Impossible de remettre la main dessus, mais j'avais vu il y a 2/3 ans l'algorithme sous-jacent et sa complexité (exponentielle, car chaque élément de la chaîne était vérifié en parcourant toute la chaîne) en faisant quelque chose d'intrinsèquement aberrant d'un point de vue énergétique.
Si quelqu'un peut confirmer ou réfuter, j'avoue ne pas m'y intéresser le moins du monde (et même en rire de loin), mais si c'est le cas, c'est une belle épreuve de communication pour faire passer une capsule de cyanure
Bonjour l'aberration d'un point de vue énergétique, logique et algorithmique.
Surtout quand on voit ce à quoi ça sert concrètement.
On se retrouve donc à polluer pour produire, de manière extrêmement inefficace, de l'argent souvent sale.
Vivement la prochaine bonne idée du genre humain !
On pourrait penser que l'algorithme sous-jacent de Bitcoin est intrinsèquement aberrant d'un point de vue énergétique. Il est essentiel de comprendre que la complexité de l'algorithme n'est pas nécessairement liée à son efficacité énergétique.
La preuve de travail utilisée par Bitcoin est conçue pour être résistante aux attaques et sécurisée, et non pour être économe en énergie.
Autrement dit en 3 points :
1/L'algorithme de preuve de travail (Proof-of-Work) utilisé par Bitcoin est conçu pour garantir la sécurité du réseau, pas pour être économe en énergie. Sa "complexité" est en réalité une mesure de sécurité.
2/La consommation d'énergie du Bitcoin est en réalité un mécanisme de sécurité. Elle rend coûteuse toute tentative d'attaque contre le réseau, garantissant ainsi son intégrité.
3/Sans ce mécanisme, le réseau serait vulnérable aux attaques, ce qui compromettrait la confiance dans le système.
De plus, la technologie blockchain évolue constamment, avec des solutions comme la preuve d'enjeu qui sont beaucoup moins gourmandes en énergie.
Quant à l'affirmation selon laquelle le Bitcoin est souvent utilisé pour de l'argent "sale", c'est le cas de toute monnaie, qu'elle soit numérique ou physique, elle peut être utilisée à des fins illégales. Ça ne reflète pas la majorité des transactions Bitcoin.
Qui plus est, utiliser le bitcoin pour l'argent sale est débile, car c'est ce qu'il y a de plus facilement traçable au monde.
Les transactions sont "anonymes" mais totalement transparentes. Si on met un nom derrière un wallet d'émission et un nom sur le wallet d'arrivée, on peut être certain de la transaction aussi bien qu'avec une photo d'échange de malette de billets, sauf qu'en plus on a le montant certain, et d'où chaque billet serait venu.
Le malfaiteur qui utilise bitcoin, c'est du pain béni pour une brigade financière.
Mais c'est quoi ces deux-points lol t'es sur un clavier vietnamien ?
J'ai bossé dans l'édition d'URD. Je t'assure, ESG, c'est du vent. Je te suis sur ton 2e point : ça peut avoir une forme d'importance pour les investisseurs. Mais pour son objectif réel, à savoir, encadrer les pratiques sociales et environnementales des acteurs économiques, ça ne sert à rien. Dès lors que les données fournies sont soigneusement sélectionnées par l'émetteur lui-même et que l'évaluation de ces données revient à un organisme privé et opaque, c'est juste une partition de flûte. Et vu que le cadre ESG a de plus en plus le vent en poupe, il paraît évident que des promoteurs du bitcoin ont voulu s'en servir pour se redorer un peu le blason.
Quelques-uns font de réels efforts. L'écrasante majorité se contente de bien trier les données.
Tu ne sais pas faire [ b ] : [ / b ]
Ah ces newbies sur J0L...
Revenons à l'ESG :
Objectif de l'ESG : L'ESG n'est pas simplement un outil de marketing ou de relations publiques. Il s'agit d'une approche intégrée qui vise à évaluer les entreprises sur des critères autres que la simple rentabilité financière. Les critères ESG peuvent aider à identifier les risques et opportunités qui ne sont pas immédiatement apparents dans les états financiers.
Fiabilité des données : Que certaines entreprises puissent "trier" leurs données pour présenter une image plus favorable, ça n'empêche pas de nombreux investisseurs et organismes de notation d'être conscients de ces pratiques et utiliser des méthodes sophistiquées pour détecter de telles anomalies. Et avec la montée de l'activisme des actionnaires et la demande croissante de transparence de la part des consommateurs, les entreprises qui manipulent ou falsifient leurs données ESG s'exposent à des risques significatifs en termes de réputation et de réglementation. C'est tout de même chaud pour KMPG de faire du cherry picking tel un jolien de l'agora chevronné.
Organismes de notation ESG : De nombreux organismes de notation ESG sont privés, mais ça ne signifie pas forcément qu'ils sont opaques. Beaucoup de ces organismes ont des méthodologies rigoureuses et sont soumis à des examens et audits externes. La sainte concurrence, j'espère, entre ces organismes incite à l'amélioration continue et à la transparence.
Importance croissante de l'ESG : L'importance croissante accordée à l'ESG n'est peut-être pas une mode passagère. C'est une prise de conscience croissante des risques associés aux questions environnementales, sociales et de gouvernance. Les investisseurs reconnaissent que ces risques peuvent avoir un impact direct sur la performance financière à long terme. C'est difficile aujourd'hui, face à la pression des zalarmistes de s'en passer. Autant bien le faire.
Bitcoin et ESG : Il est possible que certains acteurs du Bitcoin cherchent à utiliser l'ESG pour améliorer leur image. Ça ne discrédite pas l'ensemble du cadre ESG. Le secteur des crypto-monnaies est en constante évolution, avec des initiatives visant à rendre la technologie plus durable sur le plan environnemental.
Efforts réels vs tri des données : Certaines entreprises se contentent de trier les données, de nombreuses autres prennent des mesures concrètes pour améliorer leurs pratiques en matière d'ESG. Ignorer ces efforts réels au profit de quelques mauvais acteurs serait une généralisation hâtive mon cher Kafka.