Léa Silhol - Écrivain de Fantasy/science fiction. De retour dans nos librairies!

Répondre
Partager Rechercher
Salut à vous, amis lecteurs,

Je viens ici présenter mon auteure préférée, qui vient enfin, l'an dernier, de revenir à la publication après des années d'absence. C'est que la bougresse, si aimée par ses lecteurs et reconnue par tous (Prix Merlin, Prix Imaginales...) avait quitté les rangs de nos librairies à cause d'un grand ras le bol. C'est qu'elle est couillue, et militante. On ne respecte pas ses livres, sa façon d'imaginer ce qu'elle produit, et ses collaborateurs? Elle lâche tout.

C'est qu'avec un parcours comme le sien, on ne se laisse plus marcher sur les doigts. Crispés, les doigts. Rien à prouver.
lea-silhol.jpg
***

Léa Silhol est française.
Moins connue dans son pays d'origine que dans d'autres, peut être à cause du fait qu'elle soit parfaitement bilingue, elle est parfois étudiée en université dans d'autres pays, où on l'appelle la "Shakespeare française".

C'est que Léa sait tout faire: Ecrivain, essayiste, éditeur en Fantasy, Fantasy Urbaine, Fantastique, SF, Réalisme magique, Dark Fantasy, cross-genres, mainstream, cross-médias et littérature expérimentale, et aussi musicienne.
Une grande figure du monde du livre en France, qui écoute du Nine Inch Nails et édite Tanith Lee, c'est dire la mentalité et la fougue de la bête

Vous la connaissez peut être pour ses références...
http://www.imaginelf.com/wp-content/uploads/2010/01/La-seve-et-le-givre.jpgLa-Glace-Et-La-Nuit-Opus-Un-Nigredo-Livre-896631385_L.jpg

51VY2K95SGL._SX218_BO1,204,203,200_QL40_.jpgFovea.jpg safe_image.jpg

***

Auteur de…

- 4 romans
- “La Sève et le Givre” (L’Oxymore – 2002 / France Loisirs – 2004 / Seuil – 2006)
- “La Glace et la Nuit” Vol I – Nigredo (Les Moutons Electriques – 2007)
- “Avant l’Hiver” (Les Moutons Electriques – 2008)
- "Possession Point" (Nitchevo Factory - 2015)

- 5 recueils de nouvelles :
“Contes de la Tisseuse” (Nestiveqnen – 2000 / Nitchevo Factory 2015)
“Conversations avec la Mort” (L’Oxymore – 2003)
“La Tisseuse – Contes de Fées, contes de Failles” (L’Oxymore – 2004)
“Musiques de la Frontière” (L’Oxymore – 2004)
“Fovéa” (Le Calepin Jaune – 2007)

- 100+ nouvelles (en France) – 2 aux USA
– 50+ articles sur les littératures de l’imaginaire
Anthologiste / Directrice de :

- 2 essais :
“Vampire : Portraits d’une Ombre” (L’Oxymore)
“Fantastique, Fantasy, Science Fiction – Mondes Imaginaires, étranges réalités” – (Editions Autrement – 2005)

- 7 Anthologies (je ne cite pas tout)

- 7 numéros de l’anthologie périodique Emblèmes (L’Oxymore)

***

Elle a aussi un grand rôle dans l'édition...
- Directrice de :
2 revues (Requiem et Emblèmes)
10 collections chez l’Oxymore
+
- Auteur radio membre de la SCAM
- Ex-directrice littéraire et Directrice Artistique des Editions de l’Oxymore
- Ex Présidente du Cercle d’Études vampiriques et Rédac’Chef du prozine Requiem
- Actuelle Présidente de l’Agence Nitchevo Factory

Et là, vous vous dites: "quelle femme formidable... mais... what? "Actuelle Présidente de l’Agence Nitchevo Factory"?"
C'est bien vrai, ça y est, depuis l'an dernier, elle a cédé....

La faute à ReLire, certes, cet étron de loi qui faisait passer la création littéraire pour de la junk food (lire ici: https://adrenadream.wordpress.com/20...lire-sa-copie/ notamment le "bref rappel des faits" pour ceux n'ayant pas suivi l'affaire).
Mais peu importe, le mal est fait: elle a publié plusieurs nouveaux ouvrages, depuis 2015, et les parutions continuent cette année.

Voici la liste des merveilles récentes, qui cherchent de nouveaux lecteurs de bon goût:

2016
Parution : "Sous le Lierre" (roman)
Parution : "Sacra, Parfums d’Isenne et d’Ailleurs – opus II / Nulle Âme Invincible" - (recueil)
Parution : "Sacra, Parfums d’Isenne et d’Ailleurs opus I — Aucun Cœur Inhumain" — (recueil)

2015
Parution : "Possession Point" - 'pure' edit - (roman)
Parution : "Contes de la Tisseuse, suivi de Voix de Fées" (édition collector)
Réédition : "Contes de la Tisseuse" (recueil)

Elle qui ne pensait peut être pas republier, la voici de nouveau en piste. Et pourtant... "Il y a dix ans, en un même mois d'août, les Éditions de l'Oxymore tiraient leur révérence." Ce sont ses mots.

Alors, me direz-vous, pourquoi un tel pavé sur cette auteure, si tout va bien dans le meilleur des mondes?
Et bien mes chers, il faut la soutenir. Comme chaque écrivain indépendant, elle a monté de nouveau sa maison d'édition, Nitchevo (ce nom <3 ), et la vie n'est pas rose. D'abord parce que pas d'argent, et petite structure indépendante = difficultés économiques. Et comme la prostitution au monde de l'édition et les sourires arrangés ne font pas partie de ses compétences, c'est à nous, lecteurs, de faire la différence! Et oui, ses ouvrages sont encore peu visibles, car après presque dix ans d'absence, beaucoup ne savent tout simplement pas qu'elle republie. Tristesse absolue, après des années à lui écrire pour qu'elle publie! Mais tout s'oublie. Voilà pourquoi, j'espère faire sauter de joie d'anciens lecteurs, et surtout pousser à l'achat de nouveaux complices.


Citons Léa, dans son dernier post sur facebook:
Citation :
Dans un monde professionnel qui devient de plus en plus aliénant, affamant ses enfants et les tenant, chaque jour davantage, sous des camisoles de fer, soutenir la création indépendante n’est pas une option, un luxe, ou une cocarde. C’est une nécessité. Un service que l’on rend à l’art en général, et à soi-même, si l’on veut continuer à bénéficier de ces espaces qui, tout à la fois, nous soulagent et nous éveillent, nous offrent (selon) des portes de sortie et des plongées dans le moyeu des problèmes qui nous tourmentent tous.

Si chacun ne fait pas ce qu’il peut pour conserver ou avoir ce qu’il veut (ou nécessite, n’hésitent pas à dire nombre d’entre vous) alors... tout le monde le perd, et comment s’en plaindre ? 

La ritournelle du “j’voudrais bienn, mais j’peux poinnnt” (sur un air d’Annie Cordy, enjoy !)

Le premier soutien qu’un lecteur peut apporter à l’auteur ou l’éditeur ou le musicien (etc.) qu’il aime, c’est évidemment d’acheter ses productions au fur et à mesure. Évidence. Et parfois... on ne le peut pas (autre évidence !) parce que nous sommes tous victimes de l’appauvrissement général. Que faire ? Mon avis : acheter en priorité ce qui est en état de fragilité. Le dernier bouquin à succès d’une Major sera là l’année prochaine, mais rien n’est moins sûr dans tout ce qui procède de l’édition indie/indé.

Le second soutien, c’est d’en parler. Et celui-ci est gratoche. 
Juste un peu de temps pris sur le visionnage d’une vidéo de chatons en folie, ou d’une série TV modasse.

Laisser une note sur le site où on a acheté le titre est un minimum (ou mieux encore quelques lignes pour aider les lecteurs potentiels à décider si ce bouquin leur ira au teint) ; s’inscrire sur les RS dédiés livres (Goodreads, Babelio, BookNode, Sens Critique, Livres Addict... etc. etc.) et faire de même + suivre les auteurs. Bloguer en priorité sur les indies, lorsqu’on tient un blog littéraire (vous voulez faire un travail de Presse, et donc de découvreurs, ou pas, nom de Dieu ?). Ce genre de choses, chacun selon ses disponibilités, et le niveau de son addiction, peut-être. 
****
Après cette tirade ouin-ouin pour vous faire sortir le porte-monnaie, et courir comme un seul homme, avec toute la fougue au ventre d'un chevalier partant défendre sa cause, il faut bien que je vous explique ce que vous allez acheter. Non?

Alors revenons sur les dernières parutions, qui ont besoin de votre soutien immédiat, sous peine de fermeture de la maison d'édition, et des rideaux. Black-out. Moi j'en veux pas, alors achetez.

- Sacra, Parfums d’Isenne et d’Ailleurs – opus II / Nulle Âme Invincible" - (recueil)
Sacra_Parfums_d_Isenne_et_d_ailleurs_op_1_Aucun_Coeur_inhuma.jpg
Ex-stasis... L’extase... l’ivresse, le ravissement, l’intoxication d’un instant ou d’une ère...
Encapsulée dans le rituel, la forme, et les parfums du monde...
Dans les sens... dans l’encens...

Au travers d’une boîte de palissandre que les écrivains se transmettent secrètement depuis des siècles ~ des calligraphies du roi des Djinn, même sur un parchemin frauduleux, et de la dialectique des céramistes Satsuma dans le salon de Klimt ~ des bouquets de fleurs blanches envoyées par un père à sa fille, et des visages du Green Man dans des bois interdits ~ des voiles des navires qui filent vers le port, enflées par les chants des passagers, et de la voix de tous ceux que — aimés jadis — nous pensions avoir perdus pour toujours.
D’un bout à l’autre des horizons et hors des cartes, sur le fil d’une errance rythmée du pas des voyageurs inlassables, et des esprits affamés de splendeur, les traces des mortels et immortels se doublent, se croisent, se frôlent…
Au centre du compas, la cité légendaire d’Isenne, carrefour hybride entre l’Orient et l’Occident, hantée de fantômes, de rumeurs, de contes et de codes ; dépliant ses mystères autour du Labyrinthe des verriers. Marché gobelin où l’art et la démesure s’échangent, s’offrent, s’achètent et se perdent, entre les ombres vibrantes d’Irshem et les esquisses de Venise…

Léa Silhol, architecte des univers croisés de Vertigen, Frontier et Isenne, scalde des astérismes et des carrefours, déclare solennellement que Sacra constitue, plus encore que les prismatiques Avant l’Hiver et Fo/véa, la rose des vents de sa Trame, et que le lecteur ne s’aventurera dans le dédale de Manta qu’à ses risques et périls.

— Première séquence, en six nouvelles et deux novellas"


-Sacra, Parfums d’Isenne et d’Ailleurs opus I — Aucun Cœur Inhumain" — (recueil)
images.jpg
Une fois encore, les lignes des fils tendus se croisent, et les quêteurs de secrets se rassemblent, cherchant le chemin vers les codes, rites et fragrances du grand carrefour du monde, et ce qu’il reste de la splendeur…
Autour... de la lueur d’une lampe noire dans une boutique d’antiquités de Kensington ~ des cérémonies initiatiques des adeptes de Morphée, et des songes de braise des Khazars ~ du pas des Nephilim sur la route des âges, et des formules de la vacuité et du détachement, sous l’ombre des statues du Gandhara ~ de l’écho du rire d’Angharad sur les murs des palazzi lagunaires, et du café embaumé d’épices d’un Lucifer mécréant ~ de la couleur envoûtante des érables à Kyoto, au miroir coupant de retrouvailles dans les rues de New York… Dans le souffle brûlant des athanors d’Isenne, les vapeurs des braseros oneiroi, et le parfum du bois d’Agar des cérémonies de Kodo japonaises, le diagramme mouvant du Sacré se dessine et s’efface, une nouvelle fois…

Il ne restera de ces trajectoires de feu, à la fin, que l’empreinte de pas de foudre dans les braises, le sable coruscant et la cendre, et la fumée tenace d’un millier de parfums répandus.

Sous l’égide des Muses et le claquement des bannières du Jinnistan dans les vents de Qâf, par les Sceaux qui convoquent les Déchus et les dieux exilés ; au calame persan, au couteau de peintre, et au plomb des vitraillistes, Léa Silhol, architecte des univers croisés de Vertigen, Frontier et Isenne, conclut le tissage d’une rose des vents en forme de piège à rêves, passionné, viscéral et intransigeant, à l’image des âmes démesurées qu’elle ne se lasse jamais de dépeindre.

- Possession Point (pour les marginaux, les amoureux de Frontier...)
Possession_Point.jpg
Dans un monde transfiguré par le retour de la Féerie, Anis a pris la route, à la recherche d’une cité légendaire dont on dit qu’elle ne se laisse trouver qu’à son gré : Frontier. C’est dans la “ville au bord du monde”, patrie des fays, que vit à présent l’homme qu’elle a aimé, et trahi : Jay, membre du redoutable gang changeling de Seattle. À travers leur histoire, feuilletée comme un album photo depuis le jour de leur rencontre jusqu’à celui de leurs hypothétiques retrouvailles, c’est la vie de tous les Premiers qui se dévoile, durant les années précédant et suivant directement la fondation de l’utopie que fays & fées nomment Le Seuil.

- Sous le Lierre
Sous_le_Lierre.jpg
Par-delà un simple mur écroulé, au fond du parc d’un manoir anglais, s’étendent des bois immenses, ceinturés de légendes et d’étranges interdits. L’héritière de cette antique demeure, Ivy Winthorpe, ne se définit que par le regard sarcastique qu’elle jette sur toutes choses, les livres qu’elle lit en cachette, sa nature de centaure et, par-dessus tout, les bois vers lesquels elle ne cesse de s’évader, contre toute opposition et obstacle.
C’est la plume de celle qui se définit elle-même comme “un petit système ensauvagé” qu’endosse l’auteure, le temps d’un hymne barbare, à la charnière entre les jardins d’une aristocratie moribonde et les étendues de la millénaire forêt de Savernake, noyée de mystère et de vivants secrets.

Un voyage passionnel et féroce dans le grand vert de l’implacable nature, filigrané par la figure énigmatique du Green-Man, le pas des cavaliers, et hanté par l’ombre obsédante du Heathcliff d’Emily Brontë.

Au travers de ses cycles primés de Vertigen et du Dit de Frontier, Léa Silhol s’est inscrite comme une figure incontournable de la fantasy mythique, et une pionnière de la fantasy urbaine en France. Sous le Lierre est son sixième roman, et le premier à décliner à la fois les gammes du roman historique, et du réalisme magique.


- Contes de la Tisseuse (réédition 2015, collector)
Contes_de_la_Tisseuse_suivi_de_Voix_de_Fees.jpg
Le Temps et l’eau filent. Ils ont ceci de semblable au sort des hommes qu’ils obéissent aux marées des ères, saisons et cycles.
C’est là une horloge fatale, dont rien ne saurait – croit-on – briser le tempo. L’eau et le temps donnent la mesure, filant, filant…
Et sur le fil de cette course, les Moires, maîtresses du Destin, se dressent, allouant à chacun son Sort : ses grandeurs et ses chutes, et l’impitoyable rétribution de ses démesures. C’est à elles, auquelles mêmes les dieux doivent se soumettre, que la mythologie accorde toujours le dernier mot.
C’est sous leur égide terrible que l’auteur expose ici les destinées des hommes, anges, fées et dieux, des élus et des damnés, des monstres et les saints, pris dans la nasse de ces fils tendus. D’Orient en Occident, de la Grèce antique aux autoroutes américaines, entre Fantasy mythique et Urbaine, et toujours sous le signe de l’eau.

Dans ce premier recueil, publié en 1999, LS, une des plumes les plus intuitives et poétiques de son temps, orchestre le ballet tendre et cruel des hommes contre leur fatalité, et pose les les bases d’une toile infinie qui deviendra, au travers des sept volumes suivants, l’univers protéiforme de ‘La Trame’.

La présente réédition est illustrée de planches inédites en couleurs de l’artiste Dorian Machecourt, et suivie de la série :
“Voix de Fées”
Suite inédite à ce jour de courts textes écrits en 2004 pour Radio France ; dans lesquels les membres du royaume fae, petits et grands, brownies, sirènes, changelings et djinns exposent, à la première personne, leurs aigres-douces biographies

***

Ses livres sont disponibles chez Amazon (pas de frais de port...), Fnac et Bod (Book on Demand), ainsi que chez certains libraires de bon gout de votre quartier peut être...

N'attendez pas pour soutenir une grande auteure, si nous la perdons, c'est une fois de plus la littérature qui perd sa richesse, au profit d'auteurs qui n'en sont pas, qui pondent au kilomètres des mièvreries achetées en masse en gare ou au supermarché.
Donnez-vous les moyens de lire de belles histoires! Nous avons un cerveau, servons-nous en!

Je compte sur vous
La... Shakespeare française ?

Je résume. Corrige moi si je me trompe.
Ton auteure préférée est du genre grande gueule, elle aime pas qu'on lui dise quoi faire, avec qui, quand, et comment. Malheureusement dans le monde de l'édition ils avaient la fâcheuse tendance à trop vouloir la contrôler, elle la Shakespeare française. La publier, OK. Faire sa promo, OK. Lui filer de l'argent, OK. Mais lui dire quoi faire ? OH HELL NOOOOO.
Alors elle est partie en mode ronin à errer les internets et à s'autoproduire.
Manque de bol, l'autoproduction ça paye pas des masses et notre Shakespeare française se retrouve bien emmerdée avec ses maigres revenus alors que l'hiver est venu. Pour elle c'est injuste, il faut aider l'artisan, l'artiste, l'écrivain le vrai, celui qui n'aime pas qu'on lui marche sur les pieds. L'écrivain fier qui un jour a dit non à ses oppresseurs, ces enfoirés de capitaliste qui ne sont là que pour l'argent.
Pendant ce temps là dans un splendide manoir quelque part dans la campagne anglaise, une femme boit un verre de champagne, cette femme c'est JK Rowling, la Bernard Werber anglaise. Elle fête sa réussite entourée de ses amis, en se souvenant de ses années galères où personne ne voulait de son petit sorcier, jusqu'au jour où... Mais ça c'est une autre histoire, là on parle de Léa Silhol.
Donc quoi ? Ton auteure préférée ne veut pas jouer le jeu et après se plaint que c'est dur ? A moins que tu viennes apporter d'autres éléments, j'ai envie de dire, t'as voulu jouer, t'as perdu, chiale maintenant. Avoir des principes c'est bien, c'est même très bien, mais si nos principes nuisent à notre carrière, faut pas venir s'en plaindre après. On a tous le choix de faire certaines concessions, d'accepter ou non, des choses qui nous paraissent sur le moment totalement injuste - parfois accepter ces choses démontre une plus grande force de caractère que de se barrer en claquant la porte. Par contre, pleurer que notre carrière souffre car on est trop intègre, ça c'est de la merde puissance 1000. Si t'es intègre, tu l'es jusqu'au bout, tu chiales pas sur ton sort, car ta situation c'est toi qui t'y aies mise toute seule. Du coup j'invite tous les Joliens à boycotter cette personne et à te mettre en IL. Et je te signale à la modération pour publicité. JoL n'aime pas la pub déguisée.
Sans déconner, la Shakespeare française. N'importe quoi.
Je comprends ton coup de gueule Nyu et son post m'a bien fait marrer tellement il en fait des tonnes.

Mais comme je n'ai lu aucune de ses oeuvres je ne m'avancerai pas à dire si oui ou non c'est la Shakespeare française (bon ok cette nomination est à mourir de rire )
Un peu moins publicitaire le post de départ eut été plus digeste et moins grotesque. Je dis ça en tant que le Hemingway français.
En lisant "Shakespeare française", je me suis dit que Nyu allait sûrement faire un post assassin, je ne suis pas déçu.

Tu en fais beaucoup trop sur la pub mec, on dirait que c'est ta meuf. Si ses livres ne sont pas lu c'est peut-être parce que la 4ème de couverture donne pas vraiment envie, on dirait du CDL sous LSD tes textes. T'aurais pu nous donner envie avec tes propres mots, si c'est déjà le cas essaie un peu plus terre à terre stp.

Edit Par exemple Possession Point a l'air sympa, avec un nouveau monde à explorer. Et puis ils parlent du truc de l'album photo, on dirait qu'en fait on aura un flashback de leur histoire d'amour et bon ça m'intéresse plus.

Dernière modification par Mimu ; 28/08/2016 à 23h01.
Citation :
Publié par Finstern
Fantasy, Fantasy Urbaine, Fantastique, SF, Réalisme magique, Dark Fantasy, cross-genres, mainstream, cross-médias et littérature expérimentale
J'aimerais bien que le Shakespeare jolien vienne m'expliquer la différence, j'ai l'impression que plein de ces termes recouvrent la même chose, c'est à dire des romans pour ados style Twilight, Divergente, ou Hunger Games.
Citation :
Publié par Finstern
- Actuelle Présidente de l’Agence Nitchevo Factory
Et là, vous vous dites: "quelle femme formidable... mais... what? "Actuelle Présidente de l’Agence Nitchevo Factory"?"
C'est bien vrai, ça y est, depuis l'an dernier, elle a cédé....
Non, en vrai on se dit plus "c’est quoi l'agence machin?"
Internet me dit que c’est un groupe facebook avec 39 fan, et le site d'un collectif de 3 personnes, entièrement dédié à l'auteur dont tu parles.

Si il y a du drama associé à eux, c'est très confidentiel.
Le Will I Am Shakespeare français, c'est l'auteur du "Chevalier de Mortebrume" dont j'ai oublié le nom d'ailleurs.
Ou alors Bernardon, l'auteur de "Fritz Peitzner l'assassin nazi".

Citation :
Publié par Finstern
Léa Silhol est française.
Moins connue dans son pays d'origine que dans d'autres
Genre? Quel pays?
Sa fiche wikipédia n'existe qu'en français.
Citation :
Publié par Finstern
peut être à cause du fait qu'elle soit parfaitement bilingue, elle est parfois étudiée en université dans d'autres pays, où on l'appelle la "Shakespeare française".
Ah oui? T'as les noms de ces universités?

Dernière modification par Attel Malagate ; 29/08/2016 à 21h00.
Extrait de La sève et le givre de Léa Silhol
" Angharad aimait donc Shimrod, et aimait Finstern. Elle les aimait l'un et l'autre à ne plus en aimer la vie. "


C'est vraiment un fan.
D'où le côté grandiloquent, la Silhol en question semble avoir un public restreint, mais dévoué. Les critiques que j'ai pu trouvé ça et là sont tout aussi grandiloquente que Finstern.
(les critiques négatives, elles, trouvent ça lourd et pompeux)

Citation :
Publié par synopsis de La sève et le givre
Trois fois les Parques ont parlé, et en accord avec leurs prophéties de ruine, Finstern, Roi de la Cour unseelie de Dorcha, doit mourir. Sauf si... Comme une dernière chance, ou un danger supplémentaire, des puissances contraires mettent au monde Angharad, née du printemps et de l'hiver, de l'élan et de la mort. Elle peut contrecarrer le destin de Finstern, ou le précipiter, et s'avance sur l'échiquier en Reine Blanche, porteuse du pouvoir de trancher entre des myriades d'intérêts divergents. Mais sans savoir quel est son destin, ni le prix qu'elle devrait payer pour écarter Finstern du sien. Au cœur des affrontements entre les fées d'Ombre et de Lumière, les Fatalités et les anciens dieux, Angharad cherche une voie qui lui soit propre, chacune de ses décisions engageant à la fois l'équilibre de la Féerie, et des Terres de Mortalité...
Il s'adaptent au style de l'auteur, j'ai l'impression.

Dernière modification par Azraëll ; 29/08/2016 à 21h28.
Bien le bonsoir, en tant que Gérard de Villiers jolien, je vous soumet mon expertise.

Citation :
Léa Silhol, surnommée 'la Tisseuse' par ses lecteurs et 'reine de la fantasy française' par la presse
Déjà là, ça part bien.

Citation :
Elle travaille un temps comme serriste, cherchant comme souvent la paix dans le contact de la terre et la musique de la sève. Puis en 1995 elle fonde avec quelques amis le Cercle d’Études Vampiriques, première association française consacrée à la mythologie du vampire. Elle dirigera cette association pendant 5 ans, publiant le prozine Requiem et organisant en 1997 la célébration du centenaire de Dracula.
Mais. Je.

Allez voir sa page wiki en français, c'est fascinant.

Franchement Finstern, c'est con parce que tu aurais présenté ton artiste fétiche de manière plus neutre et sans c/c la com' ahurissante de son site, tu aurais peut être bidé mais au moins des gens auraient été intéressés. Là tu as réussi l'exploit de braquer quasiment tous les lecteurs potentiels sur JoL dès ton premier post, je trouve ça triste personnellement.
Nan mais c'est quoi ce style lourdingue, grandiloquent propre à la fantasy/sf cheap et où le vocabulaire sert de cache-misère (jfais des rimes quand je m'exprime ouais).

Et mdr la présentation, j'avais pas tout lu au début mais ca valait le détour
Citation :
Publié par Kam'
J'aimerais bien que le Shakespeare jolien vienne m'expliquer la différence, j'ai l'impression que plein de ces termes recouvrent la même chose, c'est à dire des romans pour ados style Twilight, Divergente, ou Hunger Games.
Mec si on doit t'expliquer la différence entre SF et Dark Fantasy c'est que le problème vient de toi.
Mauvaise foi.
Citation :
Publié par Finstern
N'attendez pas pour soutenir une grande auteure, si nous la perdons, c'est une fois de plus la littérature qui perd sa richesse, au profit d'auteurs qui n'en sont pas, qui pondent au kilomètres des mièvreries achetées en masse en gare ou au supermarché.

Donnez-vous les moyens de lire de belles histoires! Nous avons un cerveau, servons-nous en!
Bien prétentieux et condescendant. Tu me rappelles ces Sdf qui t'insultent quand tu ne leurs donnes pas la pièce.
Citation :
Publié par Shyeluk
Nan mais c'est quoi ce style lourdingue, grandiloquent propre à la fantasy/sf cheap et où le vocabulaire sert de cache-misère (jfais des rimes quand je m'exprime ouais).

Et mdr la présentation, j'avais pas tout lu au début mais ca valait le détour
J'ai l'impression qu'on sait pas faire autre chose en France. Genre un bouquin de fantasy DOIT être écrit dans un style pompeux faussement littéraire censé rappeler le Moyen Âge et l'amour courtois. Aux US ils ont pas ce problème et ça passe beaucoup mieux. CF le Trône de fer qui à la traduction a un style médiéval qu'il n'a pas en VO…
Je veux bien des contre-exemples mais j'en ai pas trouvé (j'ai pas cherché à mort non plus, c'est souvent de la merde au-delà du style la fantasy fr…)
Citation :
Publié par Quint`
J'ai l'impression qu'on sait pas faire autre chose en France. Genre un bouquin de fantasy DOIT être écrit dans un style pompeux faussement littéraire censé rappeler le Moyen Âge et l'amour courtois. Aux US ils ont pas ce problème et ça passe beaucoup mieux. CF le Trône de fer qui à la traduction a un style médiéval qu'il n'a pas en VO…
Je veux bien des contre-exemples mais j'en ai pas trouvé (j'ai pas cherché à mort non plus, c'est souvent de la merde au-delà du style la fantasy fr…)
Ou le Nom du Vent écrit avec un style très fluide, et en étant malgré tout recherché et très beau.
Citation :
Publié par Quint`
Je veux bien des contre-exemples mais j'en ai pas trouvé (j'ai pas cherché à mort non plus, c'est souvent de la merde au-delà du style la fantasy fr…)
Je pense au moins à ce bouquin.
J'vais peut-être me prendre des tomates, mais je trouve cet auteur bien cool. Après il tire sur la SF de manière générale plutôt que la fantasy, du coup, je sais pas si ça peut faire office de contre-exemple, surtout que c'est assez vieux maintenant. Mais j'aime bien quoter tes messages.

Dernière modification par Kikicorky ; 30/08/2016 à 10h07.
Citation :
Publié par Kikicorky
Je pense au moins à ce bouquin ça.
J'vais peut-être me prendre des tomates, mais je trouve cet auteur bien cool. Après il tire sur la SF de manière générale plutôt que la fantasy, du coup, je sais pas si ça peut faire office de contre-exemple, surtout que c'est assez vieux maintenant. Mais j'aime bien quoter tes messages.
Tu vas pas te prendre de tomates, on est une petite poignée à vouer un culte à Damasio ici.
Apres il a un style beaucoup plus "recherché" que les GRR Martin ou Rothfuss cités avant. Même chose, on a l'excellent Jaworski, qui lui aussi écrit un peu plus... Médiéval ? que les auteurs anglos cités.

On n'est pas du tout dans le rp-de-forum / fanfiction / Léa Silhol niveau lourdeur, vu que Jawo/Damasio ne sont justement pas lourds et ne tentent pas de balancer des mots inventés qui font joli toutes les phrases, mais ça n'a pas du tout le côté script télé de l'écriture de Martin.

Citation :
Publié par Kam'
J'aimerais bien que le Shakespeare jolien vienne m'expliquer la différence, j'ai l'impression que plein de ces termes recouvrent la même chose, c'est à dire des romans pour ados style Twilight, Divergente, ou Hunger Games.
Vazi, la moitié de ce qu'elle cite en termes ont des sens assez précis et ne tombent pas dans le pompeux "heavy symphonique trans-prog indus norwegian black metalcore" non plus.

Genre fantasy, urban fantasy, dark fantasy, fantastique et SF c'est des genres / sous-genres bien définis.
Fantasy / fantastique / SF tu vois la différence, urban fantasy tu places ça dans une ville - fictionnelle ou non - qui est souvent un personnage littéraire en soit (Perdido Street Station de Miéville ou Neverwhere de Gaiman en sont deux excellents représentants), dark fantasy t'as du grimdark et une ambiance violente/horreur (Elric de Moorcoock, The Black Company de Cook).
Après "réalisme magique", "crossgenre" tout ça, bon. Je ne dirais rien.

Note que je me doute que tu trollais, @Kam_. Mais depuis que j'ai découvert via l'affaire Snow Crash que tu avais des goûts de chiotte, je ne suis plus sûr de rien te concernant.
Répondre
  • »
 
1 connecté (0 membre et 1 invité) Afficher la liste détaillée des connectés