En vrac :
Et toi tu parle directement de se rattraper aux branches quand ils décident de se concentrer sur 5 affaires quand sur les 130 signalements ils indiquent qu'il n'y rien eu ou presque (déjà 3 mois après (de mémoire suite à une autre polémique) il n'y avait même pas une demi-douzaine de condamnation "grave" et la quasi totalité a été relaxé ou on reçu des sanctions très mineures (rappel à la loi ou lettre d'excuse)).
Et il y a pas que 2 gosses qui ont été mis hors de cause mais une demi-douzaine dans les histoires  De même pour par exemple la dernière mise en examen dont tu parles, il s'agit d'une mise en examen pour rebellion et outrage à agent alors qu'apparemment c'est arrivé pendant la gamine en question tentait d'aider une amie prise dans une lacrymo et l'agent qui pense avoir entendu quelque chose, de l'autre côté cette gamine en est ressortie avec 4 jours d'ITT  (et on parle d'une lycéenne, faudra quand même expliquer la violence de l'interpellation).
Ce que l'article remonte surtout c'est qu'il y a eu de gros problèmes de discernement et de proportionnalités car quand on prends les différents éléments :
- Des actions ont été déclenchés basés sur des on-dit sans même vérifier les propos
- La plupart des établissements ne pensaient pas que ça allait déclencher un shitstorm pareil pour les familles qui ont été pris dedans
- À aucun moment le préfet et les services de Police n'ont semblés collaborer avec les établissements avant d'intervenir pour au moins s'assurer qu'il y avait un vrai risque potentiel au lieu de partir direct sur les perquisitions/fouilles/arrestation pour apologie
- On parle de gamins allant de la primaire au lycée et tout le monde semble les traiter comme des adultes, ce qui est aberrant en soi (surtout concernant les plus jeunes)
- Et sinon oui je parle en tenue d'assaut, tu trouves ça normal de faire des perquisitions avec des policiers cagoulés, équipés de fusils d'assaut pour une affaire dont la crédibilité n'a même pas été vérifiée. On descendrait comme ça chez moi je péterais un câble.
Ce que je reproche c'est que les cerveaux ont été jetés par la fenêtre et qu'ils ont agis de manière bourrine sans faire un travail d'enquête minimum (appeler l'établissement pour avoir plus d'informations concernant les familles) pour vérifier s'il y avait une once de crédibilité dans ce qui a été remonté.
Car le résultat au final, de par la violence (psychologique et/ou physique), il y a maintenant des gosses qui ont finis traumatisés (à tort) et dont une partie qui risque de rater leur scolarité (et une minorité qui risque justement de se radicaliser et/ou de passer ACAB en vieillissant suite à cette expérience). Franchement c'est dingue de se planter dans des largeurs pareilles. Surtout que le pire c'est que les familles ne sont même pas dédommagés du préjudice moral/scolaire faites aux familles.
La synthèse suffit à comprendre que ces enfants non seulement existent
Mais personne ne dit que ça n'existe pas, par contre qu'ils se renseignent un minimum avant de passer à l'action (cela aurait évité une partie des absurdités de ce qui s'est passé).
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