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Surveillance totalitaire ou utilisation bénéfique des systèmes d'information ?
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Si un type veut détruite ta vie, il pose un piège à loup devant chez toi et tu finis boiteux, pas besoin de caméra ni d'avoir le bras long.
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#117140
Invité
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Pour être plus précis nous sommes en République, la démocratie étant un concept idéal jamais atteint.
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#117140 |
#117140 |
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Selon moi, et excusez moi si je paraphrase mais bon... je voudrais parler ici de la concentration des pouvoirs exercés par le gouvernement actuel.
Là encore ce n'est pas condamnable dans la mesure où il est normal qu'un appareil politique cherche à gagner le plus d'instances possibles afin d'être entendu. Mais là encore c'est problématique. Pourquoi ? Parce que lorsque l'on possède tous les pouvoirs (ou presque), exercer des pressions sur les médias (déjà fait), sublimer une image (déjà fait), ou encore tromper sur la marchandise (là encore déjà fait) devient bien plus facile. De là, en utilisant le principe démontré par l'expérience de la grenouille dans la casserole on peut obtenir un cocktail explosif. Actuellement, nous ne sommes pas dans une dictature, ni dans un système totalitaire, ni dans une tyrannie. Actuellement nous sommes dans une logique mercantile poussée à son plus haut niveau depuis ma naissance (et ce phénomène s'amplifie avec le temps). Je ne crache pas dessus pour le moment pour la simple et bonne raison que je n'ai connu que ce système, je ne sais pas ce que les autres valent. Cependant, il est assez difficile d'accepter que les frontières entre cette logique et le totalitarisme soient aussi floues. De plus, une dictature des corporations n'est pas quelque chose que je souhaite voir, et pourtant la démarche actuelle tend vers cette direction. Le signal envoyé par M. Sarkozy après son élection était clair là-dessus. Mais revenons à nos moutons. Je parlais de concentration de pouvoirs. Alors qu'en est-il ? Afin de me faciliter la tache je vais citer un article paru sur un site clairement orienté à gauche mais qui - en utilisant un vocabulaire péjoratif - décrit les différents pouvoirs que l'UMP concentre en ses mains. Voici le dit article : Citation :
Luçon, le 6 juin 2007 par Jean-Claude Renaud. Alors, à partir de là, quels abus ? Parlons donc de ces différents mouvements de protestations face aux abus signalés : Il y a cette grève de Les Echos, celle du journal du dimanche, il y a ce coup de gueule de Zalea TV, il y a ces plaintes de magistrats, il y a ces policiers qui dénoncent les (là j'ai un trou, je crois qu'ils parlaient de "bâton" en qualifiant les barêmes de points... et comme mes recherches sur google m'amènent toutes sur permis à points, ben je sais plus), il y a ces délits d'initiés (souvenez-vous d'EADS) que la justice dénonce, il y a ces féroces coups de pistons que l'Etat se doit de donner pour récompenser les gentils patrons (EADS là encore), etc. Alors... On est bien d'accord... Pour le moment on reste libre de penser que M. Sarkozy est un pauvre con mégalomane souffrant d'un complexe d'infériorité manifeste. Le problème actuel relève plus de la manipulation & de la corruption. Personnellement, je n'aime pas ça. D'un autre côté, aucun pays dans ce monde n'est épargné, et sûrement pas l'Europe. Alors que faire ? Ben, vous voyez... moi je râle et je peste... et ça me met de bonne humeur alors je continue. ![]() |
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En caricaturant ainsi le point de vue défendu ici par plusieurs posteurs, tu ne fais que nous donner raison... Pousser une critique au-delà des limites qu'elle fixe est un outil rhétorique fréquemment utilisé, et pas que sur des fora, pour décrédibiliser les arguments, ce qui a le don de faire mourir toute discussion et oblige à la "prise de parti" systématique et à la "radicalisation". "Parti pris" qui oblige, peu ou prou, à une affiliation politique. Personnellement, je ne suis affiliée à aucun parti et je refuse de l'être. Par contre j'estime que les questions des "nouvelles technologies" et leur impact sur la société n'a rien à faire, ni rien à voir, avec des discours politiques et que l'on peut en débattre en dehors des "églises", référence aux guerres de clocher. Je me fiche éperdument de la "politique", par contre je m'intéresse et je m'interroge sur l'évolution de la qualité de nos vies et celle des générations futures. Car, c'est un scoop, je vous préviens, nous sommes responsables du monde que nous allons laissé derrière nous. Cette question qui touche aux "libertés individuelles" dépasse, et de loin, la simple question d'une affiliation politique: c'est un engagement idéologique, une question qui concerne "l'humanité". Ce n'est pas un simple argument de campagne ou une justification de choix de bulletin mis dans l'urne! Etudier la criminalité c'est avant tout une réflexion théorique que l'on nomme "criminologie" je crois bien... Qui, si elle peut avoir besoin de faits de terrain, ne nécessite certainement pas une installation systématique de caméras dans toutes les rues, lieux publics et même lieux de travail... Qui, dans le cas hypothétique où un crime serait commis, permettraient hypothétiquement de l'éviter (ce qui ne s'est encore jamais vu) et en attendant permet une surveillance soutenue de l'ensemble des endroits cités et donc des habitudes et des personnes qui utilisent ses lieux et qui n'ont, sauf preuve du contraire, rien à se reprocher... L'intérêt dissuasif... Pour les gamins de quinze ans, je veux bien, et encore... Si tu veux vraiment faire ce que tu as décidé de faire: cagoule à 3 euros chez Tati. Quand je lis ce genre de raisonnement, je comprends beaucoup mieux pourquoi la "présomption d'innocence" est devenue aujourd'hui si controversée... Surveiller tout le monde et accepter que tout le monde soit surveillé c'est partir du principe que les "innocents", cela n'existe pas, ou presque et que "l'autre" est toujours et systématiquement une source de danger et jamais d'heureuse rencontre... Keld |
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#90294
Invité
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Message supprimé par son auteur.
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#90294 |
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Bha c'est bien ce qui me gêne... Comment se fait-il que je ne puisse pas me présenter à une élection sans être membre d'un parti déjà en place ou que je me retrouve devant l'obligation d'inventer de toutes pièces pour justifier ma candidature? Suis-je forcément indigne de confiance si je ne cire pas correctement les pompes d'un Secrétaire Général? Mon "discours politique" ne sera pas assez "contrôlé"? Ou alors l'opinion publique est assez naïve pour s'imaginer qu'être affilié à un parti reflète le viscéral et profond engagement politique qui anime cet homme ou cette femme, qui était un simple citoyen ordinaire, avant de succomber à "l'appel politique" pour le bien de la communauté? Pourquoi ne pas pouvoir siéger à une assemblée en dehors des sentiers battus et débattus des cathédrales politiques établies? Mes références religieuses ne sont pas choisies au hasard. Je vois de plus en plus fleurir partout ce genre de thématique sous-jacente dans les interviews. Mais screugneugneu! On ne rentre pas en politique comme l'on rentre en religion! Sapristi manquerait plus que ça! Mais... Il est notable aujourd'hui, et je rejoindrai Vorfis sur ce point, que depuis quelques années, cinq à six ans environ, on nous bassine les oreilles avec les "valeurs républicaines" et le "sens du devoir démocratique". Vous les avez déjà lu ou entendu ces zoulies petites expressions n'est-ce pas? Et bien je suis heureuse de vous apprendre que cela n'a strictement aucun sens... La République n'a pas de valeurs morales, c'est un gouvernement qui crée, applique des lois et juge en fonction de ces dernières. Les "valeurs républicaines" dotent "l'animal gouvernement" d'une "conscience moralisante" qui le projette vers l'animal mythique, si ce n'est un demi-dieu désincarné... La République n'est pas une religion dans laquelle nous sommes sensés avoir foi et espoir... La République doit se voir dans les actes des politiciens et pas seulement dans leurs belles paroles! La République n'est pas un miracle de nos civilisations occidentales, mais un système politique comme tant d'autres, même si un peu mieux que les autres, certes... Cette sacralisation du profane commence à sérieusement m'énerver. Maintenant le plus beau pour la fin... "Le sens du devoir démocratique"... Non-sens total. La "démocratie" c'est le peuple qui s'arroge le DROIT de gouverner ou au moins de participer à son gouvernement. En présentant cela comme un "devoir", c'est une inversion totale et complète de ce que le mot démocratie est sensé signifier et en théorie, et dans les faits. C'est très fort... Je suis farpaitement d'accord avec toi. ![]() Je suis pour le fait que tu sois étroitement surveillé... ![]() Keld |
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Charlouf, ton message est un gros n'importe quoi, aussi bien au niveau de la surveillance qu'au niveau de tes préjugés sur les cités, les pauvres et les étrangers.
Je ne réponds qu'à la première partie, mais je ne cautionne pas pour autant la seconde, qui me semble tout simplement odieuse, je laisse ça aux modérateurs. Tu dis qu'il faut savoir comment « ça » fonctionne pour ne pas en avoir peur, mais, manifestement, tu ne sais pas du tout comment « ça » fonctionne. Si tu savais comment la surveillance et le fichage fonctionnent, tu saurais qu'il existe des abus (des gens qui exploitent tes informations personnelles dans un but qui ne t'a jamais été révélé et qui te dérange, par exemple) et des erreurs (quelqu'un qui se retrouve à tort, ou trop longtemps, dans un fichier judiciaire ou bancaire et qui se fait fermer un compte en banque ou se voit refuser un emploi sans raison réelle). Tu dis ensuite que les fonctionnaires de la sécurité ne s'intéressent pas à M. Toutlemonde qui ne fait que vivre sa vie, puis tu dis juste après qu'ils s'intéressent aux suspects, c'est complètement contradictoire. Mais sais-tu ce qu'est un suspect, au moins ? Sais-tu qu'on peut tout à fait être M. Toutlemonde, se contenter de « vivre sa vie », être innocent d'un délit donné, et pourtant, suspecté, dans le cadre d'une enquête sur ce délit ? Ta phrase suivante contient également une énorme contradiction et montre bien que tu n'as pas réfléchi plus de deux secondes au sujet et aux implications du système que tu proposes (ou plutôt que tu aimerais imposer, puisqu'il ne s'agit pas seulement de toi, mais de surveiller toute la population, que ça plaise ou non à la population en question) : l'agent dont tu parles peut tout connaitre de nos faits et gestes (sans que ça soit sa fonction première, ce qui laisse entendre que ça fait partie de ses fonctions quand même), ou bien ça lui est interdit ? Ces deux propositions sont radicalement incompatibles. Et complètement incohérentes avec le reste de ton point de vue exprimé ici : si tu as confiance dans les « fonctionnaires de la sécurité » et que tu estimes indispensable une surveillance totale, pourquoi interdirais-tu à un agent de tout savoir de tes faits et gestes ? Ta phrase présente également une grosse contradiction au niveau technique : à partir du moment où il y a surveillance totale et où la police peut utiliser une partie des informations stockées, rien ne s'oppose à ce qu'elle obtienne toutes les informations sur une personne donnée (et donc tout connaitre de ses faits et gestes), à moins que tu établisses une hiérarchie dans les informations et que tous les fonctionnaires ne puissent pas compiler toutes les informations dans le but de connaitre la vie de M. Toutlemonde dans les moindres détails. Mais même en partant sur un tel système, il y aura fatalement des gens pour hiérarchiser ces informations et y avoir accès, et donc tout connaitre des faits et gestes de M. Toutlemonde. Je ne peux pas, non plus, laisser passer ta phrase sur l'individualisme qui freinerait tes rêves de surveillance totale. (Tu fais d'ailleurs un amalgame entre surveillance totale et sécurité dans ta phrase, l'un n'implique pas forcément l'autre, loin de là.) Ce n'est pas parce qu'il est question plus haut de libertés et de droits individuels qu'il est question d'individualisme. Les deux termes ont des sens bien différents. On peut défendre des droits individuels (les droits propres à chaque individu, à chaque personne) en étant altruiste, parce qu'on défend les droits individuels des autres, pas les siens ; on parle ici de principes qui sont relatifs aux personnes, rien de plus. L'individualisme, quant à lui, consiste à placer l'individu au-dessus de tout, ou se placer soi-même au-dessus des autres, ce qui n'a rien à voir avec les arguments exposés. Jeska, merci de lire le fil en entier, le message que tu saucissonnes ainsi n'est PAS une description de la France, c'est une série d'évènements HYPOTHÉTIQUES (mais envisageables) qui pourraient nous faire basculer dans le totalitarisme, ça répondait (assez explicitement, je crois) à la question de Kolaer plus haut. Les exemples sur le RER ou la banlieue sont peut-être, actuellement, davantage liés aux médias qu'au gouvernement (mais c'est discutable selon les cas), et c'est d'ailleurs une bonne illustration (et rappel) sur le fait que les forums sont un média non négligeable (exemples tirés de la Taverne JOL) et ça reste un bon exemple de peur collective facilement exploitable (le Front National ne s'en prive pas). Pour ce qui est du contrôle des moyens de communication de masse, en Chine (ce qui était la cible de mon exemple), il est bien exercé par l'État. Le fait que j'aie pris la Chine pour exemple devrait bien montrer qu'il n'y a pas d'exemple de ce genre en France, et qu'on est donc encore assez loin du totalitarisme. Je suis, bien entendu, en complet désaccord avec ta conclusion. Les libertés individuelles sont piétinées quotidiennement, elles ne sont pas seulement « en danger » ou menacées, et le risque peut venir autant de l'État que des commerciaux, des médias ou des banques (voir sur cette page l'affaire SWIFT ou le cas particulier du client fiché irrégulièrement par le Crédit Agricole). |
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#117140 |
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