études d' Histoire

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Bonjour a tous,voila , tout est dans le titre ,j'aurai voulu savoir si certains parmis vous poursuivaient leurs études en Histoire,ou meme les avaient finis,car j'ai un ami qui doit rentrer en 1ere année a la rentrée,mais il doute encore...(oui en effet il serait temps qu'il se décide... )

La raison est que son entourage ne cesse de critiquer son choix,ce serait la licence dite"bateau"avec le plus faible taux horaire de cours hebdomadaire,ce qui attiraient beaucoup d'étudiants ne sachant pas exactement quoi faire,de plus la filière n'offriraient que tres peu de débouchées autres que l'enseignement(ce qui ne lui dit pas grand chose...)

Alors ma question est simple,est ce que toutes ces véhémentes critiques sont justifiées(ne serait ce q'un peu),pour ma part connaissant sa passion pour la matière ,je l'encourage a continuer dans cette voie malgré tout ,mais la a 2 ,3 semaines de la rentrée ,je le sens vraiment sceptique...(il parle d'aller en Droit qui a bien sur plus la cote,mais je vois bien que ca l'em*****)Alors qu'en pensez vous?

P.S:Sa fac lui a dit que ca ne posait pas de problème si il voulait changer.
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Ecoute, j'ai été enfant de choeur, militant socialiste, et bistrot. C'est dire si j'en ai entendu des conneries...


Michel Audiard

Non ,vraiment il aime ca,dans l'absolu il voudrait faire Historien(mais la il n'y croit plus,on lui a dit qu'il lui faudrait le doctorat et que meme avec, cela ne garantissait rien...).
Pour avoir suivit une fac d'histoire pendant trois ans, je peux te donner mon avis sur la chose:

Premièrement, en DEUG/licence, il va faire toutes les périodes historique (Antiquité, Moyen Age, Moderne et Contemporaine) durant cette période, il faudra qu'il choisisse quelle est sa période de prédilection et de prendre ses options en fonction de celle ci (c'est à dire que si comme moi, sa période de prédilection était le Haut Moyen Age, il faut prendre latin en option). Je lui conseillerai aussi de trouver des stages de fouilleur bénévole en archéologie, et de faire cela le plus vite possible, afin de vraiment "toucher" l'Histoire.

Il est vrai aussi que cette filaire à l'un ou le plus bas taux horaire de cours, mais la fac d'Histoire se fait surtout en bibliothèque, donc dès qu'il a finit les cours, au lieu d'aller glander, faut aller dans la bibliothèque de la fac et potasser des bouquins (contrairement à ce que j'ai fait ).

Enfin, une chose importante, jusqu'à la maîtrise, au minimum, on ne lui demandera pas de "penser par lui même", mais de suivre les courant de pensée du moment.

Voilà, j'espère avoir pu t'éclairer un peu avec mon et je dis bien MON expérience de la fac d'Histoire.
un ami de mon pere, l'historien AUdoin-Rouzeau (il a ecrit pas mal de livres et considéré comme le plus grand spécialiste de la premiere guerre mondial) a fait des etudes d'histoire et est passé par la case professeur. Etre historien est trés difficile mais ceux qui le font sont passionés ce qui aide bcp. Pour cela je crois qu'il faut passer par la case professeur, le top etant de travailler a la fac, ce qui permet d'avoir un salaire decent et des horaires faibles, permettant de se consacrer a ses recherches !

Mes parents ont également fait la fac d'histoire mais les débouchés etant faibles, ils sont allés faire du droit au bout d'un certain temps ^^
Citation :
Publié par Pagan
Non ,vraiment il aime ca,dans l'absolu il voudrait faire Historien(mais la il n'y croit plus,on lui a dit qu'il lui faudrait le doctorat et que meme avec, cela ne garantissait rien...),en tout cas il adorerait vraiment travailler dans la branche(mais pas prof,ou vraiment en dernier recours).
Ha tiens, j'avais pas lu jusqu'au bout

En ce qui concerne les débouchés, au moment ou j'ai fait ma fac, avec une Maîtrise, tu pouvais postuler sans problème pour passer le CAPES et l'Agreg. Sion si tu veux faire de la recherche, il faut absolument un doctorat.
Deja il faut qu'il fasse quelque chose qui l'intéresse sinon il arrivera a rien, surtout a la fac.

Il peut faire histoire/droit (on choisit entre Histoire/geo, droit, socio et lettres a lille3, je sais pas si c'est la meme chose partout) si jamais il n'est pas sur de son choix et peut etre changer au seconde semestre pour aller en droit ou ailleurs.

On a pas beaucoup d'heures par semaines, ya pleins de gens qui viennent la parce qu'il ne savent pas ou aller ou qu'il le font pour la bourse mais c'est partout pareil.

Sinon le debouché principal c'est prof c'est clair, mais il peut faire autre chose ou changer de voie une fois sa license acquise.
D'accord merci pour vos réponses,je vais lui transmettre en esperant l'éclairer un peu ,sauf peut etre ca,ca risquerait de trop l'influer...
Citation :

Mes parents ont également fait la fac d'histoire mais les débouchés etant faibles, ils sont allés faire du droit au bout d'un certain temps ^^
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Ecoute, j'ai été enfant de choeur, militant socialiste, et bistrot. C'est dire si j'en ai entendu des conneries...


Michel Audiard

Citation :
Publié par abbadon
Ce qui m'a aussi fait abandonner, c'est le fait que la majeur partie des gens que je connaissait ont terminer emploi jeune....
Effectivement,mdr,son entourage n'as donc pas completement tort...
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Ecoute, j'ai été enfant de choeur, militant socialiste, et bistrot. C'est dire si j'en ai entendu des conneries...


Michel Audiard

Il peut également s'orienter en histoire du droit en droit (exemple de Lille 2 ). Si il est motivé pour faire un doctorat, il pourra alors devenir maître conférencier (après avoir réussi le concours) et plus tard professeur d'histoire de droit (après avoir réussi l'agreg'). Bien entendu, en tant que maître conférencier ou professeur, tu devras faire des recherches. Par contre si il n'est pas pris pour faire une thèse, il pourra toujours se reconvertir dans tous les métiers liés au droit ou tenter les concours administratif.

Il faut savoir qu'en droit la première année, on touche un peu à tout mais il y a bien la moitié des matières qui ne sont pas directement du droit, exemple : histoire du droit, histoire des institution avant et après 1789, sociologie politique, économie (bon d'accord ça c'est pas crédible ), philosophie du droit, etc...

La seule chose que je lui conseillerai, c'est de ne pas faire du droit par dépit ou par obligation sinon il se plantera dans ses études ou pire, il regrettera bien des années plus tard d'avoir fait ça à la place d'histoire.
En fait a partir de la Maîtrise, il faut un bon "réseau de copinage" avec les personnes qui peuvent influer sur tes notations.

A titre d'exemple, mon ancien chef de fouille archéologique, qui m'avait convié à sa soutenance de doctorat m'avait expliquer qu'il avait choisit son jury en fonction des affinités que ses juges avaient avec lui. Donc on peut dire qu'à un certain niveau, c'est presque de la politique.
Citation :
Publié par Pagan
Non ,vraiment il aime ca,dans l'absolu il voudrait faire Historien(mais la il n'y croit plus,on lui a dit qu'il lui faudrait le doctorat et que meme avec, cela ne garantissait rien...).
C'est totalement vrai, de même que l'enseignement est le plus "gros" débouché des études en histoire.
Ca ne doit pas l'empêcher de tenter sa chance si c'est vraiment ce qu'il veut faire, mais être conscient de ce genre de détails lui évitera de grosses déceptions.
Si il veut assurer ses arrières, qu'il se débrouille pour suivre une option qui lui permettrait de changer de filière (droit par exemple). Il aura peut être moins d'appréhension si il arrive à se ménager une porte de sortie.

En revanche l'histoire de taux horaire c'est nawak : ça ne veut pas dire que tu ne fais rien, mais simplement qu'arrivé à un certain stade la plus grosse partie du boulot est personnelle. J'espère pour lui qu'il aime les bibliothèques.
C'est simple, il a deux questions à se poser.

D'abord, ai-je envie d'être professeur d'histoire géographie ?
Le seul débouché, ou presque, est le métier d'enseignant. Même s'il veut devenir "historien", il devra forcément passer quelques années à enseigner au collège ou au lycée avant d'enseigner à l'université. (Je suppose que tu veux dire enseignant chercheur par le terme "historien").

Ensuite, suis-je capable de travailler énormément ? Seul ?
8000 titulaires de la Licence ou de la Maîtrise tentent chaque année le capes. 800 réussissent le concours. S'il compte passer l'Agrégation, je lui conseille de considérer, dès la première année, ce qu'il fait comme le début de la préparation à ce concours. En effet, les épreuves orales (que j'ai passées en juin) demandent une érudition sans faille, sur toutes les périodes historiques. En fait, on te demandera de maîtriser parfaitement tout ce que tu as vu dans cette discipline depuis la sixième.
A Caen la faculté d'histoire est la plus difficile de toutes, alors certes tu n'as pas beaucoup d'heures de cours, mais quand tu dois lire les biographies du valet de chambre d'Henri 4, puis celle de son maréchal ferrant, et ainsi de suite pour tous les personnages historiques, il faut ENORMEMENT aimer lire et aller en bibliothèque. J'ai abandonné à la fin de la première année de DEUG personnellement. Je me rappelle encore de mon sujet de juin : "Importations et exportations du Portugal au 17e siècle". <-- J'ai bien pleuré, j'ai lutté, et je m'en suis mieux tiré que prévu, j'ai eu 2.

Il faut dire aussi que, de réputation, la faculté d'Histoire de Caen est l'une des plus difficiles de France. Sinon pour le boulot effectivement comme beaucoup de filières universitaire tu en chies un peu à la sortie. Soit tu t'assures un boulot en faisant une formation courte qui ne te plaît éventuellement pas vraiment, soit tu te fais plaisir et tu tentes le tout pour le tout. J'ai choisi la seconde solution quitte à m'en mordre les doigts.

A savoir que pour faire un doctorat il faut un dossier béton, c'est-à-dire au moins une mention bien à ta première année de Master je crois (avec les réformes, je m'y perds). En ce qui concerne les jurys c'est évident que pour tes soutenances de mémoire où de thèse tu dois aller avec un professeur avec lequel tu t'entends bien (et j'ai déjà eu des professeurs qui ne pouvaient pas m'encadrer, je ne sais jamais su pourquoi).
Mouais enfin, y a ne vaut de bons pistons et tout dépend du doctorat que tu vises...

Pour les pistons, c'est pas les exemples qui me manquent... pas plus tard que l'année dernière un ancien président de la corpo a pu rentrer dans un DESS car celui qui s'occupe de ce DESS était un ancien président de la corpo... il le dit lui même sans son post de président de corpo, il n'aurait jamais été pris dans ce DESS... c'est sûr que dans l'absolue, il est préférable d'avoir des mentions mais bon si en plus tu peux te forger un bon réseau, ce serait pas plus mal.

Pour les thèses, avoir des pistons peut être utile mais il faut voir aussi si il y a beaucoup de personnes qui postulent pour ce doctorat... je sais que les doctorats liés à l'histoire du droit sont beaucoup plus accessibles que d'autres plus orienté vers le droit pure...
Une question qui me turlupine......
Je souhaite également me tournée vers l'histoire, pour aboutir sur un poste d'enseignant.
Mais j'ai jamais compris un truc: le Capes, on le passe direct après le bac ou bien faut forcement une licence et une maitrise?
Et qu'elle différence d'étude il faut pour soit enseigner au lycée, soit enseigner en université?
Salut, il faut un diplome bac +3 pour passer le CAPES, quelque soit le diplome d'ailleurs. Pour l'agreg, c'est un diplome bac +4.

L'agreg en général ne permet pas l'enseignement en université dans la plupart des matieres, mais certaines le permettent (IE agreg d'economie il me semble)

L'agreg permet en revanche l'enseignement dans les prépas.

Avec l'ancienneté on peut également se retrouver en premier cycle universitaire avec une agreg.

Sinon les vrais profs d'université, un doctorat dans la matiere est obligatoire, et le recrutement n'est plus sur concours, c'est la que le réseau devient utile.

Le CAPES c'est normalement pour le collège, mais on retrouve beaucoup de CAPES au lycée, en revanche pour l'université c'est mort.

PS : je ne garantis pas l'exactitude de tout ca, mais m'étant renseigné, c'est a peu près ce que j'ai conclut.
Il te faut une licence pour passer le CAPES. Pas forcément celle de la discipline dans laquelle tu veux la passer d'ailleurs : on peut très bien présenter un capes de maths avec une licence de zoulou. Les certifiés enseignent prioritairement au collège, même s'ils peuvent tout à fait se retrouver en lycée.

Pour l'agrégation, concours autrement plus difficile, il te faut une maîtrise. Les agrégés enseignent surtout en lycée. Une poignée d'entre eux sont attachés aux universités, où ils animent TD et cours de moindre envergure, ou aux prépas.

Pour devenir titulaire en fac, il te faut... une thèse. Précisons que la thèse ne débouche pas automatiquement sur un poste, loin s'en faut. Il te faut donc une thèse brillante. Les places sont chères.

Grillé.
Aussi loin que je me souviennes, j'ai toujours aimé l'Histoire, et j'ai passé pas mal d'années à lire des livres de sources, d'historiens ou de petites histoires locales qui me passaient sous la main.

Aprés le bac, je suis allé en prépa.

puis j'ai rejoins la Sorbonne directement en Maîtrise, avant de passer mon DEA, puis mon Capes d'histoire géo et mon agrégation d'Histoire.

Bref, un cursus classique en somme.

La seule chose qui me parait vraiment fondamentale à dire à ton pote, c'est de bien se demander pourquoi il veut faire cela ...

Parce qu'il faut être honnête tout de même : le cursus prépa / fac est hyper saturé de gens qui n'ont rien à y faire, qui font des études sans réelle sélection, qui passent ainsi des années à ne pas faire grand chose, et qui ensuite se prennent les concours dans la face comme on se prend un mur en bagnole en roulant à 100 km/h.

L'agrégation d'Histoire, c'est moins de 5 % de taux de réussite pour le rapport inscrits / admis ... Parmi les agrégations "importantes" (par le classicisme des études, et par les effectifs engagés), c'est aujourd'hui la plus difficile.

Or, à part l'agrégation, je ne vois pas vraiment la finalité des études d'Histoire à la Fac. La Fac a vocation à préparer les concours de recrutement du professorat (même si d'autres voies peuvent apparaître au fil du cursus)

Bref, s'engager dans des études d'Histoire avec seulement sa passion en poche, c'est assez gentil, et toujours intéressant, mais ça risque de ne déboucher sur rien ... parce que sans concours, pas de travail, et pas de salaire ... Des "docteur en Histoire" qui étaient "pions "dans des collèges de banlieue , j'en ai connu pas mal personnellement ... Je ne dénigre pas ces personnes, loin de là, mais je pense que ce n'est pas le destin qu'elles s'étaient imaginer en commençant leurs études d'Histoire.

Il ne suffit pas d'être passionné malheureusement, il faut surtout être réaliste quand on commence des études.

A part ça, je pense que l'Histoire est la meilleure formation intellectuelle qui existe, et que, quel que soit le niveau de la personne en question, elle ne pourra qu'en retirer de bonnes choses. Mais ça ne demeure que mon opinion.
Citation :
Publié par Lagoon
Salut, il faut un diplome bac +3 pour passer le CAPES, quelque soit le diplome d'ailleurs. Pour l'agreg, c'est un diplome bac +4.


L'agreg en général ne permet pas l'enseignement en université dans la plupart des matieres, mais certaines le permettent (IE agreg d'economie il me semble)

L'agreg permet en revanche l'enseignement dans les prépas.

Avec l'ancienneté on peut également se retrouver en premier cycle universitaire avec une agreg.

Sinon les vrais profs d'université, un doctorat dans la matiere est obligatoire, et le recrutement n'est plus sur concours, c'est la que le réseau devient utile.

Le CAPES c'est normalement pour le collège, mais on retrouve beaucoup de CAPES au lycée, en revanche pour l'université c'est mort.

PS : je ne garantis pas l'exactitude de tout ca, mais m'étant renseigné, c'est a peu près ce que j'ai conclut.
Comme il a été dit : Bac +3 pour passer un CAPES, Bac +4 pour passer une agrégation (ou bien être déjà titulaire d'un CAPES).

Globalement, le CAPES sert à enseigner au collège. L'essentiel des prof de collège sont "certifiés" (titulaires d'un CAPES). Mais il y a aussi quelques agrégés, de même qu'on trouve de nombreux certifiés en lycée.

Pour l'agrégation, c'est à la fois identique et différent.
Identique car les agrégés sont des profs comme les autres, qui enseignent en secondaire comme les autres (mais avec moins d'heures et un meilleur salaire, et un tableau d'avancement différent). Donc ; on a des agrégés en collège (peu) et en lycée (l'essentiel).
Là où c'est différent, c'est pour l'enseignement supérieur. Si tu n'as pas d'agrégation tu oublies purement et simplement la Fac ... Même si tu as un magnifique doctorat.
Et quand bien même tu aurais une agrégation et un doctorat, tu n'aurais pas pour autant ta place à la Fac, qui dépend quand même pas mal des relations que tu peux avoir avec les personnes qui pourront appuyer tes candidatures.
Si tu es normalien, c'est encore différent, car les Normaliens ont des statuts différents (enfin, il me semble qu'ils ne passent pas par le même type de recrutement que les autres pour les postes de Fac).

Quant à la filière "prépa", c'est encore autre chose, mais ce qui est de commun avec l'Université, c'est qu'il n'est pas envisageable de devenir prof de prépa sans une agrégation, un doctorat et de sérieux appuis.

Attention, je parle des cursus LETTRES là (sciences humaines, langues, lettres). Parce qu'en droit, en économie et en médecine, il y a aussi des agrégations et des doctorats, mais ça n'a pas la même structure. Par exemple, je crois qu'en droit, l'agrégation se passe après le doctorat.

Bref, renseigne toi bien.
Citation :
Publié par abbadon
En fait a partir de la Maîtrise, il faut un bon "réseau de copinage" avec les personnes qui peuvent influer sur tes notations.

A titre d'exemple, mon ancien chef de fouille archéologique, qui m'avait convié à sa soutenance de doctorat m'avait expliquer qu'il avait choisit son jury en fonction des affinités que ses juges avaient avec lui. Donc on peut dire qu'à un certain niveau, c'est presque de la politique.
Pourquoi "presque" ???
Je te corrigerais juste pour une chose popoyopo, c'est que de nombreux profs de prépas n'ont pas de doctorat, et pas spécialement d'appuis. Les places en prépas sont donnés de la même manière que les places de lycées. C'est-a-dire la place a l'agrégation.

Ainsi de nombreux profs de prépas actuels n'ont fait qu'un ou deux ans en lycée avant d'arriver directement en prépa suite a une excellente place a l'agrégation. Ou encore d'autres qui ont eu leurs places avec l'ancienneté sans être exceptionnellement classé a l'agrégation. Bref le doctorat est inutile ici, seule la place au concours compte.

Par contre je crois qu'aucun prof n'est nommé en prépa s'il ne le demande pas, sauf peut être dans les matières ou il y a peu d'heures (genre français en prépa sciences, mais dans ce cas ils ont plusieurs classes)
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