Provient du message de Wolfeyes
En tant qu'hétéro discutant souvent avec des gays, les personnes qui s'insurgent contre ce genre de mesure sont des défensseur de la veuve et de l'orphelin qui croit avoir le devoir de proteger les minorités.
Ou d'autres homos. Merci de m'épargner tes généralités à deux balles faute de faire l'effort d'écrire un peu plus français...
Des homosexuels consternés par ces mesures j'en ai vu plein qui se sont exprimés. Exclure tous les homos du don du sang, ça reste selon moi une généralisation un peu trop primaire au sein d'un même pays. Je comprends un peu mieux l'argument après ce débat, mais ça veut pas dire que je l'accepte. Le fait de devenir homosexuel n'a jamais signifié faire partie d'un groupe distinct. Les homosexuels se sont battu pour justement qu'on ne fasse plus de distinction entre les gens en se basant sur leur sexualité. Or la réponse donnée par l'association " don du sang" sur ce domaine n'a rien de claire :
Ne considérez pas l'homosexuel comme étant la seule catégorie "à part". Imaginez un médecin qui doit très rapidement décider de la sécurité d'un don de sang aussi bien pour le donneur que pour le receveur : il a environ " 3 à 5 minutes pour se faire une opinion. En fonction de quoi va -t-il décider , de la bonne ou mauvaise impression que lui donne la personne (avec tous les risques de se planter, ou de régulièrement faire un délit de sale gueule), de la confiance ou non qu'il aura? Peut-on réllement savoir en 5 minutes si on doit faire confiance ou pas ? Il faut beaucoup se méfier de ce genre de réaction. C'est la raison pour laquelle le médecin se fie aux éléments d'épidémiologie qu'il a à sa disposition et non aux histoires individuelles des gens, même si pour certains c'est difficile à accepter. Et vous n'êtes pas le seul dans ce cas. Combien de transfusés qui ont longtemps donné leur sang et se voient aujourd'hui refusés, se sentent blessés? Combien d'anglophiles ayant cumulé un an de séjour dans les îles britanniques entre 80 et 96 s'offusquent et s'inquiètent de ne pas pouvoir donner leur sang. Les hétérosexuels qui ont une femme et une maîtresse (ou un mari et un amant) fixes et stables depuis longtemps sont considérés comme ayant des multipartenaires et sont exclus du don. On sait bien également que le préservatif ne préserve pas à 100% puisqu'il y a des grossesses sous préservatifs. Ainsi, dans les régions à risque, toute personne ayant un nouveau partenaire depuis moins de 6 mois est exclue, préservatif ou pas. Que dire également de la personne qui s'est droguée, deux ou trois fois dans sa jeunesse "pour voir", qui ne se drogue plus depuis de nombreuses années, et qui est définitivement exclue ! Etc... Le médecin doit prendre en compte le risque défini par les experts et ne peut se permettre de faire des cas individuels.Bien sûr, cela blesse parfois les gens, mais ne donne-t-on pas son sang pour sauver une vie et non pour se faire plaisir? C'est grâce à cela que le risque de transmettre le sida lors d'une transfusion est aujourd'hui quasiment nul
http://www.dondusang.com/reponses.htm#10
En somme :
_Si on est homosexuel notre vie sexuelle ne les intéresse pas.
_Si on est hétérorosexuelle là par contre ça devient un critère important.
Les homosexuels sont pour eux un "groupe" avec leur propre population qui elle est plus touchée par la maladie, comme pour l'Afrique en quelque sorte. D'accord.
Tout le reste n'est là que pour enrailler toute réplique du type émotionnelle au détriment du concret qui lui se limite à une généralisation des plus discutables et qui peut être parfaitement mal comprise ! Je trouve que des études méritent d'être faites là-dessus plus en profondeur. Si le don du sang d'homosexuels est permis ailleurs sans que cela provoques des épidémies, c'est bien qu'il n'y a pas de risque majeur, non ? Alors pourquoi prendre une telle décision, si ce n'est au travers une forme de phobie envers la communauté homosexuelle ? On verra en tout cas quelle sera la suite de tout ça.
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