Recherche Mëryl Désespérément

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Le nain s'inclina.

- Les amis de mes amis sont mes amis. Et quand ils ont besoin d'aide je leur porte assistance ajouta-t-il avec un regard appuyé à Joshua.
Puis il se pencha en avant et dégaina une épée que le rôdeur n'avait pas vu. Il fit quelques passes avec et on put voir des reflets pourpres s'animer sur le tranchant. FInalement Raptou lança la lame en l'air et la rattrapa habilement par le fil, la tendant à Eleldor.


- Les blessures de cette terrible lame ne cicatrisent pas naturellement ! Seule la magie cléricale peut stopper les hémorragies qu'elle cause...
" Je vous l'offre.

Raptou fit un signe de tête pour couper court à toutes protestations. Et pour montrer qu'il n'en était pas moins démuni, il porta sa main à sa ceinture et dégaina une petite hachette. La lame avait été recouverte de noir pour éviter qu'elle reflète la lumière.

- Cette hache ne m'a pas quitté depuis que j'ai eu la folle idée de partir à l'aventure !

En un éclair le voleur se retourna et lança sa hache vers le golem de fer, gardien de forteresse. Au dernier moment, il fit un geste imperceptible et son arme dévia sa course pour revenir dans les mains de son propriétaire, presque instantanément.
*Après l'époustouflante démonstration de Raptou, Eléldor prit la lame du bout des doigts, il sentait la magie lui picoter la paume lorsqu'il la prit à pleine main et ne put contenir un hoquet de surprise quand il se rendit compte qu'elle lui allait comme un gant ! Il fit quelques passes avec et s'inclina devant Raptou.*

- Mon cher ami ... un simple rôdeur n'est pas digne d'une telle arme mais ... je crois que je vais la garder !*finit-il sur un léger rire* Je vous remercie de tout mon coeur Maître Raptou.

*Les yeux pétillants, il avait l'air très excité.*
Elordil sortit prendre l'air après avoir posé les protections nécessaires à l'entrée de la grotte.
Au moins pour cette nuit, ses amis pourraient dormir sur leurs deux oreilles.
L'elfe, ne trouvant pas sommeil, partit vérifier si les chevaux n'avaient pas disparu. Soulagé, le drow constata qu'ils étaient toujours là et en parfaite santé.
De toute évidence, la peur des drows était toujours aussi présente chez les orcs.
Elordil bondit sur une large branche qui surplombait la grotte que ses amis et lui occupaient. Ainsi il pourrait surveiller tout acte de traîtrise chez leurs voisins.
L'elfe s'adossa sur le tronc d'arbre puis replia les pans de son piwafi.
L'ombre le recouvrit, aspirant la gracieuse silhouette de l'elfe.
En relative sécurité, le drow ferma les yeux et repensa au doux visage de Kat...
Après une dure journée de travail à bord du navire, Saemon alla prendre du repos dans sa cabine. Elle était petite et inconfortable mais le jeune homme en avait déjà vu d'autres.
Il but sa soupe rapidement puis s'étendit sur son matelas de fortune.
Le voleur passa plusieurs heures à observer le plafond de sa chambre mais le sommeil ne lui vînt pas.
Finalement, Saemon se leva brusquement saisissant son manteau en même temps puis passa la porte de sa cabine en silence. La nuit, il n'était pas très conseillé de vagabonder sur le pont. Surtout avec un capitaine aussi méfiant...
Le voleur s'enroula dans son manteau puis traversa le pont en silence. Plusieurs marins s'échinaient encore malgré l'heure tardive, mais aucun d'eux ne remarqua la sombre forme qui se glissait derrière eux.
Saemon passa en coup de vent et se réfugia dans l'ombre lorsque le capitaine sortit brusquement de sa cabine.
Il empestait l'alcool et avait du mal à se tenir debout.
Après un moment, le capitaine se redressa puis repartit.
Le voleur quitta prudemment sa planque et pénétra dans ses quartiers, le vieux capitaine ayant négligé de verrouiller sa porte. Plusieurs bouteilles de vin cormyrien traînaient, vides, sur la table.
Saemon ouvrit la porte de l'armoire avec précaution, de peur de la faire grincer, puis dans un mouvement brusque pour saisir le monocle, le jeune homme se blessa sur une bien étrange arme.


-Aie!! fit il s'efforçant d'étouffer son râle de douleur
Putain de lame! Que cet ivrogne soit maudit avec ses armes à deux sous.
« - A deux sous ? » S’indigna Higesori qui venait de goûter le sang de Saemon !

« - Sache jeune voleur, que je suis le Katana ancestral des Hanagakari, je suis le grand Higesori, démon buveur d’âmes et malencontreusement et temporairement enfermé dans cette lame ! La rançon d’un roi ne suffirait pas à me payer ! »

Higesori était fier de lui, il avait réussi à réfréner les insultes et autres grossièretés qui lui venaient naturellement à l’esprit pour parler correctement au jeune homme. C’était sa seule porte de sortie à lui et à Mariko. Pour la première fois, il envisagea de suspendre le sort qui empêchait quiconque n’était pas un Hanagakari de sang pur de toucher sa garde…

« - Prend moi, oh oui, prend moi ! emmènes-moi dans la cale, ma maîtresse y est enfermée ! »
L'esprit encore embrumé, Lina réprima une envie de vomir. Elle bougea faiblement comme elle entendit le cliquetis a son cou, ses bras et ses jambes. Un examen plus attentif lui permis de voir que les marins n'y était pas passé par quatre chemins. Des chaines enserraient ses membres empechant de bouger et qui auraient résisté à la charge d'un boeuf. Ses yeux vagabondaient dans tous les sens de la cale, des hommes dépanaillés, maigre a souhait, des femmes et jeunes filles gisant la dans leur propre crasse et des couinements, preuve qu'il y avait aussi des rats. Elle remarqua une femme avec un kimono à côté d'elle, son visage lui rappelait des souvenirs qu'elle aurait voulus oublier. Malgré la joue enflée par le coup qu'elle venait de recevoir, elle parvint à articuler quelques mots.

- Par Khelliara ! Elle tira une fois ou deux pour vérifier la solidité des chaines puis du se résoudre à abandonner...momentanément. Elle n'acceptait pas de se retrouver de nouveau enchainée. Ses lévres se retroussérent laissant apparaitre ses dent blanches, un rictus cruel, aucunement résolue, elle pensait au meilleur moyen d'en finir avec celui qui l'a cherchait depuis son départ d'Eauprofonde. Instinctivement, ses doigts se refermait et s'ouvrait comme si elle avait voulus avoir le cou du capitaine entre ses mains. Son regard se porta vers la semi-esprit, aucune émotion dans ses yeux émeraude.
Le voleur faillit trébucher de surprise quand le katana enchanté s'était exclamé.
Saemon mit quelques secondes pour reprendre ses esprits puis finalement un léger sourire flotta sur ses lèvres.


-Ta maîtresse ne serait pas une jeune barbare de Rhasménie par hasard? fit il avec une lueur d'intérêt au fond du regard
"- Mariko une Barbare ? Ah si j'avais un bras pour me manier, je te couperai la langue jeune impudent ! Mariko est une Vierge des batailles, la plus pure qui soit ! une barbare... par les génitoires putrides et nauséabondes d'un Balor cul de jatte j'aurais tout entendu !"
-Ca ne m'arrange pas alors! fit le voleur en pestant

Saemon resta un moment pensif puis reprit en pesant ses mots avec soin:

-Normallement, le sort des esclaves m'indiffèrent mais il est possible de faire une pierre, deux coups si je me débrouille bien.

Le voleur sourit de toutes ses dents puis empoigna le katana.

-En tout cas, une aussi belle arme que toi doit valoir son pesant d'or.
Je veux bien te sortir de là mais tu as intérêt à ne pas l'ouvrir sur le pont. Sinon je risque de rejoindre ta maîtresse dans les cales!
Joshua écoutait Eléldor et Séréna un sourire aux levres puis, lorsque Raptou donne l'épée a Eléldor:

- Je suis heureux que tu viennes avec nous ! dit-il avec un large sourire. Si tout le monde est prêt nous allons partir... Son visage repris un air inquiet, il pensait constamment a Mëryl.
- Bien.

*Il mit l'épée dans son nouveau fourreau et réajusta sa cape.*

- Je reviens dans deux minutes !

*Il sortit en courant de la salle, héla une servante et lui demanda s'il elle pouvait lui montrer où étaient ses lames qu'on lui avait pris à son arrivée. Il lui dit de se presser et c'est en courant qu'ils parcoururent les couloirs.
La servante l'amena devant la porte de ce qui ressembler à un cellier et pris congès de l'elfe qui la rattrapa pour lui donner une pièce d'or.
Alors il entra dans la petite pièce où étaient entreposées de nombreuses armes, il trouva une toute petite armoire où était gravé son nom .
Le placard s'ouvrit sans difficulter et le rôdeur retrouva enfin l'épée que Guillaume lui avait prêté. Il la rangea dans son fourreau puis il partit en courant rejoindre Serena, Raptou et Joshua. Il était essouflé lorsqu'il les retrouva mais ils étaient enfin prêts à partir.*

- Excusez moi ... c'est bon maintenant.
Dans les cales, parmis les corps, la crasse et les rats, Mariko se contorsionnait tant bien que mal dans l'espoir de faire jouer la serrure de ses fers avec la dague subtilisée au marin. En vain !

"- Ah ça ma fille, tu t'y entend avec une lame, mais la dextérité d'un voleur te fais défaut !" maugréa-t-elle dans son coin...
Les deux gaillards remontèrent sur le pont, la mine satisfaite et le sourire aux lèvres, pourquoi deux hommes étaient nécessaire alors qu'un seul aurait très bien pu s'occuper seul de cette donzelle ? Il plaisantaient et se demandaient bien quel serait l'imbécile qui aurait bien voulu acheter cette femme à Port Calim, cette esclave n'était pas destinée à être donnée à la couche d'un pacha, a moins qu'elle soit enchainée comme elle l'était actuellement et encore. Le capitaine les retrouva sur le chemin suivit de l'homme qui l'avait prévenus que Lina avait découvert la caisse de collier et de piques électrique. Les deux hommes de mains emboîtèrent le pas.

- Je vais voir la nouvelle prise Fit le capitaine, bougeant ses yeux dans tout les sens pour qu'on le suive.


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Lina continuait de s'acharner sur ses fers, voir que Mariko n'arrivait pas à crocheter la serrure la rendait furieuse. La barbare bougeait dans tous le sens, sa tenue s'entrebaillait de tous les côtés, et voila qu'elle n'était plus habillée décemment, un vieillard n'en perdit pas une miette.

- Tu veux mon poing sur la figure ? Fulmina t'elle, ses yeux étaient réduit à deux fentes. Le vieil homme de son côté toussa et regarda ailleurs.

Si au moins elle arrivait à avoir assez d'appuis pour tirer sur ces chaines, c'était sur, elles n'allaient pas se briser, mais elle aurait pus enlever les gonds qui étaient scellés dans la coque. Et si cette coque se fendait, cela ouvrirait un point d'eau et ils ne seraient pas plus avancés que ca. La demi-elfe jura. Elle entendit le cliquetis de clefs dans la serrure, puis jetant une mèche de cheveux par dessus son épaule elle siffla


- Femme ! Range ca, Ils arrivent.
Mariko glissa prestement la dague dans les restes de son obi, espérant que le marin n'avait pas constaté la disparition de son arme. En même temps elle eut une pensée pour Higesori. Le bavardage incessant de sa lame démoniaque lui manquait, et elle en était la première étonnée...
Le capitaine était en premier, il descendait les marches menant à la câle avec nonchalence. Il évita les pieds et les jambes qui traversaient le chemin et lorsqu'un des esclaves ne bougeait pas assez vite ses jambes, il recevait un coup de pied dans les côtes de la part des deux gorilles qui servaient de garde du corps au capitaine.

Il s'arrêta en face des deux femmes et les toisa de toute sa hauteur.


- Alors mes jolies ? L'endroit vous plait ? Je supposes que j'aurai pus vous offrir une chambre digne de ce nom avec garde robe a l'appui mais...nous sommes un peu à l'étroit par ici. hé hé !

Il dit a ses hommes

- Ces deux la on en retirera un bon prix j'en suis sur, le marché aux esclaves de Port Calim vous accueillera à bras ouvert mesdemoiselles, vous pourrez être fille de joie ou serveuse ou amante d'un prince déchu, quoiqu'il en soit j'en tirerai un bon paquet d'or !

Lina foudroyait le capitaine du regard puis elle cracha à la figure de cet homme à défaut de lui tordre le cou, ses jambes volérent en essayant de l'atteindre, sans succés. Par contre, la barbare reçut deux coups de pieds dans les côtes de la part des deux hommes de main.

- Ca suffit !! Hurla le capitaine qui se frottait la joue de son mouchoir à dentelle N'abimez pas la marchandise, la décote risque d'être importante sinon ! Il jeta un oeil à la joue de la Rashméne qui était maculée de sang, puis il réprima une grimace. Il se retourna vers Mariko puis lui dit.

- Et toi ma toute belle, on va en retirer un grand prix, qu'en penses tu ?
Le visage de Mariko était impassible. Il ne reflétait ni peur, ni haine. La profondeur des ses yeux légèrement bridés laissaient au contraire transparaître un total détachement, comme si son sort lui importait peu. C'était pourtant loin d'être la vérité et son esprit était tout entier focalisé sur ses fers, espérant peut-être les briser par la seule force de sa pensée.

Ce dont elle était sûre, c'était qu'Higesori trouverai un moyen de lui venir en aide...
Saemon glissa le katana enchanté dans sa ceinture puis quitta la pièce en silence. Il traversa le pont rapidement pour regagner sa chambre mais il s'arrêta brusquement quand il entendit un ordre provenant de la cale.
La prudence n'étant pas la meilleure des qualités du voleur, Saemon s'avança à pas de velours vers l'endroit d'ou provenaient les voix.
Il penètra dans la cale, le bruit de ses pas couvert par les grincements dû à la houle, puis remarqua une trappe dans le sol ou était entassé plusieurs caisses.
Le jeune homme s'approcha assez prêt de l'ouverture puis écouta attentivement la conversation.
Il ne lui fallut pas beaucoup de temps pour comprendre qu'il avait enfin trouvé l'endroit ou étaient retenus les esclaves.
La puanteur qui se dégageait de l'ouverture donna la nausée au voleur. Celui-ci plaqua un mouchoir sur son visage puis s'avança vers l'ouverture pour mieux voir ce qui se passait.
Saemon ne fut guère surprit d'aperçevoir la jeune barbare couverte de chaînes et d'équimoses.
Combien de temps encore jusqu'à notre destination ? demanda Darcia au Drow, qu'il avait suivi silencieusement.

Non que je n'apprécie pas un Drow dépressif, une demi-elfe voleuse d'âme et des Orques pour compagnons nocturnes mais à vrai dire je voudrais y arriver rapidement.

Son unique oeil valide pétillait à la lueur de la lune et un imperceptible rictus ornait ses lèvres, ce qui était chez lui la seule preuve qu'il était en train de faire de l'humour, encore que jusqu'à présent très peu aient compris lorsqu'il fallait rire à ces petites touches "humoristiques".

Je pari mon arme que c'est pour une femme que vous vous mettez dans cet état.

Sans attendre de réponse, il continua.

Dans l'Anauroch, nous avons un dicton : Le Créateur a fait la femme pour plaire à l'Oeil et troubler l'esprit.
Ne trouvez-vous pas que cela soit approprié ?


Son rictus s'élargit alors légèrement.
Le drow eût un pauvre sourire.

-Ce dicton, pour ne rien vous cacher, est vraiment approprié à la situation actuelle.

Puis l'elfe sauta de sa branche et rejoignit Darcia.

-Vous êtes perspicace, cher ami. Comme vous l'avez devinez, mon état actuel ainsi que le fait que vous m'ayez trouver saoûl à Eauforte est dû en partie à une femme.

Puis Elordil fit un agréable sourire posa sa main droite sur l'épaule de son compagnon.

-Néanmoins, ce voyage est nécessaire. Je ne suis pas parti par hasard...
Voyez vous? J'ai vécu la majeure partie de ma vie dans les sombres cavernes d'Ombre-terre ainsi que dans les ruelles crasseuses de Calimport.
Et j'y ai... comment dire... j'y ai une vie la-bàs. Pas vraiment prudente, ni honnête mais elle m'a permit de survivre.
Je retourne dans le sud pour vérifier l'état actuel de mes affaires.
Pas par chagrin, bien que cela est un peu accéléré ma décision...

-Pour le temps qu'ils nous restent... encore un mois et demi, je suppose. continua il
Pour arriver à Eauprofonde, bien sûr.
Même en lançant nos chevaux à pleine allure et continuer ainsi jusqu'à la cité des splendeurs, ne nous ne pourrions aller plus vite.
Séréna et Joshua firent signe à Raptou et Eleldor de se tenir prêt. Les deux mages commencèrent à incanter, leurs gestes et leurs paroles s'accordant lentement. Finalement, ils prononcèrent une suite de mots de pouvoirs dans un bel ensemble* et prirent la main de leurs amis.

Et les voilà réapparaissant dans les rues plombés et malodorante de Calimport. Raptou reconnut aussitôt l'arrière-cours de l'auberge où ils avaient logé pendant quelques semaines... Ils avaient ensuite prit la route de la Porte de Baldur avec une magicienne fort belle du nom de Lawenda Silendia.


- Bien ! Allons demander à l'aubergiste s'il connaît un temple de Mystra...

* Sort - Fusion d'Arcanes
A son arrivée a Calimport, Joshua sentit un frisson parcourir ses membres. Décidement le souvenir qu'il avait de sa détention était toujours présent.

- Je vous suit... Il regardais de gauche à droite sur ses gardes.
- Je crois que les premières heures devraient être tranquille. Le temps que nous soyons repérés. Les Compagnons de l'Amitié de se sont pas particulièrement fait connaître ici ce qui devrait simplifier les choses. le rassura Séréna. De plus nous sommes assez nombreux et visiblement bien armés. La magicienne désigna les lames du rôdeur et le bâton de Joshua ; une longue barre mithril gravée de centaines d'éclairs, le haut bourdonnant légèrement, alors que de petits arcs électriques s'y formaient.
Séréna n'était pas moins bien équipée, son bâton portant la marque des abysses, alors qu'il semblait pouvoir s'enflammer à tout moment. Quand à Raptou, il n'était visible nulle part. Il devait surveiller leurs arrières, dissimulé dans un coin d'ombre... Mais un tel déballage de pouvoirs ne manquerait pas d'attirer sur eux les hautes instances du crime les plus proches ! De tels objets magiques se vendaient pour une petite fortune.


- Alors ? s'impatienta la magicienne. Nous y allons ?
Alors que Mëryl flottait nonchalemment le long de la paroi du gouffre en vérifiant que le petit chemin taillé à flanc de falaise n'était point trop dangereux, un sombre pressentiment s'empara d'elle. Elle accéléra sa descente, et, fantôme invisible, se posa doucement dans l'obscurité du fond de la faille. Un large ruisseau alimenté par la neige fondue d'un glacier de l'épine dorsale cascadait au milieu, empéchant quiconque de le traverser.

L'elfe allait se lamenter, lorsqu'un mouvement attira son attention. Au fond de la passe, contre la paroi nord, une large ouverture béait de la montagne. Ce qui avait bougé n'était pas un géant ou un dragon, non, c'était un elfe noir monté sur un corps d'araignée ! Un Dridder !

Frémissant de tous ses membres éthérés, Mëryl s'élança vers le petit point lumineux qu'elle pouvait apercevoir loin au dessus d'elle, apeurée à l'idée que Joshua puisse être obligé d'affronter ces créatures. Et là où il y a des dridders, il y a des drows !
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