Provient du message de Keelala
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Ahhhh Keelala, je préfère rire de tes propos.
Les fans de Buffy sont manipulés de toutes pièces par Joss Whedon à un point que c'en est affolant. Certainement, 70% des décors en studio ça ronge le cerveau des spectateurs les plus tenaces.
Quand les épisodes de Buffy sont humoristiques, ou plutôt cons mais ça c'est subjectif, comme dans 80% des cas, les fans y voient un message caché, une putain de critique sociale ou de métaphore philosophique et disent que la série est une parodie subtile.
Quand les épisodes de Buffy s'assombrissent, en fait juste à peine pour satisfaire l'amateur d'Alerte à Malibu, les fans sont en transe, wha putain c'est la matûrité, la culmination symbolique.
En gros quoi que Joss Whedon fasse pour sa série, c'est génial. Mais cette soit-disant évolution n'est que le reflet de la frustration de Joss Whedon. Il sent la fin de la série approcher - enfin, plus maintenant - et ne veut pas qu'on se dise que sa série n'était qu'un divertissement, il se rend compte que Buffy a toujours été de la soupe alors d'un coup il essaie d'injecter un peu de noirceur mais ça ne prend qu'avec les mulots.
Buffy c'est comme Britney Spears ou les boy's band : on cible les gamines en faisant de la merde, puis peu à peu on fait des trucs un peu plus évolués pour que les gamines devenues jeunes filles continuent à acheter. Mais on ne change pas sa nature première et l'odeur de la merde flotte toujours dans l'air. Tout ça vaut pour Buffy et son clone Angel.
Joss Whedon est vraiment un gars tranquille : il peut s'évertuer à faire des loners pourris et sans aucun sens, puisque les fans se chargent pour lui d'injecter de l'intelligence et de la symbolique dans ce qu'il fait. Je passerai sur le nombre stupéfiant de conneries du genre le pieu est une représentation phallique, ou bien des théories sur le complexe d'Oedipe soit-disant présentes dans la série. C'est à mourir de rire.
La définition Buffy = série parodique a été inventée par les fans, qui croient aveuglément que la connerie de Buffy avait un sens dès le départ. Joss Whedon, le frustré parmi les frustrés qui n'a jamais réussi à faire quelque chose de sombre alors que c'était son désir premier, n'a qualifié Buffy de série parodique que plusieurs années plus tard. C'était bien pratique pour lui, ça légitimait le fait que ses histoires soient de la merde : "Mon épisode est une fois de plus con et merdique ? Normal, tu n'as pas saisi le message derrière la façade volontairement débile !". L'alibi parfait, que les fans se sont en plus chargés de lui construire par eux-mêmes, vu que lui pensait jusque là que Buffy c'était méga sérieux.
Et on va pas s'extasier sur le fait qu'il soit producteur de sa série et scénariste à la fois, ça doit être le cas de 70% de ses homologues.
C'est comme quand les fans disent que Angel c'est super violent et noir. Ca fait doucement rigoler. Cette série avait un potentiel, mais le personnage d'Angel est une impasse tellement son charisme est nullissime et son acteur addict du magazine Star Club. C'est une série pleurnicharde, aussi sombre que du blanc de poulet, avec une réalisation studio grotesque et dont seule la musique du générique parvient à être intéressante. Les personnages d'Angel comme de Buffy sont sous-exploités, il n'y en a que pour les héros, on se croirait trente ans en arrière niveau narration, Cordélia et Whestley sont des bouches-trous, à l'image des Xander, Willow ou Tara de Buffy. Dans chaque épisode, Joss Whedon veut mettre tous les personnages à la fois résultat ce sont tous des figurants servant à balancer des blagues de temps en temps. Mais c'est pas grave puisque les fans vont quand même dresser des tableaux psychologiques hyper-sophistiqués des personnages, en pensant que tout est maîtrisé, contrôlé, que le rôle des personnages est subtil, induit, subliminal, symbolique...
Joss Whedon est le roi incontesté des ringards, créant par milliers les personnages inutiles dans ses séries, et sans jamais se les projeter dans l'avenir. Résultat, on a des personnages délaissés dans telle saison et actifs dans l'autre, rien n'est réfléchi, tout est au hasard. Le schéma DragonBall Z est toujours le même dans chaque saison : un méchant plus fort que la dernière fois et différent (un vampire, deux vampires, un reptile, un mutant créé par l'armée, une déesse puis un trio de vilains) apparaît comme par hasard à SunnyDale (ben oui c'est une Bouche de l'Enfer ohlala ça explique tout) et s'apprête à détruire le monde. Buffy et sa bande s'entraînent, se bastonnent par ci par là, rencontrent en cours de saison deux ou trois fois le méchant avec qui ils échangent des menaces aussi subtiles que "Je te vaincrai" puis hop c'est le dernier épisode donc grosse marave finale. Le tout sans aucun rapport entre les saisons, et certains osent appeler ça "cohérence". Ridicule est le bon terme je crois. La cohérence de Buffy, ça s'appelle faire tenir sur 22 épisodes quelque chose qui dans une autre série se serait fait en un ou deux épisodes. Ainsi tout le monde a l'impression d'assister à une progression complexe de l'intrigue alors qu'en fait il ne se passe quasiment rien. Quand Joss Whedon tente une pseudo-mythologie un peu plus compliquée, il se plante misérablement et met au monde la quatrième saison de Buffy, petit plagiat sans intérêt du complot mené dans X-Files et Le Caméléon. Mais dans des décors en carton digne de Sabrina la Sorcière (mais oui je parle bien du sitcom pourrave). Vraiment naze.
Mais tout cela est noyé par ce qu'est vraiment Buffy, c'est à dire une série sentimentalo-rigolote qui se prétend fantastique. Les épisodes sont constitués de joutes amoureuses sans arrêt, de blabla émouvant, mais aussi de sexe et de certains éléments raccoleurs pitoyables du genre : "Nous sommes la première série à montrer une relation lesbienne !". Le tout associé à des interrogations aussi palpitantes que la future nudité de Spike et de fantasmes en tout genres bien faciles, de manière à attirer plein de monde. Monde qui de toutes façons érigera là encore des théories complexes sur la sexualité suggérée machin truc dans Buffy, et toute une armada de considérations débiles du même genre auxquelles Joss Whedon avait même pas pensé en écrivant l'épisode dans ses toilettes, un matin en dix minutes après deux semaines de concentration.
Buffy et Angel sont des séries faites par un pitre analphabète, à l'intention de pitres qui ont besoin de chercher des messages là où il n'y en a pas. Ca ne sera jamais plus qu'un divertissement, aux acteurs dans leur ensemble inintéressants (si l'on excepte l'interprête de Giles), aux qualités scénaristiques et visuelles inexistantes, à la musique banale et à la mode, vide de sémantique, vide de recherche stylistique, avec des maquillages et effets spéciaux souvent mauvais et une héroïne insupportable qui n'est qu'une variante du Girl Power prôné par les Spice Girls.
Je framboise Joss Whedon et le mythe qui lui est injustement associé compte tenu de son incompétence chronique et de sa médiocrité à toutes épreuves.
Les fans de Buffy durant la saison 2 :
"Buffy confirme qu'elle est vraiment une série exceptionnelle, la saison 2 surpasse en tout points la première."
Les fans de Buffy durant la saison 3 :
"L'équipe de Buffy explose les limites de la créativité en nous fournissant là la meilleure saison de Buffy !"
Les fans de Buffy durant la saison 4 :
"Whaou, Buffy revient en force avec une quatrième année qui risque bien d'être la meilleure de toute la série."
Les fans de Buffy durant la saison 5 :
"Buffy s'assombrit et révèle son véritable potentiel lors de cette saison 5, indubitablement la meilleure saison de la tueuse de vampires."
Et aujourd'hui, les fans de Buffy durant la saison 6 :
"La saison 6 de Buffy est certainement l'une des meilleures, si ce n'est la meilleure, saison de la série de Joss Whedon !"
Welcome to the Buffy's community.