pour assurer mes arrières, mais bon plutôt de la recherche à vrai dire
- ah c'est bien oui la recherche oui. Dites moi, vous connaissez des gens du Collège de France ?
- euh ben je travaille sur Veyne actuellement oui, et puis j'ai lu des trucs de untel, untel...
- non mais vous en connaissez personnellement ?
- hmm je prend pas le thé chaque week end chez LeviStrauss non pourquoi ?
- alors laissez tomber. Si vous ne fréquentez pas le Collège de France, vous ne publierez pas un tome chez un éditeur à partir de votre thèse - si tant est que ce soit un sujet porteur - parce que les éditeurs publient à partir de ce que le Collège leur dit.
- donc pas de lèche, pas d'avenir c'est ça ?
- voilà vous avez tout compris. Si vous n'êtes pas prêt à vous avilir, vous ferez votre thèse, vous la poserez sur la cheminée, et puis vous pourrez aller servir des cafés et des demis ensuite.
Au final, ça s'est avéré vrai, pour moi comme pour tous les gens que j'ai pu connaître

Bref la fac d'Histoire c'est très bien, c'est passionnant, c'est très formateur intellectuellement, mais ça va pas plus loin. Si tu veux manger, tu vas ailleurs. Le seul intérêt, outre la satisfaction qu'elle procure, c'est le fait que pour des raisons un peu idiotes, c'est encore un diplôme d'Histoire qui a le plus de gueule quand on passe un oral de concours, et donc on passe de façon complètement illégitime pour plus brillant que son voisin. Et en plus, ça permet de briller dans les salons
Citation :
Publié par Lagoon
Je te corrigerais juste pour une chose popoyopo, c'est que de nombreux profs de prépas n'ont pas de doctorat, et pas spécialement d'appuis. Les places en prépas sont donnés de la même manière que les places de lycées. C'est-a-dire la place a l'agrégation.

Ainsi de nombreux profs de prépas actuels n'ont fait qu'un ou deux ans en lycée avant d'arriver directement en prépa suite a une excellente place a l'agrégation. Ou encore d'autres qui ont eu leurs places avec l'ancienneté sans être exceptionnellement classé a l'agrégation. Bref le doctorat est inutile ici, seule la place au concours compte.
Ben malheureusement, le rang au concours n'est pas le plus déterminant. Elle n'est même plus déterminante pour le choix des postes. Avant oui : le premier choisissait ce qu'il voulait, le dernier prenait ce qui restait. Mais ça n'est plus ainsi depuis bien longtemps (c'est toujours le cas dans certains concours, notamment dans l'armée, à Saint Cyr).
Dans la pratique, oui, il faut une agrégation, et de préférence à une bonne place (mais c'est plus une question de "réputation" qu'autre chose).
Dans la pratique aussi, la plupart des profs de prépa sont quand même docteurs dans leur discipline (enfin, en prépa littéraire). En tout cas, tous mes collègues de prépa (enfin, qui enseignent en prépa, eux) sont titulaires d'un doctorat.
Enfin, il faut des "réseaux", des amitiés et des appuis, et surtout, surtout ... beaucoup de patience, parce qu'un statut de professeur de chaire supérieure, c'est quand même sacrément bien, et c'est très demandé.
Pourquoi choisir histoire et pourquoi ne pas choisir histoire...

1.
S'il a une passion pour cette matière qu'il fonce, de toute façon ce qu'il aura appris lui servira toujours car au pire L'histoire prépare très bien aux concours car elle offre une ouverture en culture générale.
Pour ce qui disent que en histoire on se contente de s'affilier a une école historique... je dirais que les prof nous offre un éventail de courant de pensées et C'est a l'élève de faire son choix.
J'avais un prof qui luttait corps et âme contre l'historiographie républicaine.
Resultat: je ne suis pas devenu royaliste mais j'ai un peu moins laisser de coté les auteurs de droite... (je vous jure des fois c'est pas facile de lire des livres ou on est pas en accort avec l'auteur du début a la fin, mais le fait est que l'histoire elle est faite de ça aussi)
Ensuite il veut devenir historien... s'il en a vraiment envie et qu'il bosse et surtout qu'il sait bosser,et bien il y parviendra. Et puis les personnes bien pensantes qui se font du soucis pour lui faut savoir les laisser de coté, C'est LUI qui va faire des études, c'est LUI qui va passer les exams.
Ensuite pour ce qui est des heures de cours, en effet on en a moins que les autres... pourquoi? et bien un exposé oral de 30 minutes pour chaque matière a préparer dans son semestres, plus les cours de géo devenu obligatoire en Licence (Licence reforme), Bref si on on se contente des heures de cours... bah on se plante ou on fini par se planter.
Pour les histoire de piston,chacun fait comme il veux,certain utilise ça d'autre non, et ceux qui ne l'utilisent pas sans sorte aussi bien surtout s'ils le méritent. C'est pas non plus une filière corrompue.


2.

Si on a pas d'objectif, L'histoire ne débouche sur rien...
Alors mieux vaut en trouver un, par exemple devenir historien chercheur.. ok C'est dur mais si c'est ça qu'il veut faire qu'il fonce et qu'il se donne les moyen de réussir, d'autre l'ont fait avant lui c'est donc pas impossible, On peut aussi tenter les concours pour devenir archivistes, sinon il y a la voix de l'enseignement, alors soit professeur des collèges ou lycée(CAPES OU CAFEP), soit professeur des écoles (IUFM).
Il y a aussi l'enseignement a l'étranger toussa.
Donc en gros mieux vaut a voir un projet, mais comme dit plus haut l'avantage de l'histoire c'est que ça offre une bonne culture G pour passer les concours administratif toussa.

Voila.
Citation :
Publié par anygan
pour enseigner a l'université l'agreg est pas obligatoire si on a un doctorat, ca me ferait bien chier vu que je vise que le doctorat.
par contre un agrégé peu enseigner, j'ai qq prof agrégé la mais ils sont aussi ingénieur donc bac+5 (mais 90% de mes prof sont docteur, et l'année prochaine il me semble que j'aurais que des docteurs dans mon master)
Alors ça c'est en science, parce qu'en cursus Lettres, c'est tout simplement impossible d'enseigner à la Fac sans une agrégation et un doctorat. Et aussi de bons appuis.
Citation :
Publié par Datian
Pour les débouchés c'est très simple, y en a deux comme dit précédemment, le CAPES ou l'agrégation (vois les taux de réussite aux concours et saute du pont ensuite), et la recherche. Pour la recherche, je cite à peu près une conversation que j'avais eu avec un prof qui m'avait fait passer un oral en licence :
- alors vous pensez faire quoi l'an prochain ?
- eh bien une maîtrise d'anthropologie historique sur ceci que j'ai déjà entamée à vrai dire, et puis en parallèle ou l'année suivante un capes, pour assurer mes arrières, mais bon plutôt de la recherche à vrai dire
- ah c'est bien oui la recherche oui. Dites moi, vous connaissez des gens du Collège de France ?
- euh ben je travaille sur Veyne actuellement oui, et puis j'ai lu des trucs de untel, untel...
- non mais vous en connaissez personnellement ?
- hmm je prend pas le thé chaque week end chez LeviStrauss non pourquoi ?
- alors laissez tomber. Si vous ne fréquentez pas le Collège de France, vous ne publierez pas un tome chez un éditeur à partir de votre thèse - si tant est que ce soit un sujet porteur - parce que les éditeurs publient à partir de ce que le Collège leur dit.
- donc pas de lèche, pas d'avenir c'est ça ?
- voilà vous avez tout compris. Si vous n'êtes pas prêt à vous avilir, vous ferez votre thèse, vous la poserez sur la cheminée, et puis vous pourrez aller servir des cafés et des demis ensuite.
Au final, ça s'est avéré vrai, pour moi comme pour tous les gens que j'ai pu connaître

Bref la fac d'Histoire c'est très bien, c'est passionnant, c'est très formateur intellectuellement, mais ça va pas plus loin. Si tu veux manger, tu vas ailleurs. Le seul intérêt, outre la satisfaction qu'elle procure, c'est le fait que pour des raisons un peu idiotes, c'est encore un diplôme d'Histoire qui a le plus de gueule quand on passe un oral de concours, et donc on passe de façon complètement illégitime pour plus brillant que son voisin. Et en plus, ça permet de briller dans les salons
C'est un peu caricatural, mais c'est un bon résumé de la réalité.
Citation :
Publié par Trottinious
Pour les histoire de piston,chacun fait comme il veux,certain utilise ça d'autre non, et ceux qui ne l'utilisent pas sans sorte aussi bien surtout s'ils le méritent. C'est pas non plus une filière corrompue.
Il n'est pas question de corruption, il est juste question d'usages universitaires.
On n'entre pas à la Fac comme ça. Il faut des recommandations, et donc, il faut être dans les petits papiers des uns et des autres, être bien vu, et bien sûr, avoir du talent. Car personne ne se mouillera pour un gros lourd qui ne sait que cirer les pompes.

Il faut quand même se rendre compte que le milieu universitaire parisien est un petit monde ou tout le monde se connaît, ou tout le monde dit des choses plus ou moins aimables sur tous les autres, ou une réputation se fait vite ou se défait aussi vite.

A mes yeux, le milieu universitaire parisien est un peu la société de cours qu'on peut entr'apercevoir dans le film "ridicule".

C'est quand même un monde hyper élitiste, qui se cache sous des apparences bien pensantes, et très fermé.

Imaginer que le talent individuel peut tout faire, je crois que c'est faire une énorme erreur.

Comme le disait mon prof de maîtrise et de DEA, "il y a des règles du jeu. Il s'agit de les connaître, et de les maîtriser pour pouvoir avancer."

C'est un jeu, rien qu'un jeu, mais il faut en connaître les règles, et ne pas se tromper de jeu.
La cause de tout cela (sans lèche pas d'avenir) ce n'est pas uniquement le mandarinat. Enfin, ça l'est à 80% mais bon...

Le problème c'est que l'université ne manque pas de gens talentueux. Des thèses brillantes sur des sujets riches et porteurs, il en sort une pléthore chaque année. Quand on a 25 jeunes docteurs susceptibles de prendre tel poste, qui sortent la même année un travail extraordinaire, avec en parallèle plein d'articles, d'interventions en colloque, sans la moindre bourde ni maladresse, que faire ? D'abord, regarder qui a dirigé les recherches, si les individus sont présents autour de la table. Ensuite, regarder qui connaît qui dans ceux autour de la table. Donc la part relations entre en jeu, et à talent égal (et du talent, y en a plein) c'est celui qui lèche le mieux qui tire son épingle du jeu
Cool
On peut aussi faire de l'Histoire par passion (einh trotti ) et puis décider de faire prof des écoles... c'est ce que je fais: maîtrise d'H médié, IUFM... je peux faire découvrir l'Histoire à des enfants, j'ai l'impression d'être utile, et en plus ça me laisse du temps pour vivre ma passion à fond à coté (recherche, articles, reconstitution).
Je pense avoir trouvé un compromis qui me va.

Toutefois, il faut être réaliste: a part l'enseignement ou potentiellement une école de journaliste, en Histoire y'a pas gavé de débouché
C'est bien de vouloir prévenir des difficultés toussa... mais faut pas décourager les gens non plus.
Du piston c'est clair qu'il y en a mais si vraiment il a envie de faire ça, et bien qu'il le fasse et qu'il aille jusqu'au bout... Si C'est sa passion et bien qu'il la vive. Et comme dit Deva bah au pire si il se plante il aura des solutions alternatives. Voilà



@Deva:Ce que tu résumes bien mon pavé de 45 lignes...
Personnellement, je ne cherche à décourager personne. Mais je cherche à éviter si je le peux d'envoyer quelqu'un dans une voie sans issue qui amènera plus de frustrations que de satisfactions.

L'Histoire est passionnante, et j'ai aimé mes études et mes concours au plus haut point, parce que j'y ai eu une satisfaction intellectuelle immense.

Mais au delà de la passion et de l'intérêt qu'on a pour une matière, il y a aussi un moment où le débouché professionnel se pose, et là c'est une autre discussion.

On ne fait des études que pour son plaisir, on en fait aussi pour avoir un boulot.

Or pour avoir un boulot, dans cette branche, on passe par des concours : il n'y a pas le choix. Et ces concours sont parmi les plus sélectifs de France. Et là, il ne s'agit plus de passion, mais de réalisme et de projet professionnel. Et le talent ou le plaisir ne suffisent plus. A mon grand regret d'ailleurs.

Il s'agit juste de savoir dans quoi on s'engage, et quelles sont les règles du jeu pour réussir dans la voie qu'on a choisi.
Citation :
Publié par popoyopo
Alors ça c'est en science, parce qu'en cursus Lettres, c'est tout simplement impossible d'enseigner à la Fac sans une agrégation et un doctorat. Et aussi de bons appuis.

Non, non, je t'assures. Je connais quelqu'un qui enseigne en premier cycle à l'Université (chargé de TD, et on lui a proposé plusieurs CM) avec un CAPES et une agreg seulement.
oui, mais il est peut être en monitorat. Ce qui supposerait qu'il soit en train de faire sa thèse.

Ou alors il est sur un créneau très précis qui lui permet ce genre de chose. Mais théoriquement et pratiquement, ça n'est pas la norme.
Je passe en deuxième année d'histoire a Bordeaux 3. Tu as peut être pas mal de temps libre, mais il y a des périodes assez chargées quand même, comme pendant les préparations d'exposés ou révision de devoir. Mais entre ca tu peux te contenter d'assister a 12H de cours environ en te prenant une après midi de plus pour faire des fiches et revoir le travail de la semaine. Sachant qu'il faut sans forcer 5h pour préparer ses TD de la semaine. Tu peux t'en tirer avec 20h de travail par semaine, ca te laisse le temps d'avoir des activités en dehors de la fac, c'est plutôt bien de pouvoir profiter de la vie =)
après c'est sur faut vraiment aimer l'histoire, car des cours sur l'économie des colonies françaises au 18eme siècle, avec notamment le spécial cours de 3H sur la pêche à la morue a terre neuve, il faut s'accrocher parfois. Mais en général c'est plutôt intéressant, surtout l'histoire contemporaine pour ma part.
Au niveau des débouchés, faut pas croire non plus qu'une licence ca sert a rien, tu peux passer tous les concours de l'administration ou de professorat , pour finir fonctionnaire et glander toute ta vie après tes 3 années de préparation de glandage à la fac =)
Eh puis, résumer les débouchés d'Histoire à la simple fonction professorale, c'est un peu fort. Je reconnais que la majorité des historiens sortant d'une Licence tenteront les concours d'IUFM, CAPES et Agrégation mais il reste un large panel de métiers divers et passionnants d'accessible. Il suffit pour cela de bien choisir ses options, de cibler ses stages ET d'avoir une motivation béton, voire des actions à Lourdes.

Dans le désordre et de façon non-exhaustive : le journalisme et l'information (documentaliste), les métiers du livre et de l'édition, le patrimoine et à un niveau plus large, la culture, certains postes de l'administration, pourquoi pas le cinéma, la pub (coupler avec un autre cursus, sans doute), etc.
Moi, je me suis réorienté en histoire en février (après avoir fui l'IUT GEA que je détestais) pour tester l'histoire, plutôt que de glander en GEA les derniers mois.

Et j'ai bien apprécié

En septembre, je recommence donc mon année (parce que bon, avec la réorientation c'est pas facile, j'ai des rattrapages dans quelques jours, mais bon ).
En tout cas, certes il y a un taux horaire faible (18 heures je crois, en tout cas l'année dernière), mais si tu veux réussir (pas comme moi quoi ), c'est sur qu'il faut énormément lire, ce à quoi je n'étais pas habitué, mais finalement, je commence à le devenir
Donc moi j'espère que l'année qui va commencer va bien se passer, sinon

Pour les débouchés, c'est sur que c'est la galère. Mon objectif actuel, c'est l'enseignement, mais je verrai bien comment ça se passera.

j'ai changé de stratégie pour l'avenir : j'avais choisi GEA pour les débouchés, occultant trop le fait que je n'aimais ni la compta ni la gestion . Alors maintenant, je me dirige vers des études susceptibles de m'intéresser (pour éviter d'avoir envie de me pendre tous les matins). Quand on est intéressé, on a plus de chances de réussir...

Par contre, si je réussis pas l'année prochaine, je suis dans le caca.² Et c'est pas surpuissant²
Citation :
Publié par Elmar
Eh puis, résumer les débouchés d'Histoire à la simple fonction professorale, c'est un peu fort. Je reconnais que la majorité des historiens sortant d'une Licence tenteront les concours d'IUFM, CAPES et Agrégation mais il reste un large panel de métiers divers et passionnants d'accessible. Il suffit pour cela de bien choisir ses options, de cibler ses stages ET d'avoir une motivation béton, voire des actions à Lourdes.

Dans le désordre et de façon non-exhaustive : le journalisme et l'information (documentaliste), les métiers du livre et de l'édition, le patrimoine et à un niveau plus large, la culture, certains postes de l'administration, pourquoi pas le cinéma, la pub (coupler avec un autre cursus, sans doute), etc.
Tu as oublié le principale, des pistons.

Car tout ce qui touche au journalisme, à l'édition, au cinéma, etc... il faut avoir certaines relations pour... faciliter à trouver un boulot. Pour les postes administratif, je suis assez perplexe mais pourquoi pas.
Citation :
Publié par Borzag Brown
Non, non, je t'assures. Je connais quelqu'un qui enseigne en premier cycle à l'Université (chargé de TD, et on lui a proposé plusieurs CM) avec un CAPES et une agreg seulement.
Officiellement, tu peux être chargé de TD à la maîtrise.
C'est rien du tout chargé de TD.

Donc, je le répète, officiellement. Un Bac+4/maîtrise peut être chargé de TD.
Maintenant, ils ne sont que très très rarement prit puisqu'on leur préfère les thésards.

Sinon les études, surtout en Histoire, c'est un peu comme les classes de certains RPG console.

Si tu mélanges deux classes, ça donnera une troisième classe "spéciale".

Les études c'est pareil.

Je vais donner un job au hasard.

Négociateur/conservateur de Musée.

Bah si le type à un très bon cursus en histoire de l'Art (donc Ecole du Louvre) et qu'il a une licence commerce par exemple, voire plus, ça le spécialisera encore plus pour ce métier là.

Ce n'était qu'un exemple non exhaustif afin de cerner le truc.

Si mes projets de création d'entreprise foirent, je ferais un cursus histoire aussi.

Sûrement Le Doctorat d'Histoire et à côté une licence en anglais, afin d'être prof aux U.S.A. en médiévale.
Citation :
Publié par Lyrian Rakar
Officiellement, tu peux être chargé de TD à la maîtrise.
C'est rien du tout chargé de TD.
Statuts et fonction ne sont pas la même chose.

Chargé de TD, c'est une fonction. Une des deux fonctions principales (hors recherche) de l'enseignement supérieur avec les cours magistraux.

L'une et l'autre fonction ne préjugent en aucun cas de ton statut. Un professeur des universités peut très bien faire des TD. Un vacataire peut très bien faire des cours magistraux. Cela dépend des choix internes de l'université concernée. Après, il est bien évident qu'il y a un rapport entre fonction et statut, en ce que les mieux intégrés prennent ce qu'ils veulent, les autres prenant les restes. Un pontife de la faculté qui fait des TD, c'est parce qu'il l'a voulu (j'en connais qui le font, pour des raisons pédagogiques et par souci de proximité avec les étudiants). Un vacataire qui fait des cours magistraux, c'est parce qu'il a du bol (genre la spécialiste de la matière est en congé de maternité et la personne est le seul à maîtriser suffisamment pour assurer un remplacement au pied levé).

Après, au niveau des statuts, il y en a une ribambelle. Sachant qu'il y en a deux qui correspondent au statut d'enseignant permanent : professeur des universités et maître de conférences.
Les autres statuts sont plus ou moins précaires : ils sont temporaires, fonction des besoins de l'université, répondant à des conditions très variables, et plus ou moins mal payés. On ne fait pas carrière avec ceux-ci. Surtout que les statuts précaires les plus intéressants (ATER ou moniteur-allocataire) ne sont pas indéfiniment renouvelable. Ils permettent soit d'attendre avant de réussir les concours pour un poste permanent, soit d'avoir un complément à une activité professionnelle dans le domaine mais hors-enseignement.

P. S. : sinon je ne connais aucun statut à l'Université, même parmi les moins prisés, qui soit à Bac+4. A ma connaissance, le minimum est à Bac+5. Du moins dans ma filière, mais je ne crois que ce soit différent ailleurs. A Bac+4, dans l'enseignement, et hors réussite aux concours, je ne vois que les remplacements dans le primaire et le secondaire.
Citation :
Publié par Lyrian Rakar
Sûrement Le Doctorat d'Histoire et à côté une licence en anglais, afin d'être prof aux U.S.A. en médiévale.
Certaines facultés offrent une licence mettant en avant une spécialisation dans un domaine (méd, antique etc.) en parallèle avec une spécialisation en langues étrangères. En prime, une Licence d'Histoire peut ouvrir en 3ème année à Erasmus, mais il faut assurer les deux premières années pour espérer une place. C'est un bon complément à étudier notamment si ça te permet d'aller passer un an (au moins) aux states. Les jumelages entre fac française et étrangères sont bien faits.

Quant aux débouchés de la Licence d'Histoire, j'y entre cette année donc je me suis bien renseignée. Dans pas mal de fac, les deux premières années offrent un tronc commun puis la spécialisation se fait de plus en plus avant la troisième année.
Cette dernière année offre deux grosses voies : Celle de l'enseignement bien sur, et l'autre est tout simplement celle des concours de la fonction publique entre autres. Il y aussi une autre voie en continuant le cursus qui est celle de la recherche. La maitrise permet également de passer les concours pour l'enseignement mais aussi la fonction publique (musées etc.).

Pour ce qui est de la licence bateau par excellence, LCE anglais c'est l'idéal ! Testé et désapprouvé !

Last but not least, dans ma ville, les TD et les postes de maitres de conf à pourvoir sont surtout attribués aux étudiants en thèse qui reçoivent une bourse universitaire, jamais aux étudiants étant "seulement" en maitrise.
Citation :
Publié par Aina
...
T'es encore vivante toi ?
Vilaine.

Sinon, je ne suis pas certain que lorsque l'on fait un cursus histoire, surtout quand on vise le médiéval cela soit judicieux d'aller aux USA, même pour un an.

Même si ils ont des bons profs (le plus souvent importés) ils n'ont que très peu de structures et pour cause, c'est un pays jeune.

En fait j'avais plutôt pensé faire des cours à la fac pour l'histoire et passer une licence d'anglais par le CNED afin de pouvoir mieux organiser mon temps.

C'est chaud mais jouable il paraît.

Mais toi qui connait bien le cursus de fac en Anglais, tu vas pouvoir me dire.
Citation :
Publié par Lyrian Rakar
T'es encore vivante toi ?
Vilaine.

Sinon, je ne suis pas certain que lorsque l'on fait un cursus histoire, surtout quand on vise le médiéval cela soit judicieux d'aller aux USA, même pour un an.

Même si ils ont des bons profs (le plus souvent importés) ils n'ont que très peu de structures et pour cause, c'est un pays jeune.

En fait j'avais plutôt pensé faire des cours à la fac pour l'histoire et passer une licence d'anglais par le CNED afin de pouvoir mieux organiser mon temps.

C'est chaud mais jouable il paraît.

Mais toi qui connait bien le cursus de fac en Anglais, tu vas pouvoir me dire.
C'est tout de même des universitaires américains que proviennent actuellement bon nombre des courants les plus fertiles, même si c'est au milieu d'un fatras pas toujours cohérent.
Citation :
Publié par Cæpolla
P. S. : sinon je ne connais aucun statut à l'Université, même parmi les moins prisés, qui soit à Bac+4. A ma connaissance, le minimum est à Bac+5. Du moins dans ma filière, mais je ne crois que ce soit différent ailleurs. A Bac+4, dans l'enseignement, et hors réussite aux concours, je ne vois que les remplacements dans le primaire et le secondaire.
Oui, il y a une ribambelle de vacataires et de contractuels avec ce niveau, et qui n'ont pas réussi leurs concours.

Franchement, enseigner à la Fac avec un Bac + 4 , c'est ... comment dire ... impossible, ou alors c'est particulièrement louche, et sans lendemain.
En tout cas, à Paris, c'est tout simplement inimaginable.
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