La psychologie des races. Première partie.
Prélude.
Vous pensiez que la sélection des races était une mince affaire ? Vous pensiez que cette même sélection se basait sur le simple goût ? Il n’en est rien ! Bien au contraire. Il est de part notre choix plusieurs syndromes qui apparaissent, plus ou moins marqué selon les personnes. La psyché des femmes différant souvent de celle des hommes, les syndromes sont regroupés sous couvert du sexe. Je vois déjà les « Ca ne me ressemble pas du tout ! » mais il est des choses, cher lecteur, qui dépassent l’entendement et l’apparence. Le subconscient n’est pas fait pour les chiens ! (Quoique, il y a des chiens subconscients j’entends bien.)
Le gnome.
Cette petite chose de créature à la peau porcelaine, à la frimousse attachante et à la fragilité conséquente séduit encore peu de joueurs et c’est bien dommage.
Le Gnome syndrome bisounours (tendance féminine) :
Chouchou particulier ces quelques dames qui seront présentes sous wow, elles s’extasieront à souhait et niaiseront lamentablement devant leur écran en lançant les traditionnels « Oh ki lé mignon tout plein !!!!!! » et les moins traditionnels « Vous croyez que la taille de leur... Est proportionnée au corps ? »
Elles les rendront les plus coquets possible, les bichonnant, en ne lésinant pas sur le ridicule. (I'm a barby girl In a barby world !)
Le gnome bisounours sera la plupart du temps affublé d’un pseudo à la con faisant référence bien souvent à l’enfance (Grosbibi, Kikanou,) ou à la gourmandise. (Chocolacho, Peche Melba, Kinder pingoui).
Et oui ces dames sont de grandes filles gourmandes. Et ne voyez ici rien de sexuel dans l’état d’esprit de ces dernières. Pas pour toutes du moins…
Les gnomes bisounours deviendront probablement magiciens, les amateurs de gnomes bisounours raffolant des jeux de lumières (« Que c’est zolîîîîî ») et des robes roses et pourpres fashions. Inutile de dire qu’un gnome bisounours se spécialisera dans le maniement des emotes, et pas des moindres. /kiss, /blush, /wink, /suck.
Le Gnome syndrome élitiste/en manque d’affection (tendance masculine) :
Il conviendra aux joueurs ayant passé d’innombrables jours (ou nuits, c’est selon) à surfer sur les forums en cherchant THE perso original. Après avoir étudier les sondages Classes/races par de savantes formules, dont eux seuls ont le secret, ils concluront que le gnome reste rare contrairement à son homologue nain. Ils joueront sans doute guerrier (Merci Blizzard !) et se distingueront ainsi du gamer moyen en faisant une chiurde de 50cm de haut à la bouille inoffensive et au teint blafard maniant une lame rouge sang à double tranchants aussi grande qu’un Troll.
Contrairement à nous autres simples et pauvres prolétaires, le gnome élitiste fait primer l’originalité et la créativité avant l’efficacité.
Pour les quelques autres choisissant gnome pour autre chose que la rareté, ils seront cruellement en manque d’affection. Ils se délecteront de jouer une petite merde atypique et mignonne tout plein. Plus c’est petit, plus c’est mimi. (Quoique, vu la tronche de Mimi Mati ou de Nargrim, la règle n’est pas universelle.)
Ils pourront à souhait se faire câliner par les autres et surtout par les donzelles, ces dernières niaisant comme toujours. (Voir le paragraphe ci dessus.)
Ils seront en général tous « zentils », extravagants et attachants, à défaut de pouvoir arborer des couilles d’Orc. Et oui messieurs, on attrape pas les mouches avec du vinaigre.
Le Mort-vivant.
Mystique, mystérieux, sombre, fantasmagorique et… mort (le « vivant » implique seulement que l’UD peut encore bouger.), l’UD attire un sacré paquet de monde. Puristes du genre ou non, nos futurs UD sont vraiment à part et font honneur au profil de la race.
Le Mort vivant syndrome gothique (tendance féminine) :
L’UD gothique tentera toutes les groupies d’évanescence ou les inconditionnels de la mode gothique. (Adeptes de clous, de visages cadavériques, de suicides, de noir, de mort et de thérapies chez les psy au frais des parents)
Les amateurs de mangas sombres et de Nightmare (Cauchemar ou cheval noir) y trouveront aussi leur compte. Ténèbres, solitude et macabre rimeront ensemble avec brio dans des mains d’adolescentes perdues et désespérées en quête de réponses et d’une délivrance incertaine. (Les larmes me montent d’ailleurs au yeux en écrivant tout ceci...)
Elles seront fascinées par ces personnages en pleine décadence et décomposition. (Quand je vois que ma copine hurle quand un bol de lait est en train de moisir dans ma chambre...)
Elles seront aussi froidement (mort oblige) attirées par les Kriss et autres lames de rasoir choisissant donc sans doute d’incarner un rogue.
Le Mort-vivant syndrome anarchique (tendance masculine) :
L’UD anarchique séduira la plupart des ados en Ruth se repassant en boucle des bijoux de scénario et des chefs d’œuvre de créativité comme Underworld, Van Helsing ou encore la Reine des damnés.
Le look destroy de l’UD anarchique se prêtera au mieux au roleplaying. (Divers évents de pogos dans les terres désolées de WoW, de guildes sataniques d'ambiances glauques et morbides...)
Ils passeront de sympathiques soirées barbecue en consommant bières et saucisses périmées… à l'image des UD. Pour la musique, ce sera un poil plus complexe. (Essayez donc de donner une guitare à un mort vivant... Et ça vous fera un steak haché d'outre tombe.)
La cape trouée et noire flottant au vent est l’une de leurs premières revendications syndicales. Ils rivaliseront d’imagination pour se faire un personnage original.
Il seront tous presque toujours orphelins, veufs perdant leur promise et leur chat, accompagnés d’un corbeau noir sombre trônant sur l’épaule et de mystérieuses cicatrices ornant leur buste et leur dos.
Pour la plupart un personnage amnésique, battu, troublé, damné, éviscéré, violé, drogué, et défoncé à l’insu de son plein gré.
En bref vous l’avez compris, que du bonheur en perspective.
Capables de parler métal et BO toute la journée, les UD anarchistes sont de féroces guerriers. (Voir des dingues en concert en train de sautiller et hurler comme s’ils avaient un pit aux fesses a dû exalter le sens combatif de ces personnages un peu particuliers.)
Le Tauren.
Cette créature à la force, à l’ossature et aux muscles impressionnants captivera profanes comme érudits. Le tauren fait néanmoins, l’objet de jalousies, de convoitises, d’envies, de fantasmes et de rêves. Tout chez le tauren n’est que grandeur. (Libre à chacun d’imaginer le reste.)
Le fantasme du Tauren (tendance féminine) :
Sujet encore tabou j’ai tout de même décidé de le traiter, et ce contre la commission d’éthique de WoW. Il serait bête de se le cacher : Les Taurens, c’est 10 centimètres de graisse de moins que nous au niveau de la ceinture (pauvres humains) et 30 de plus dans le pantalon.
Un proverbe elfique disait d’ailleurs :
« Sais-tu ce que donne le croisement et le métissage entre un Tauren et un Gnome ?... Un gnome mort avec un trou du c** de 20 centimètres de diamètre. »
A croire que ces dames sont folles. Il y aura peu de femmes choisissant d’incarner une Tauren, préférant de loin jouer une humaine et d’imaginer ce qu’il pourrait lui arriver si elle était capturée par la Horde. Pathétique, je vous l’accorde. Mais il n’est rien qui soit incompréhensible.
Le Tauren complexé (tendance masculine) :
Tout ce tapage sur les hommes de couleurs et leurs attributs physiques royaux ont quelques peu complexés les joueurs choisissant les Taurens. Qui d’ailleurs ne connaît pas l’expression « Baiser comme un Tauren. »
Le sentiment de puissance qu’apporte cette grosse boule de poil symbolise tout simplement la virilité. Le tauren complexé portera bien souvent des haches aussi grandes et lourdes que les Twins Towers (Hum non, mauvais exemple) ou que la facture de téléphone d’une jeune fille de 17 ans. (Exemple plus concret.) Il se tournera donc vers la « warrior attitude » ou sur le chaman s’il veut être un peu plus folklo.
Côté pseudonymes, ils s’égaleront les uns les autres de démonstrations de force et de puissance. (Cornifer, Bovinique, Grobeuh.)
La concentration de cette masse musculaire pour le peu imposante comblera tout autant les petits boutonneux à lunettes derrière l’écran (Coucou si vous me lisez !) que les cocus, les insatisfaits, les impuissants, les mal câlinés ou les grosbills. Le tauren complexé constituera ainsi une véritable thérapie, et même une thérapie de groupe si les bougres le pratiquent en guilde.
Toujours est-il, messieurs, que si vous vous imaginez que cela suffit à faire tomber ces dames vous vous foutez profondément la corne dans l’œil !
Meuh non ils ne sont pas tous comme ça