Féminisme et égalité des sexes

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Publié par Andromalius
Il n'est pas question que ca remplace la capote, par contre finis les "enfants dans le dos", si t'en veux pas tu peux t'en assurer sans devoir t'en remettre a la parole de la nana.
Je n’avais pas pensé à ça.
Le féminisme est une "doctrine" qui se décline différemment selon les personnes, les époques, les sociétés.
Autant je n'ai aucun respect pour celles qui empêchent l'utilisation du "mademoiselle", autant j'ai beaucoup de respect pour celles qui tendent à améliorer la condition féminine.
Je pense à Sofie Peeters récemment. Suite à son documentaire, le législateur est intervenu et on peut espérer un changement à l'avenir.


La police de Bruxelles a déjà dressé quatre PV pour insulte sexiste en rue, depuis le premier septembre dernier. Désormais, un fonctionnaire communal peut donner jusqu'à 250 euros d'amende pour une insulte.
http://www.rtbf.be/info/regions/deta...rue?id=7837918
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Publié par Fenrhyl Wulfson
Alors quand une association féministe ou plusieurs décident que « mademoiselle doit être enterré » ça donne des réactions comme celles que tu peux voir dans ce fil*: perte d’image, sentiment de n’importe quoi, incompréhension. Pourquoi ? Parce qu’au lieu de construire un discours exposant le pourquoi et de délivrer ce discours lors d’un débat public, ces associations ont tapé du poing sur la table, fait une scène et ont mis en cause tous ceux qui les contredisaient avec force épithètes. Résultat, la mesure passe, personne ne comprend et elles passent pour des emmerdeuses (alors qu’au fond, elles ont raison, mais moi j’aurais fait sauter le madame). Échec sur toute la ligne. Le mot mademoiselle n’est qu’un mot. La différence de traitement et d’image induite par le mariage persiste. Le concept demeure. À plus forte raison quand le mot n’a disparu que des formulaires.

Moi aussi je vais tempérer cette partie-là. La concertation n'aurait servi à rien, expliquer la raison de cette demande est par contre nécessaire. Mais... Oh oh ! Cela a été expliqué par plein de gens différents à tout plein d'endroits différents, bizarrement, cela n'a jamais été publié dans un journal de grande écoute ou ailleurs que sur des "blogs". Parce que ce qui fait vendre c'est la polémique.

Pareillement, quand il y a une manif, tu vois le mec interrogé, c'est toujours le plus pouilleux, il répond un peu à côté de la plaque et en plus son discours est coupé. Et après, on se demande pourquoi on fait l'amalgame manifestant = pouilleux.

Je ne dis pas que les médias sont à la base de tous les maux mais si vous vous intéressez un peu au discours derrière, l'information et l'explication, on peut les trouver sans aucun soucis. Et d'ailleurs c'est la première chose que j'ai faite après avoir lu un article relativement neutre comme celui-ci http://www.lemonde.fr/societe/articl...6538_3224.html, j'ai fait quelques recherches pour avoir une explication posée de cette demande-là.
Citation :
Publié par Caillon
Le féminisme est une "doctrine" qui se décline différemment selon les personnes, les époques, les sociétés.
Autant je n'ai aucun respect pour celles qui empêchent l'utilisation du "mademoiselle", autant j'ai beaucoup de respect pour celles qui tendent à améliorer la condition féminine.
Je pense à Sofie Peeters récemment. Suite à son documentaire, le législateur est intervenu et on peut espérer un changement à l'avenir.
Concernant cet évènement, je ne suis pas d'accord, on ne me fera pas croire qu'avant la diffusion de ce documentaire, la loi belge autorisait les hommes à traiter les femmes de salopes dans la rue...
Je ne dis pas qu'il faut arrêter de légiférer sur le sexisme pour autant, mais il faut arrêter de croire que le problème sera résolu uniquement en légiférant... Les lois sont là, elles existent et protègent déjà les femmes ou les mettent sur un pied d'égalité avec les hommes à de rares exception près comme le droit de se balader torse nu.
S'il y a un grave problème de sexisme en France, il n'est pas au niveau des lois, il est au niveau des meurs, il n'est plus au niveau de la théorie mais de la pratique.
En gros, l'idéal serait de veiller à ce que les lois actuelles sur le sujet soient respectées avant de chercher à en écrire d'autres.

J'aimerai rebondir sur une autre question: les effets pervers de la lutte contre le sexisme.
Il faut lutter contre le sexisme, mais encore faut-il le faire correctement, j'ai l'impression que dans notre société, prendre une femme pour l'élever dans la société et lui donner plus de droits ou de pouvoir que les hommes suffit à équilibrer les inégalités. Comme si le statut privilégié de celle-ci, suffisait à compenser la soumission de centaines d'autres femmes. Je parle ici de la fameuse discrimination positive...
Il y a quelques années, je travaillais dans l'industrie, secteur quasi-exclusivement masculin qui à l'époque avait ouvert ses portes à une poignée d'employées féminines dans un secteur très machiste. Je vous décrit succinctement l'ambiance de base: posters de femmes à poil dans les vestiaires, blagues sur les blondes et échanges de DVD pornos à la pause déjeuner, les réflexions sexistes vont bon train, différence de capacités physiques entre hommes et femmes, congé maternité, références à la manucure et l'épilation...
La dessus, après deux ans, l'une d'entre elle passe d'ouvrière à chef de service, ascension jamais vue jusque là en 70 ans d’existence de l'usine. C'est l’œuvre d'un cadre qui s'est dit que ça redorerai l'image de l'entreprise. Bilan des courses, dans cette usine, les femmes qui devaient déjà supporter les machos de base, doivent également faire avec la frustration grandissante de ces derniers qui voient leurs collègues féminines évoluer plus haut qu'eux dans les échelons en quelques années que eux dans toute leur carrière...
Si les cadres en question avaient laissé les ouvrières faire leurs preuves en leur laissant suivre une évolution de carrière normale, cela aurait été certes difficile pour elles, mais cela aurait eu pour effet de faire taire le sexisme. Car tous machos qu'ils soient, la plupart savent reconnaître les compétences de leurs collègues au delà de leur genre. Là ces ascensions éclair à grand coups de piston n'ont eu pour effet que d'exacerber le sexisme.

Là encore, à l'échelle de l'entreprise on a voulu rétablir l'équilibre homme/femme de manière artificielle... Le résultat ? Alors oui, dans les chiffres, l'entreprise a des salariées qui occupent des postes à responsabilité et ont un même traitement de salaire que les hommes. Pourtant, vu ce qui se dit dans leur dos et l'image qu'elles ont auprès de leurs collègues masculins, je n'échangerait ma place avec la leur pour rien au monde.
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Publié par Lyuna
Moi aussi je vais tempérer cette partie-là. La concertation n'aurait servi à rien
Ce n’est pas à toi d’en décider. Tu n’en sais en fait rien, tu ne peux que le supposer. En outre, du débat émerge aussi des échanges qui peuvent profiter à la personne qui amène la proposition. Si pour toi le débat sert juste à faire accepter tes idées, alors tu rates l’essentiel de l’intérêt de la chose*: la friction avec d’autres façons de penser, laquelle peut alimenter ta réflexion et de permettre de l’affiner, ne serait-ce que pour mieux t’adresser à tes interlocuteurs en adaptant mieux ton discours à ton auditoire.

Quand le résultat d’une action qui coule de source (la distinction de titre n’était pas symétrique et relevait d’un archaïsme) résulte en une perte d’image pour les personnes qui en sont à l’origine, tu sais qu’il y a eu erreur dans la processeur. Erreur grossière. Tu fais la même en disant ce que j’ai cité. Les associations de lutte contre le racisme font la même (et elles aussi sont polluées par des gens qui salissent leur message). Ce n’est pas parce qu’on a raison (et c’est tout relatif, on n’a raison que dans un contexte culturel donné) qu’on peut imposer quelque chose et s’attendre à ce que ça passe avec le sourire. Parce que pour les gens à qui tu t’adresses, les termes de l’équation, le contexte culturel ou pire, leurs valeurs, peuvent être différents. Si tu ne prends pas la peine de créer une base de dialogue commune dans laquelle tu vas pouvoir déployer tes propositions, tu ne pourras jamais faire partager tes idées. D’où recours à la force en imposant la chose. Et réaction logique de rejet. C’est une stratégie vouée à l’échec. Lis ce simple fil pour constater l’incompréhension. Regarde les réactions à l’affaire du mademoiselle.

Pour faire un parallèle, regarde les fils qui traite de racisme sur l’Agora. On sait depuis les années 70 que la théorie des races est un tas d’imbécilités. 40 ans après, tu trouves des gens qui se disent anti-racistes et sont persuadés qu’on est arabe de naissance. Pourquoi ? Parce qu’on a rabâché aux gens que le racisme c’est mal, au lieu de leur expliquer pourquoi c’est une escroquerie intellectuelle.

Alors oui, les médias sont fautifs (mais comme le fait remarquer quelqu’un dans ce fil, quand ils traitent de sexisme ça devient carrément ubuesque). La société entière est fautive d’ailleurs, de ma grand-mère qui m’a élevé pour m’asseoir en bout de table et ordonner aux femmes de se taire parce que c’est l’homme qui décide (véridique) aux publicitaires que démolissent l’image de la femme pour vendre tout et n’importe quoi. Mais les assos qui ont lancé le truc feraient bien de réviser leurs méthodes, parce que les LGBT ont de bien meilleurs résultats alors qu’ils remontent une pente bien plus raide et qu’ils travaillent dans le même environnement. Sans surprise, ces gens font un travail de dialogue et de réforme en profondeur de la société depuis un sacré bail et aujourd’hui ils récoltent les fruits de ce considérable effort.

@avant
Les insultes sont interdites et sujettes à amende, voir condamnation au tribunal. C’est juste que ce n’est pas appliqué (qui a vu des policiers patrouiller dans les rues depuis 12 ans ?). Il faudrait que tous les gens qui profèrent des insultes se prennent une prune, quelle qu’en soit la victime, et revoir à fond l’éducation de tout le monde. Travail de fond là encore.
Citation :
Publié par Laadna
@Miho : moi je ne pense pas que ce soit un "fait", mais si je me trompe tu as certainement des éléments à avancer ? Qui ne soient pas ton opinion j'entends, sinon ça ne s'appelle plus un fait.
Non effectivement le mot "fait" était mal choisi. Disons donc pour moi "Les chiennes de garde" dirigent leurs combats dans une orientation bien précise, et donnent une certaine image des féministes qui n'est pas représentative de la diversité du mouvement. Et je m'offusque d'autant plus contre elles depuis leur combat perdu (légalement) contre Orelsan aux côtés de Ni putes, ni soumises, et leur absence totale de remise en cause face à cela (cf. leur site et leurs propos suite à la relaxe du rappeur).

@Fenrhyl Wulfson :


Il n'y a pas de hiérarchie dans les injustices ou les discriminations. Seulement des sujets qui me touchent plus que d'autres, qui m'interpellent plus et par là-même, auxquels je m'intéresse plus. Le sexisme en est un. Comme l'explique Laadna, même si les luttes convergent souvent, elles ont chacune un point de départ différent.

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Publié par Andromalius
Il n'est pas question que ca remplace la capote, par contre finis les "enfants dans le dos", si t'en veux pas tu peux t'en assurer sans devoir t'en remettre a la parole de la nana.
Un peu limite ton propos. Car si la capote protège des IST, c'est aussi un moyen de contraception. A partir du moment où tu ne fais pas confiance à une nana, rien ne t'empêche de continuer à la foutre. Et cet argument "d’enfants dans le dos", tu peux aussi l'appliquer à un mec (une fille) qui aurait une IST et qui déciderait de ne pas le dire à son partenaire. On parle ici de confiance et/ou de connerie humaine. Au-delà de toute considération de sexe.

Et d'autre part, la contraception pour mec, pas mal de filles en rêvent aussi hein. Trouver une contraception qui se soit pas trop invasive, qui ne te dérègle pas hormonalement, qui ne soit pas désagréable, la moins contraignante possible... Ce n'est pas ce qui a de plus simple. Et ce n'est pas juste une question de volonté
Citation :
Et cet argument "d’enfants dans le dos", tu peux aussi l'appliquer à un mec (une fille) qui aurait une IST et qui déciderait de ne pas le dire à son partenaire. On parle ici de confiance et/ou de connerie humaine. Au-delà de toute considération de sexe.
Voila, ca c'est de l'argument féministe bouché comme on les aime...
Je parle des femmes qui mentent à leur partenaire sur l'utilisation d'un moyen contraceptif, ce que l'homme n'est pas en mesure de vérifier. L'utilisation de presérvatifs étant normalement facilement constatable, les femmes n'ont pas ce probleme.
Mais c'est accessoire. Ce qui ne l'est pas, c'est qu'en cas de mensonge et de lourdage de l'homme aussi sec une fois enceinte, l'homme garde son rôle de portefeuille et doit raquer, car il n'a aucun droit à la parole dans ce genre de cas. Que la femme fasse ce qu'elle veut de son corps, ok, mais si elle enfante sans le consentement de son partenaire, qu'elle l'assume.
Le cas est identique quand c'est l'homme qui souhaiterait garder l'enfant: il a juste à la fermer.
Le role de l'homme dans les conflits familiaux est généralement "tais toi et paye", donc la position précaire de la femme, ahem.
Citation :
Publié par Andromalius
Voila, ca c'est de l'argument féministe bouché comme on les aime...
Je parle des femmes qui mentent à leur partenaire sur l'utilisation d'un moyen contraceptif, ce que l'homme n'est pas en mesure de vérifier. L'utilisation de presérvatifs étant normalement facilement constatable, les femmes n'ont pas ce probleme.
Mais c'est accessoire. Ce qui ne l'est pas, c'est qu'en cas de mensonge et de lourdage de l'homme aussi sec une fois enceinte, l'homme garde son rôle de portefeuille et doit raquer, car il n'a aucun droit à la parole dans ce genre de cas. Que la femme fasse ce qu'elle veut de son corps, ok, mais si elle enfante sans le consentement de son partenaire, qu'elle l'assume.
Le cas est identique quand c'est l'homme qui souhaiterait garder l'enfant: il a juste à la fermer.
Le role de l'homme dans les conflits familiaux est généralement "tais toi et paye", donc la position précaire de la femme, ahem.
Mon héros.
Sauf que dans l'équation tu oublies l'enfant. Ce n'est pas pour la mère que tu verses une pension, mais pour l'enfant qui n'y est pour rien. Si tu obtiens la garde de l'enfant, tu ne devras plus rien à la mère.

Et puis franchement, c'est combien de cas par an ? On est loin du phénomène généralisé.
Citation :
Publié par Miho
Il n'y a pas de hiérarchie dans les injustices ou les discriminations. Seulement des sujets qui me touchent plus que d'autres, qui m'interpellent plus et par là-même, auxquels je m'intéresse plus. Le sexisme en est un. Comme l'explique Laadna, même si les luttes convergent souvent, elles ont chacune un point de départ différent.
Les luttes convergent parce que les problèmes qu’elles tentent d’adresser ont des causes fondamentales communes. Quand on veut être efficace, on s’attaque aux causes et donc on traite tout comme faisant partie d’un système ou chaque élément est en relation. L’origine de ta lutte, c’est la manifestation d’une inégalité. Cette inégalité, comme toutes les autres, prend sa source dans la façon dont nous envisageons notre relation avec autrui et dans les valeurs culturelles véhiculées par notre société, dans la définition de ce qu’est chaque groupe d’individu arbitrairement définis par nos codes sociaux. Le point de départ n’est pas multiple, il est unique. Et ce n’est pas que moi qui le dit, mais à peu près tous les gens un tant soit peu sérieux qui se sont attaqués à la question (et non, Freud n’en fait pas partie).
Citation :
Publié par Aedean
Sauf que dans l'équation tu oublies l'enfant. Ce n'est pas pour la mère que tu verses une pension, mais pour l'enfant qui n'y est pour rien. Si tu obtiens la garde de l'enfant, tu ne devras plus rien à la mère.

Et puis franchement, c'est combien de cas par an ? On est loin du phénomène généralisé.
Si tu parles des enfants qui apparaissent comme par magie, en effet.
Si on parle du rôle secondaire du père dans le foyer, là par contre c’est carrément monnaie courante.
Citation :
Publié par Aedean
Sauf que dans l'équation tu oublies l'enfant. Ce n'est pas pour la mère que tu verses une pension, mais pour l'enfant qui n'y est pour rien. Si tu obtiens la garde de l'enfant, tu ne devras plus rien à la mère.
Ce qui arrive dans une extrême minorité de cas conflictuels.
Citation :
Publié par Andromalius
...
Je n'ai pas dit que légalement il était normal qu'un individu se sexe masculin se doive de payer, j'ai dit que tu parlais :
1. De cas très particuliers
2. Comme n'importe quelle relation basée sur la confiance, les risques existent et l'alternative aussi, ça s'appelle un préservatif (ou une vasectomie).

Ensuite, en cas de paternité forcé, un homme a le droit de ne pas reconnaître l'enfant. Si malgré tout la femme voulait faire en sorte d'établir la paternité, alors ceci se déroulerait devant un tribunal. Et non seulement un test de paternité devrait être établi (et peut être refusé) ainsi qu'une enquête sur les liens unissant les deux parents. Le bien de l'enfant étant par ailleurs au centre du débat juridique.

Je ne nie donc pas qu'un gros problème légal existe aujourd'hui à ce propos, une femme ayant droit à l'abandon de son enfant là où un homme devra financièrement assumer la paternité.

Mais dans la majorité des cas d'une grossesse non désirée, la femme et l'homme sont responsables de façon égale. De grosses connes qui décident de tomber enceinte en le cachant à leur partenaire, ça existe. Comme les mecs qui ne prennent pas leur précautions et qui ensuite refusent d'en assumer les responsabilités.
Citation :
Publié par Hilpak
Les enfants qui pop ex nihilo c'est pas si rare que ça hein.
Les seuls que je connaisse c’est un demi-frère malgache. Sa maman était médecin et a essayé de couillonner mon père avec un magnifique « Je ne comprends pas, je prends la pilule » la bouche en cœur.
Et ma demi-sœur, apparue après 10 mois de mission en mer. Merci maman, merci l’inconnu.

Après, tout le monde ne se vante pas d’avoir une histoire familiale aussi haute en rebondissements. Mais en 37 ans, jamais croisé quiconque dans ce cas.
Citation :
Publié par Aedean
Sauf que dans l'équation tu oublies l'enfant. Ce n'est pas pour la mère que tu verses une pension, mais pour l'enfant qui n'y est pour rien. Si tu obtiens la garde de l'enfant, tu ne devras plus rien à la mère.
le problème étant qu'il est très difficile pour le père d'obtenir la garde exclusive des enfants, alors que c'est très facile pour la mère.
Euh, un test de paternité refusé mène à une reconnaissance d'office et c'est HS, je te parle pas des cas ou le père est inconnu ou ceux ou plusieurs sont possibles, mais de ceux ou la femme fait un enfant en trompant sciemment son partenaire. Et non, ces cas ne sont pas rares et à l'échelle de la population. Il y a des femmes qui souhaitent enfanter mais pas s'encombrer d'un père. Pourquoi pas, mais elles n'ont pas ce scrupule avec leur portefeuille, c'est un peu la que le bât blesse.
Moi deux rien que dans la famille proche, tu vois. J'ai l'impression que ça se répand ces dernières année avec l'idée qu'une femme sait se débrouiller sans s'encombrer d'un homme, soit dit en passant (et que ça la met en valeur).
Je te parle de la même chose et si le refus d'un test de paternité peut être considéré comme un aveu, cela n'est pas le cas pas de façon systématique non.

Mais puisque tu sembles vouloir absolument bloquer sur ce problème particulier, imaginons la situation inverse. Le mec décide de se barrer alors que sa copine va accoucher, imaginons il flippe au dernier moment, et une loi existe afin de ne pas obliger de reconnaissance de paternité. Sa femme, et surtout l'enfant, ils font comment ?
Je ne te dis pas que tu as tort dans ce que tu soulignes sur les inégalités paternité/maternité, simplement que le débat est un peu plus complexe que : "Y a des menteuses tarées, les hommes sont tous discriminés.".

Dernière modification par Miho ; 18/09/2012 à 13h37.
Fenrhyl, tu n'as vraiment pas idée, hein ?
Et je parle en connaissance de cause.

Citation :
Publié par Andromalius
Euh, un test de paternité refusé mène à une reconnaissance d'office et c'est HS, je te parle pas des cas ou le père est inconnu ou ceux ou plusieurs sont possibles, mais de ceux ou la femme fait un enfant en trompant sciemment son partenaire. Et non, ces cas ne sont pas rares et à l'échelle de la population. Il y a des femmes qui souhaitent enfanter mais pas s'encombrer d'un père. Pourquoi pas, mais elles n'ont pas ce scrupule avec leur portefeuille, c'est un peu la que le bât blesse.
C'est un peu le pendant masculin des mères porteuses ces gars là.
Des "pères semeurs" en quelque sorte.

C'est pas eux qui devraient être payés pour leurs services plutôt que de payer une pension ?
Citation :
Publié par Miho
Je ne te dis pas que tu as tort dans ce que tu soulignes sur les inégalités paternité/maternité, simplement que le débat est un peu plus complexe que : "Y a des menteuses tarées, les hommes sont tous discriminés.".
Les hommes n'ont juste pas leur mot à dire lors d'une grossesse. C'est un peu ça le problème.
La nana veut le garder, lui non => il est niqué
Il veut le garder, la nana non => il est niqué

Dans le cas que tu souligne, l'homme doit effectivement payer sa pension car il n'y a pas eu d'enfants dans le dos. Il l'a voulu, ils l'ont fait à deux et dans ce cas bien précis, il est tout aussi responsable.

Là Andro parle du cas où c'est "la madame elle veut un enfant, et sans rien dire à monsieur, j'en fais un". Ou même "oups j'ai oublié ma pilule".
Là c'est la mère qui est en défaut, c'est elle qui a merdé.

Or il serait bien d'arrêter de considérer que la contraception, c'est une affaire de femme.
Mon homme se sent impliqué, c'est le premier à me demander si j'ai bien pris ma pilule. On est pas non plus infaillibles, on peut oublier de prendre sa pilule, ça peut arriver.
La contraception c'est une affaire de couple.

Des enfants par "accident" (accident réel ou mise en scène) ça arrive plus souvent qu'on ne le croit. Et ça c'est un souci à notre époque où il y a ouatmilles moyens de contraception.

Un contraceptif pour homme éviterai ce genre d'accident, c'est une sécurité en plus.
Odrane, une femme qui cesse de prendre la pilule sans rien dire à son légitime peut très bien prétendre le contraire, pour certaines c'est pas ça qui dérange.

Et les moyens de contraception féminins reposent en effet entre les mains de l'élément féminin du couple, ultimement.
Tu imagines le mari faire de la spéléo avant chaque séance conjugale pour vérifier que le stérilet de sa femme est bien en place, ou lui demander à ce qu'elle gobe sa pilule devant lui "juste pour être sûr" ?
Bonjour la confiance dans le couple...

C'est pour ça que les hommes veulent une pilule masculine, les femmes peuvent contrôler leurs capacités de procréation, il n'y a pas de raison que ça soit refusé aux hommes.

Nous sommes des femmes comme les autres.
Citation :
Publié par Odrane
Là Andro parle du cas où c'est "la madame elle veut un enfant, et sans rien dire à monsieur, j'en fais un". Ou même "oups j'ai oublié ma pilule".
Là c'est la mère qui est en défaut, c'est elle qui a merdé.
Accessoirement pour faire un gamin dans le dos faut pas juste oublier la pilule, faut aussi oublier tous les jours pendant deux mois de prendre rendez-vous pour interrompre la grossesse.
Citation :
Publié par Dashung
C'est pour ça que les hommes veulent une pilule masculine, les femmes peuvent contrôler leurs capacités de procréation, il n'y a pas de raison que ça soit refusé aux hommes.
Il est même urgent que ça change !

Juliette couche avec Roméo et tombe enceinte.
Que Roméo soit son mari, son amant, un coup d'un soir, ne change rien du tout au fait que SEULE Juliette décidera si elle garde cet enfant ou pas. En revanche, elle demandera une pension alimentaire dans le cas où elle aura décidé de le garder.
Et encore, si ça se trouve elle est en couple avec Roméo mais c'est ce boulet de Brutus qui aura planté la petite graine, chose que Juliette n'avouera jamais à Roméo.

Roméo lui, en revanche, aura le droit de fermer sa gueule et de payer. Qu'il veuille ou non garder cet enfant ne changera rien au principe, d'ailleurs on ne lui demandera même pas son avis puisque Juliette dira que c'est son ventre (sic les revendications des féministes) et pas le sien.
Bizarrement, Juliette parlera de son ventre, pas du bébé.

Alors oui il y aura des Juliette pour en parler avec les Roméo (et c'est heureux) mais cela dépendra de son bon vouloir, parce que la loi lui donne tous les droits.
J'ai l'air de faire la conne avec cette façon de l'écrire, mais soyez honnêtes, j'ai malheureusement raison sur toute la ligne et c'est déprimant.
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