Lina regarda indifférente le voleur partir vers sa cabine, elle essuya d'un revers de la main l'entaille qu'elle avait reçue à la joue. Pendant ce temps, les marins s'occupaient de remonter les esclaves sur la recommandations de Mariko. La barbare leva les mains et calma les troupes déjà échauffés par la perspectives d'écumer les mers, prendre d'abordages d'innombrables navires, se faire une réputation de pirates mérités !
- Silence ! Toi Elle désigna le marin qui s'était fait juge du combat Quel est ton nom ?
- Ramirez capitaine ! C'était un homme malingre, ses cheveux chatain en brosse dépassait d'un bandeau qui lui enserrait le crane, deux dagues pendaient à chaque côté d'un turban qui maintenait son pantalon en place. Il semblait sourire même quand les choses allaient au plus mal pensa Lina.
- tu seras mon aide, je veux que dès que je me serais servies dans le coffre, tous les hommes de ce navire prenne une poignée, pas plus, dans le coffre, se sera leur part, je veux que ca soit fait dans le calme, le premier qui vole, qui tue, qui rackette sur ce bateau, je le prendrai par le fonds de culotte et je le balance a la mer, c'est compris ?
Un silence s'était installé à bord du navire, cette femme était forte, personne n'avait osé se lever contre l'ancien capitaine du navire, et elle, elle l'avait embrochés comme un cochon. Après que Ramirez eut acquiescé aux paroles de la jeune femme, Lina ouvrit le couvercle. Des myriades de paquets d'or, de joyaux, de colliers attendaient d'être pris, ils scintillaient comme mille feux au fin fond d'une forge naine. Le regard des marins, remplis d'avidités en disait long si Lina n'avait imposé une autorité farouche dès le début.
Elle approcha sa main du coffre et prit deux sacs remplis d'or. Elle en donna un à Mariko puis se retourna vers Ramirez.
- A toi et ensuite que ca se fasse dans le calme !
Elle se dirigea calmement vers la cabine du voleur, n'entendant pas les cris de Ramirez qui faisait régner la loi sur le navire. Elle entra dans la cabine sans frapper.
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