Recherche Mëryl Désespérément

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Voici une suite indirecte du « Fléau des plans », de « La Nouvelle Equinoxe Messale », et de « Mystères en pleine forêt ». Un nouveau fil au style « RP littéraire » où il ne faut pas hésiter à décrire en détail ce que l’on voit, ce que l’on fait, ce que l’on pense et les conséquences qui s’en suivent.

Ne prenez pas peur, ceci est l’introduction, nécessaire pour planter l’histoire. Comme vous l’aurez deviné, le but est de retrouver Mëryl. Bon, là je vous dis où elle est, mais en vrai vous ignorez où c’est . Les participants devront enquêter, puis se rendre sur les lieux pour la délivrer... si toutefois vous réussissez l’escalade menant à la belle. Bien sur, la présence de Joshua est fortement requise … Mais d’autres peuvent tout à fait se joindre à lui, n’est-ce pas les nouveaux ? (nouvelles ?)

Ah, une dernière chose pour ceux qui l’ignore : Je suis un intégriste anti-GB, alors prudence…

Résumés des épisodes précédent :

Mëryl, après avoir laissé sa sœur aux mains des matrones d’Ombre-Terre [La Vengeance du Voleur] se mit à errer sur Féérune. Elle rencontra un groupe d’aventuriers dans la forêt bordant les ruines de Myth Drannor [Mystères en pleine Forêt] et, après s’être jointe à eux, ils pénétrèrent dans la ville, puis dans un temple renfermant un mystérieux artefact ainsi qu’une bibliothèque. L’ingénue fut alors possédée par le pouvoir démoniaque d’un ancien ouvrage de magie noire elfique et détruisit l’artefact, puis s’en fut, laissant ses compagnons à la merci de guerriers et de mages membre du culte du Dragon.
Dans un éclair de lucidité, l’elfe eut la présence d’esprit de se rendre à un endroit de Féérune où il serait possible de se débarrasser de ses embarrassants pouvoirs. Pendant sa détention nécessaire à sa guérison, ses anciens compagnons retrouvèrent sa sœur et l’aidèrent à accomplir une lourde tâche
[Le Fléau des Plans], puis, de retour à Eauforte, la troupe participa aux fêtes de l’Equinoxe Messale.

Mais maintenant il est temps de secourir Mëryl
.

Alors au boulot !
Rédemption partie 1

La pierre était froide et la cellule baignait dans une profonde obscurité. Seul le mugissement du vent qui sévissait à l’extérieur du temple rappelait à l’elfe qu’il existait un autre monde au dehors. Un monde de magie, un monde de barbarie, un endroit où les fondements même de la civilisation étaient quotidiennement remis en cause par une multitude d’êtres au cœur noir et à l’âme tordue…

Mais n’avait-elle pas elle aussi fait partie de ces monstres pendant un instant ? Un court instant peut-être, de longues minutes, une heure tout au plus, mais un instant empreint d’une sauvagerie telle que cela avait profondément bouleversé sa nature elfique et l’avait rappelé à l’ordre.

Dire que ses sauveteurs l’avait emmurée vivante !

Serait-elle venue de son plein gré si elle avait su le sort qu’ils lui réserveraient ?

Elle l’ignorait.

La pierre bougea. D’abord faiblement, puis le crissement se fit plus net et un raie de lumière inonda son univers, éclairant chichement les épais murs de granit qui composaient sa prison. Ici une toile d’araignée, là un petit tas de paille humide et là l’anneau scellé dans le mur duquel pendait la chaîne qui entravait ses mouvements…

Une main glissa dans l’interstice un bol de gruau encore fumant, une petite miche de pain et un pichet d’eau fraîche. Sa seule nourriture depuis des semaines.

Elle se leva péniblement en s’appuyant contre le mur, mais ses jambes se dérobèrent sous elle et c’est les larmes aux yeux et les dents serrées qu’elle rampa vers son repas et vers la lumière, accompagnant chacun de ses mouvements du cliquetis incessant des chaînes. Hélas, déjà la pierre bougeait pour se remettre en place et la cellule fut de nouveau plongée dans le noir absolu.

Chassant d’un soupir la vague de désespoir qu’elle commençait à bien connaître, elle s’attaqua à son repas, dévorant avidement son plat à l’aide du pain et se désaltérant avec modération pour garder un peu d’eau pour les heures à venir.

Dehors le vent s’était calmé, laissant un calme profond s’emparer de la montagne et du petit temple qui trônait à son sommet. Avait-il beaucoup neigé ? Faisait-il jour ou bien nuit ? Depuis le parvis des 8000 marches pouvait-on voir le soleil ou la mer de nuage qui baignait cette partie de l’épine dorsale du monde ?

L’elfe s’allongea sur la paille et s’essaya à la méditation que les moines lui avaient conseillés de pratiquer journellement. Hélas, une fois de plus elle bascula dans une rêverie agitée où des fragments du passé se mêlaient à des morceaux d’avenir…

Elle revit ce jour funeste où, enfermée dans le temple de la connaissance de Myth Drannor avec ses amis elle commit l’impardonnable.

Le traité enchanté de nécromancie elfique qu’elle avait compulsé s’était tout simplement emparé d’elle, l’imprégnant d’une puissante magie complètement dénaturée. Elle avait été irrémédiablement souillée par les sorts contenus dans ce maudit livre. De plus, par sa faute, le Mythallar du temple, l’artefact qui maintenait en place le Mythal de protection de cette merveilleuse bibliothèque avait été détruit. Il s’agissait pourtant d’un inestimable trésor : une carte magique localisant tous les portails des royaumes !

Pour couronner le tout, elle s’était enfuit, laissant ses compagnons seuls face au danger que représentait le culte du Dragon qui assiégeait depuis des lustres le temple de la connaissance.

Avaient-ils survécu ?

Tous ?

Depuis cet instant, il ne se passait pas un jour sans qu’elle ne songe à eux.

Pour se débarrasser de ses horribles pouvoirs elle s’était téléportée au pied du temple des 8000 marches à Palichuck, puis, inlassablement, elle avait gravit l’escalier menant au sanctuaire des moines. Une vaste zone d’anti-magie au sommet de l’un des pics de l’épine dorsale, où une confrérie d’illuminés avait construit un temple dédié à Mystra. Des moines qui honoraient la Déesse de la magie dans un lieu où justement la magie n’avait pas prise. Pas banal.

Ces moines se faisaient appeler les « Bergers de la Toile ». Par la méditation et la projection astrale, ils étaient capables de se déplacer à travers le monde pour aller réparer les accrocs dans la toile de Mystra, et ainsi aider la Déesse à maintenir le flux magique stable.

L’elfe était en nage.

Soudain, à la faveur d’un nouveau bond dans le passé, elle vit un visage ami se dessiner devant elle.


« - Joshua ! »

Il cheminait dans un vaste désert avec d’autres compagnons qu’elle n’arrivait pas à distinguer tant leurs contours étaient flous. Elle voulu lui parler, mais ses lèvres restèrent scellées. Déjà la colonne disparaissait au sommet d’une dune, et elle se retrouvait seule, avec un petit scorpion comme seule présence.

Puis le sable fit place à la neige.

Elle gravissait les 8000 marches taillées dans le roc pour rejoindre le temple des Bergers de la Toile. L’ascension était ardue et par endroit les marches disparaissaient sous une épaisse couche de neige. Depuis longtemps elle avait laissé derrière elle les pentes boisées de la montagne pour s’aventurer dans ce désert blanc de glace et de roches. Les hordes de gobelins qui arpentaient les sentiers l’avaient laissé tranquille, sentant instinctivement le mal et la puissance qui exsudaient de tout son être. Aussi, les premiers jours, avait-elle réussit à grimper plus vite que n’importe qui.

Elle venait juste de dépasser une dangereuse corniche donnant sur le vide lorsque le yéti lui tomba dessus. Le monstre, 3 fois plus haut qu’elle abattit son énorme massue vers sa tête mais ne rencontra que de l’air. Déjà, l’elfe était derrière lui et incantait pour transformer l’impudent en descente de lit.

Mais rien ne se passa. Aucune magie ne se dégagea de son sortilège et d’un revers de patte, le yéti propulsa sa proie contre les rochers où elle s’écrasa violemment, puis il s’en saisie au moment où cette dernière reprenait ses esprits.

Et l’elfe sortit effectivement de sa rêverie pour se retrouver dans le noir de sa cellule.

Il faisait froid. Elle grelottait. Sa peau, autrefois dorée devait maintenant être devenue blanche à force d’être enfermée dans l’obscurité exiguë de la cellule.

Elle tenta de se redonner un semblant de courage en s’essayant à quelques exercices, mais les lourdes chaînes qui entravaient ses mouvements l’en empêchaient, alors, dépitée, elle se rallongea et tout en contemplant un plafond qu’elle ne distinguait pas elle tenta de reprendre le fil de ses pensées.

Comment avait-elle survécue au yéti ?
Rédemption partie 2

Le monstre la tenait fermement entre ses énormes pattes griffues et s’apprêtait à la déchiqueter. C’est alors que l’elfe, comprenant que sa magie n’agirait pas avait utilisé l’un de ses deux longs poignards courbes. Elle l’avait planté profondément dans le palais de la bête alors que celle-ci ouvrait grand la gueule pour lui arracher la tête. Bien sur le monstre l’avait lâché dans la neige et s’était enfui en glapissant de douleur, mais elle avait perdu définitivement son arme ainsi que bon nombre de ses facultés motrices…

Son arme…

Le simple fait de regrettait un bien matériel représentait-il un signe de sa guérison ? C’était un beau poignard… un manche d’ivoire ouvragé, finement ciselé d’or, une garde en Mythril et une lame elfique longuement travaillée, marquée de runes qu’elle n’avait jamais réussi à lire. Heureusement qu’il lui restait son jumeau. Peut-être que les moines consentiraient à le lui rendre lorsqu’une bonne âme sera venue la réclamer…

Car c’était là le but de son emprisonnement. Perdre toute sa mauvaise magie en vivant recluse dans la zone d’anti-magie du temple des Bergers de la Toile.


« - Lorsque le temps sera venu, un ami bravera à force de courage et de ténacité les 8000 marches. S’il en sort vainqueur comme tu l’as fait, alors il pourra te réclamer, et le temps de ta pénitence sera terminé. Ta guérison sera complète et ta magie oubliée. Guère plus qu’un mauvais souvenir. Mais pas encore, non, pas encore… »

« - Mais suis-je obligée d’endurer un tel emprisonnement ? » Avait-elle demandé à son arrivée.

« - Ta pénitence doit être similaire aux conditions de vie de nos agnostiques. Par la privation et la méditation tu pourras atteindre la transfiguration qui te permettra de te laver de cette magie négative qui s’est emparée de toi. Tu utilises la Toile de l’Ombre de Shar jeune elfe. Ton esprit, ton cœur et ton âme sont pervertis par une telle ignominie ! »

Elle était maintenant de retour à Eauforte. Ce devait être la fin de l’été, peut-être le début de l’automne. La nuit était chaude et les rues illuminées. Une fête battait son plein devant les portes du Théâtre des Illusions. La foule se pressait tout autour d’elle, allait et venait, dansait et buvait et à la faveur d’une bousculade, elle se trouva nez à nez avec Joshua.

Bien sur elle n’était pas là. Mais le revoir de si près lui gonfla le cœur d’une émotion nouvelle. Etait-ce de l’amour ? Elle n’aurait su le dire. Elle aurait voulu trouver sa sœur, mais il y avait trop de monde, alors elle saisit l’opportunité qui se présentait à elle et tenta de parler à l’âme de son ami :


« - Joshua… Mëryl… Bergers… 8000… »

Mais déjà la vision s’estompait, laissant la petite elfe effondrée sur le sol de pierre de sa cellule… Quand l’occasion de renvoyer un message se représenterait-elle ? Elle l’ignorait.

Epuisée, elle ferma les yeux, comme si par ce simple réflexe l’obscurité qui l’entourait pouvait disparaître…Puis elle revit les derniers jours de son ascension. L’avalanche qui avait failli l’engloutir, les cris du yéti qui l’avaient poussé à grimper plus vite, la neige et le froid qui avaient engourdi ses multiples contusions lui permettant d’avancer encore et encore…

Jusqu’à ce que les marches s’arrêtent devant un large précipice.

Curieusement, le Dragon qui gardait la passe l’avait aidé à sauter le gouffre. Un énorme Dragon Blanc dont les écailles, luisantes de glace trahissaient son grand âge. Se détachant de la montagne comme s’il en avait fait parti, Il s’adressa à elle, dans la langue des elfes, et sa voix, bien qu’effrayante et caverneuse avait été d’un grand réconfort. Le yéti qui la poursuivait lui servit de pitance, et après son repas, il lui expliqua longuement le pourquoi de sa présence en ces lieux.


« - Je me nomme Rauhozel’înbaach-Lôlag Rosshvâ’Chkonn, je suis la gardienne de la passe de Mystra. Seuls les moines et les pénitents ont le droit à mon aide pour traverser le précipice. Les autres doivent descendre au fond du gouffre et affronter ceux qui y vivent pour ensuite escalader l’autre côté et continuer leur marche si ils ont survécu bien sur… Toi, jeune elfe, à quelle catégorie appartiens-tu ? »

« - Je crois que vous pouvez me compter parmi les pénitents Ô grand Dragon des cîmes. »

« - Je peux lire en toi, et tu ne m’as pas menti. Grimpe sur mon dos, nous allons traverser le gouffre… »

Et c’est ainsi que l’elfe pu continuer sa longue marche vers le sommet.

Mais plus encore que le froid, le dernier avertissement de Rauhozel’înbaach-Lôlag avant de lui dire adieu lui glaça les sangs :


- Soit prudente petite elfe, le démon que tu as renvoyé dans les abysses sera bientôt de retour sous une forme différente qui ne m’a pas encore été révélée. Son esprit est hanté par ton image et la vengeance est sa seule pensée… Avait-elle crié à travers le vrombissement de ses longues ailes membraneuses alors qu’elle prenait son envol pour retourner de l’autre côté de la passe.

Deux jours plus tard, alors que les marches s’étaient faites de glace, elle émergea des nuages et, sur le parvis du Temple, elle contempla la mer blanche et cotonneuse qui baignait l’endroit. Des pics encore plus haut s’étendaient d’Est en Ouest, formant la chaîne que tous nommaient « L’épine Dorsale du Monde ». Elle se retourna et avança jusqu’à l’imposante porte de pierre, et, à l’aide d’un gros butoir de bronze, frappa la porte pendant de longues minutes.

Oui, Dieux que les minutes étaient longues dans cette cellule !

Les moines avaient dit qu’elle devait oublier.

Et c’était vrai. Elle commençait à oublier. D’où venait-elle déjà ? Qui était-elle ? Quel était son nom ? Ces questions qui flottaient dans le noir tout autour d’elle l’affolaient. Il fallait se raccrocher aux souvenirs qui subsistaient dans sa tête.

Où en était-elle de ses pensées ?

Ah oui, l’arrivée au Temple.

Un vieux moine chauve, engoncé dans une robe orange l’introduisit dans un petit boudoir où semblait méditer un autre moine qui avait l’air aussi vieux que la montagne elle-même. Lorsqu’il ouvrit les yeux sur l’elfe, un mystérieux sourire déforma soudain son visage parcheminé, donnant à ses rides l’aspect de crevasses aussi profondes que la Passe de Mystra.

L’homme se déplia difficilement et s’avança vers elle à petits pas. Encore plus petit qu’elle ne l’aurait pensé, il se mit sur la pointe des pieds pour pouvoir la regarder dans les yeux :


« - Beaucoup de mauvaise magie nous avons là. Mais pur fut ton cœur jeune elfe. La privation et l’emprisonnement tu subira pour laver ton âme. Et seulement lorsqu’un être cher te réclamera libre tu seras ! »

Ainsi donc le sort en était jeté.

Depuis des mois elle attendait. Telle une princesse dans la plus haute tour d’un château enchanté, elle attendait. Elle attendait.

Trouverait-elle la force d’envoyer d’autres messages à ses amis ?

Viendraient-ils la chercher ?

Elle attendrait…
Séréna était assise sur un tabouret, fixant le lit où elle n'avait pas dormit. Le jeune rôdeur n'y était pas non plus, une chambre lui avait été préparée à l'étage inférieur.
Voilà deux jours qu'ils étaient revenu de la fête d'EauForte. Le roi avait acceuilli Eleldor à bras ouverts lui offrant avec plaisir une chambre à la forteresse.
Mais Séréna n'avait offert que ses lèvres à son amour et elle se refermait sur elle même de plus en plus...

Eleldor regardait les flammes dans l'âtre, cherchant une réponse à ce brusque revirement. Guillaume et Naphylis étaient assis derrière lui, peinés.


- Il ne faut pas lui en vouloir mon ami. Elle t'aime plus que tout je peux te l'assurer. Bien plus qu'elle ne m'a jamais aimé. Voilà quatre ans elle m'a ouvert sa couche mais elle ne m'a jamais vraiment ouvert son coeur. Je suis jaloux de son amour pour toi ; mais je suis heureux pour elle.
Son pouvoir est un don et une malédiction ! Laisse lui le temps de s'unir à lui avant qu'elle puisse s'unir à toi...

Naphylis ne compris pas tout de suite les paroles du roi. Il venait de découvrir une nouvelle facette de Guillaume.

La magicienne ne savait plus que penser. Le cercle de métal qui ceignait son doigt était un terrible fardeau à présent. Elle l'avait reçu comme un présent des mains d'Amlaruil. Pour elle, Corellon lui aurait remis, elle l'eut vécu de la même manière.
"Ce pouvoir est celui de tous les elfes ! Votre coeur vous guidera pour notre plus grand bien..." lui avait-elle dit. Aujourd'hui son coeur et l'anneau semblaient s'opposer... Qu'avez-elle mal fait ?
*Ne voulant pas parler de Séréna devant le Roi et Naphylis, le rôdeur sourit tristement à Guillaume puis retourna son regard vers l'âtre, baissant la tête sur son torse, les pieds étendus vers le feu, le rôdeur se mura dans un silence complet.*

S'il faut attendre, j'attendrai ...
Complètement obnubilé par les voix qu'il avait entendu deux jours plus tôt Joshua s'était enfermé dans la bibliothèque à la recherche d'éléments qui pourraient l'éclairer... 8000... bergers... que pouvaient bien pouvoir dire ces mots... Avait-il rêvé ? Non il ne pouvait s'y résoudre ! Cette voix c'était bien elle. Cela avait paru bien trop vrai pour n'être que son imagination, beaucoup trop.
"Mëryl où est tu bon sang !"

Joshua parcourais inlassablement les bouquins les un après les autres. Il ne trouvait rien et commençait sentir le désespoir l'envahir.

"Je sais que c'est toi qui m'a envoyé ce message ! j'en suis sûr !"

Il continua de chercher sans jamais abandonner.
Là où il n'y avait que noirceur, une lueur était apparue. Tel le frémissement d'un battement d'aile de papillon ( ), l'espoir lui était revenu. Maintenant elle en avait la certitude. On la recherchait.

Cet isolement et la méditation permanente qui en découlait semblaient lui procurer de nouvelles sensations. La perte de ses pouvoirs s'accompagnait indubitablement par l'apparition de nouvelles capacités dont elle ignorait encore la porté.

Comment contacter de nouveau Joshua ? Comment lui faire savoir que seul le clergé de Mystra avait connaissance de l'existence des Bergers de la Toile ?

Mëryl concentra toute son attention sur l'image de son ami. Puis elle lui parla...


"- Mystra... prêtres..."

Alors qu'elle ouvrait les yeux, épuisée par l'effort, elle constata qu'elle flottait, immatérielle, à quelques pieds au-dessus de son propre corps...

Affolée, elle paniqua, et réintégra immédiatement son enveloppe charnelle, un vague bourdonnement subsistant dans sa tête.

Avait-elle réussit à toucher de nouveau Joshua ?
L'espoir l'abandonnais quand Joshua entendit à nouveau en pensé la voie de Mëryl.

"Mëryl ! c'est toi ?!" Surpris, il essayait de maintenir le contacte mais n'y arriva pas.

"Mystra ? Prêtres ? Que veux tu dire par la ? Je dois aller voir les prêtres de Mystra ?!"

L'espoir lui revint en quelques instants. Il sortit de la bibliothèque et alla voir ses compagnons. Une fois arrivé dans le petit salon il vit Eleldor triste. Voulant éviter de le perturber il fit signe a Naphylis de venir le rejoindre.
Bizarrement, le lendemain de son étrange expérience, Mëryl reçut de la visite. La première en plusieurs mois d'internement.

L'énorme pierre qui faisait office de porte fut retirée, et un petit moine qu'elle ne connaissait pas se glissa dans l'interstice.

Au début elle eut beaucoup de mal à détacher son regard de son gros crâne chauve et ridé, mais, peu à peu, elle prit conscience qu'il lui parlait !


- Votre guérison sur le bon chemin est. ( ). De nouveaux pouvoirs bientôt vous découvrirez. Pour cela, vous laissez aller vous devez ; méditation et concentration à votre esprit permettront de s'envoler...

Le gnome, car s'en était un, n'avait pourtant pas proféré un mot, mais ses paroles résonnaient encore dans sa tête lorsque la grosse pierre fut remplacée par une autre munie d'une petite ouverture en son centre.

Déjà il n'était plus là.

L'elfe resta un long moment dubitative, s'interrogeant sur ces fameux nouveaux pouvoirs qu'elle était sensée obtenir. Puis elle chassa ces pensées de son esprit pour se concentrer de nouveau sur ceux qu'elle aimait : Joshua, Fröhnir, Sano, Delroth, Séréna...

Et la nuit l'engloutie à nouveau.
- Où est le temple de Mystra ? Mais Joshua il n'y a pas qu'un temple de Mystra ! Il en existe des centaines ! D'ailleurs je ne me rappelle pas en avoir vu en Alvencys... Yavanhus ayant interdit toute religion qui ne soit pas en rapport avec Chauntea, Talos ou Cyric. Les temples des autres religions sont très rares ici.
Bien sûr Quistis a usée de son influance pour faire venir des prêtres d'Ilmater pour s'installer dans les principales villes. Mais sinon peu de temple on vu le jour. Du moins pas de Mystra.
De plus les royaumes limitrophes sont plutôt limités en magie...
Le plus proche doit être à Calimport.
"- Allez, encore un petit effort !" murmura l'elfe en se forçant à se concentrer.

Puis, d'un coup d'un seul, elle se retrouva de nouveau au-dessus de son corps. Elle contempla un instant la forme qui gisait à même le sol, à peine recouverte de haillons, blanche et frêle comme une malade. C'était elle.

Puis elle reporta son attention sur sa forme éthérée. Elle était nue, et ses contours semblaient flous, impalpables. Tout comme les murs de sa prison. En effet, elle était montée plus haut que la première fois et commençait à passer à travers le plafond !

Elle leva la tête, et focalisa son esprit sur le ciel. En moins de temps qu'il ne lui avait fallu pour visualiser la voûte étoilée, elle se retrouvait sous les étoiles, baignant dans leur douce clarté et la froideur de leur scintillement.

Mais non, elle n'avait pas froid. Elle flottait, nue, au sommet du temple des 8000 marches loin sur un sommet enneigé de l'épine dorsale du monde, et elle était libre.

Soudain, sur sa droite, une forme argentée surgit du toit du temple. La forme la salua d'un petit geste de la main, puis, filant aussi vite que l'éclair disparue à l'Ouest, laissant une longue trainée blanche derrière elle. Un berger de la toile s'en allant réparer un accroc songea-t-elle.

L'Ouest. Là où elle était née. Là où vivait sa soeur, là où se trouvaient peut-être ses amis.

Elle se concentra encore un peu, fermant ses yeux fantomatique, puis quelques secondes plus tard les rouvrit pour se retrouver en train de voler à une vitesse vertigineuse en direction d'Eauforte.

Arrivée en ville, elle passa à travers le Théâtre des Illusions puis, traversant quelques pâtés de maisons, n'eut aucun mal à trouver la boutique de Fröhnir. Sa soeur était là, discutant avec un cliente. Sano aussi, transportant une caisse pour la ranger dans la remise. Son instinct ne l'avait pas trompé. Elle avait ressenti leurs âmes et les avait trouvé. Hélas, elle ne pouvait pas communiquer en étant hors de son corps, aussi se contenta-t-elle de les frôler dans l'espoir que sa présence ne passerait pas inaperçue.

Elle repéra loin au Sud-Ouest la présence de Séréna et Joshua, mais ne put mettre la main sur l'âme de Delroth. Elle eut beau se concentrer, rien n'y fit. Alors elle regagna son corps, dans sa prison de pierre, de glace et de neige, épuisée, mais heureuse de sa découverte...
Son voyage depuis le Cormyr avait épuisé Darcia plus que de raison. Il était bon guerrier, mais se retrouver face à une petite cinquantaine d'orcs ne l'aurait mené qu'à sa perte s'il avait fait autre chose que de prendre ses jambes à son cou.
C'est un homme très brave d'ordinaire, mais il sait faire la différence entre un combat à armes égales et un combat perdu d'avance.
Il n'avait pas pris le temps de récupérer le gibier qu'il avait abattu pour manger, et trois jours de marche forcée, en dormant et mangeant à peine, ne prenant que de brefs temps d'arrêt pour s'entraîner afin de ne pas perdre ses aptitudes au combat.

Eauforte se dressait devant lui, petite bourgade dans ce style si courant depuis qu'il était revenu de Kara-Tur. Il était bien loin le temps où l'émerveillement le submergeait à chaque ville qu'il parcourait. A vrai dire, il n'y avait qu'auprès de Salambô que ses sentiments prenaient le dessus sur son visage impassible. Cette jolie Zakharienne qui était en train d'étudier les livres de la bibliothèque de Château-Suif.
En attendant de la revoir, il parcourait les terres à la recherche d'un vieil ami, Delroth Baenre.
Son voyage au Cormyr n'avait eu pour but que de revoir Druss, le géant à la hache qui s'était sauvé avec Delroth et lui-même de Menzoberranzan quelques années plus tôt.
Ce fût une surprise de trouver Druss, marié à une jolie demi-elfe, un enfant dans les bras, avec le grade de Capitaine dans l'armée du Dragon Pourpre. Il avait passé quelques jours chez lui, et celui-ci lui avait expliquer les récentes aventures du Drow. Selon lui, Darcia aurait plus de chances de retrouver Delroth en commençant les recherches par Eauforte,qui était le dernier endroit où il le savait s'être rendu.

C'est ainsi qu'il se retrouvait aujourd'hui, fatigué mais vivant, entrant dans les rues de la ville à la recherche du "Théâtre des Illusions". Il demanda son chemin à un passant qui lui expliqua volontiers la façon de si rendre, ce qui permît au Maître ès Arme d'y arriver rapidement.
Là, il pris un verre et commença à demander des renseignements sur les personnes qui auraient croisé un Drow répondant au nom de Delroth, suivi d'une description physique, bien qu'il était persuadé que peu de ses interlocuteurs auraient fait une différence entre deux Drows. Il mentionna aussi les noms de Sano Rong, Fëriany et Mëryl que Druss lui avait indiqué.
Personne ne lui répondit réellement, et il attendit donc dans la salle que les rumeurs de son arrivée fasse le tour du quartier, comme cela se passait toujours dès que quelqu'un apercevait son oeil crevé et son hast-épée plus grand que lui ...
Le drow était accoudé au comptoir, un verre à moitié vide entre les mains, de nombreux autres en face de lui...
Il y avait dans son regard une très grande tristesse qu'il ne prenait plus la peine de dissimuler.
La jeune femme qu'il aimait tant ne lui avait plus parlé depuis deux jours.


-Qu'est ce qui a bien pu se passer? se répétait il, souvent

L'attente était longue, très longue...
Lorsque le Borgne pénétra dans l'auberge avec son étrange arme, Elordil ne prit pas la peine de jeter un oeil au nouveau venu. L'étranger passait de table en table tout en questionnant les clients. Malgré sa mélancolie, l'elfe noir tendit l'oreille pour entendre les paroles du Borgne.
Sa curiosité fut piquée au vif lorsque l'étrange homme prononça le nom de Delroth.
Naphylis lui avait déjà conté cette histoire ou ses amis avaient sauvé Féerune en détruisant un dangereux artefact et ou un de leurs compagnons avait sacrifié sa vie pour en sauver une autre.
Le sacrifice de Delroth...
Elordil se leva de son tabouret et s'avança vers l'étranger tout en essayant de garder l'équilibre malgré son ivresse.
Dans un mouvement involontaire, le drow bouscula un homme de forte carrure qui renversa sa bière.


-Désolé! fit Elordil, quelque peu hâtif

Mais cela ne suffit pas à l'homme en colère. Il se leva brusquement de sa chaise et lança son poing au visage d'Elordil.
Ce dernier tenta de l'éviter mais son ivresse le fit trébucher.
L'elfe noir s'écroula aux pieds de l'étranger.
Son adversaire attrapa le drow puis le projeta sur la table la plus proche.
Elordil se releva tant bien que mal tout en crachant du sang.
La tête lui tournait et son ivresse ne faisait qu'empirer les choses.
Il aurait voulut se téléporter mais il ne souvenait plus de la formule.
Dans le brouillard, Elordil ne vit pas le prochain coup venir.
Celui-ci le mit à genoux sous le regard cruel de l'homme...
Darcia n'avait pas prêté attention à l'ivrogne, cependant il détestait voir quelqu'un s'en prendre à un autre dans l'incapacité de combattre.
Le bâton métallique de son arme émit un son mat lorsqu'il heurta les mollets du colosse et les coups s'enchaînèrent rapidement, dans le dos, le ventre et la poitrine du gaillard.
Le dernier coup l'envoya roulé par terre.

Ce qu'il détestait frappé par derrière !!


Pas de problèmes dit-il au tavernier. Il se réveillera dans quelques instants avec un léger mal de crâne.
Il sortit une bourse et la posa sur le comptoir.

Pour les dégâts, et les consommations de notre ami qui a déclenché tout ceci. Et un bon sceau d'eau fraîche, je vais lui montrer comment on soigne l'ivresse d'où je viens.

C'est là qu'il se mît à regarder Elordil, et son sang ne fît qu'un tour lorsqu'il remarqua que c'était un Drow. Pas Delroth, mais un Drow quand même.
Il l'aida à se relever et le posa contre le mur, près du sceau d'eau.
Sans ménagement, il se retroussa les manches et plongea la tête de l'elfe noir dans la bassine d'eau glacée pendant quelques secondes, recommençant l'opération trois fois et ne laissant à l'homme que le temps de reprendre de l'air.

Puis il stoppa et le plaça dos contre le mur, en face de lui, le fixant intensément de son unique oeil valide, plantant le bâton son hast-épée sur le sol prêt à toute éventualité.


Qui es-tu Drow ? Et pourquoi es-tu donc dans cet état pitoyable ? est-ce digne d'un guerrier ?
Du moins, il semblait à Darcia que s'en était un.
Il attendit la réponse, scrutateur ....
Joshua connaissait trop bien Calimport. Il a quelques années il avait servit d'escorte à une caravane qui s'y rendait. En guise de paiement, lui et ses amis avaient fini pieds et poings liés au fond d'une cale. Ses employeurs s'étaient avérés être à la solde de l'ancien roi d'Alvencys et celui-ci voulait absolument récupérer la jeune Ähury, sous la protection de la Compagnie des Valheureux...
En tout et pour tout il avait dut rester moins d'une dizaine d'heure dans cette immense citée ! Et pourtant il frissonna à l'idée d'y retourner. Heureusement les Compagnons de l'Amitié y avaient passé plusieurs semaines et Séréna pourrait l'y téléporter sans risques. Sans perdre une seconde le mage royal tourna les talons pour demander son aide à la magicienne.

Fronçant les sourcils devant la réaction pour le moins inconvenante du mage, Naphylis l'attrapa par l'épaule avant qu'il puisse faire deux pas.


- Eyh je peux savoir pourquoi tu voulais le savoir ? Ou du moins où tu vas maintenant ?

Joshua se dégagea d'un mouvement brusque. Il fixa le maître-lame avec un regard mi-énervé, mi-implorant.

- Je vais voir Séréna !

Puis repartit sans plus d'explication...

- Je ne crois pas que ce soit le bon moment ! protesta Naphylis, haussant la voix.

Mais le mage était déjà dans les escaliers pour rejoindre les chambres.

Guillaume qui était resté assis se leva, inquiet de la réaction de son ami.


- Mais qu'est-ce qui lui arrive ?

- Aucune idée !
Le drow observa son sauveur de ses yeux vitreux. L'ivresse se faisait moins sentir mais Elordil avait encore quelques difficultés à remettre ses idées en ordre.
Il porta la main à son veston et en tira une toute petite fiole rougeâtre qu'il déboucha pour la vider cul-sec.
L'étranger remarqua alors que les bleus et les égratignures d'Elordil disparaissaient à vue d'oeil.
Le drow se prît la tête entre les mains et poussa un soupir.


-Me.. merci! fit il quelque peu hésitant J. je.. suis Elordil de Calimport. Hum.. et en ce qui concerne mon triste état, c'est une longue histoire qui n'aiguisera guère ton intérêt.

L'elfe noir cessa de prendre appui sur le mur et se mit à la hauteur de Darcia.

-J'ai entendu une histoire à propos d'un de tes amis.
Mais je ne suis pas la meilleure personne pour t'annonçer les nouvelles que tu veux entendre.
Fröhnir avait fermé la boutique et laissé Sano partir vagabonder en ville. Elle se doutait que le voleur avait gardé quelques contacts avec les guildes des grandes villes de la côte des épées. Elle ne pouvait lui en vouloir, ayant elle aussi été une voleuse dans le temps.

Depuis que le Fléau des Plans avait été détruit, elle avait le cœur plus léger et prenait la vie comme elle venait, sans crainte ni haine. Seules la mort de Delroth et la disparition de Mëryl l’attristaient, mais malgré ça, un poids énorme avait quitté ses épaules et l’existence lui paraissait plus savoureuse.

Elle longea le petit port fluvial, évitant sans peine, grâce à sa démarche d’elfe les ordures qui jonchaient les pavés, puis passa devant l’échoppe d’Agreed Ecudor, le maître brasseur d’Eauforte qu’elle salua d’un petit geste et d’un clin d’œil coquin. Comme à son habitude, le nain lui grogna un vague bonjours en bougonnant dans sa barbe quelque remarque déplaisante sur les elfes, puis elle traversa la place principale pour entrer dans le Théâtre des Illusions. Sano la rejoindrais peut-être ici à leur table habituelle dans la soirée…

Elle remarqua tout de suite le nouveau venu avec son arme étrange, occupé à discuter avec un drow qu’elle avait déjà entre aperçu lors de l’Equinoxe Messale. Ce visage lui rappela douloureusement Delroth, mais elle chassa ce triste souvenir et s’accouda au comptoir tout en commandant une bière.
Elordil remarqua la jeune elfe mais ne la reconnût pas, ne l'ayant jamais connu.
Il lui sourit néanmoins. Puis il reporta son attention sur l'homme qui lui avait évité une sévère correction.


-Une elfe nommée Fröhnir tient une boutique au centre ville.
C'éta... c'est une amie de Delroth, d'après un de mes amis...

Le drow avait parlé assez bas mais pas assez pour des oreilles entraînées.
L'elfe extirpa ses deux grands yeux pailletés d'or de la mousse de sa bière et posa sa pinte sur le comptoir, puis se retourna pour regarder discrètement vers le drow inconnu qui avait prononcé son nom.

Elle se rappelait l'avoir déjà vu plusieurs fois en compagnie d'une étrange jeune femme aux traits ressemblant à ceux de Mariko. Il avait même faillit provoquer une émeute lors de son arrivée, mais depuis quelques semaines il s'était bien intégré à la communauté d'Eauforte, aussi, de sa démarche gracieuse et chaloupée se dirigea-t-elle sans craintes vers l'elfe noir et son interlocuteur borgne.


"- L'on parle de moi par ici ?" Demanda-t-elle avec un grand sourire.
Avec un sourire surpris, l'elfe noir se retourna pour dévisager la jeune elfe.

-Fröhnir je présume? fit il en s'inclinant
Je suis Elordil, aventurier au coeur brisé et trouble-fête malgré lui...
Pendant ce temps, une silhouette encapuchonnée de pieds en cap de noir arriva en ville. Le bas du manteau, maculé de terre et déchiré, prouvait bien qu'il s'agissait d'un voyageur venant d'assez loin. Il se fraya un passage rapide à travers la foule et s'arrêta juste une fois pour se renseigner s'il y avait un endroit où boire et se délasser, on lui indiqua le Théâtre des Illusions. Il ou elle continua alors sa route et entra dans ledit bâtiment.
Certains le dévisagèrent tandis que d'autres continuaient leurs discussions. L'étrange personnage n'en avait cure et s'assit à une table avant de commander juste un verre d'une boisson non alcoolisée. On pouvait juste distinguer une paire de yeux turquoises à travers l'ombre de sa capuche, une aura sombre contenue émanant de lui.
"- C'est moi-même." Répondit l'elfe en saluant tour à tour le drow et l'humain à un seul oeil. Puis, tout en jetant un regard emprunt d'intérêt à l'étrange silouhette qui venait de s'asseoir à la table d'à côté, Fröhnir demanda :

"- Vous parliez de... Delroth ?" Et un vague de tristesse vint balayer le visage dorée de l'elfe.
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