Pour le reste, on verra bien, mais si Blizzard s'y est mal pris, ça peut engendrer la suspension des droits d'utilisation du jeu ou de l'AH non?
Ca me semble des sanctions logiques oui. Après, pour une société comme Blizzard, je pense que ça passera plus par des négociations, et une solution amiable (qui coûtera la peau du cul à Blizzard, mais toujours moins cher qu'une suspension). Mais je peux me tromper, encore une fois ça n'est pas ma spécialité.
Et pour le coup, je ne connais pas la législation des autres pays concernant les jeux d'argent en ligne, mais il me semble qu'il y a eu une uniformisation européenne sur le sujet y a un an, donc Blizzard serait dans la merde au niveau européen.
Et donc tu pense que Blizzard une compagnie coté au NASDAQ qui compte +4500 personnes avec un gros service juridique à oublié les lois en vigueurs en France?
[Modéré/Edité par Eliel : ]
. Tu prends des pincettes pour laisser sous-entendre que les mecs qui se chargent de la partie économique du jeu (donc on parle pas des mécanismes de gameplay, mais bien de l'optimisation financière et juridique d'un jeu qui sera distribué mondialement, avec des législations particulières à chaque pays, à chaque devise voire à chaque territoire) sont peut-être des gros branques qui auraient laissé passer une faille grosse comme un chapeau de Lady Gaga mais
[Modéré/Edité par Eliel : inutile ]Donc on pourrait simplement partir du principe que tu te trompes car on est pas face à une boîte de guignols et ne simplement pas en parler, aussi.
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Activision / Blizzard a un service juridique interne très réduit. Et à vrai dire, même les plus grosses boîtes du CAC40 n'ont pas une "armée" de juriste. Areva et Renault si je me rappelle bien ça tourne autour d'une vingtaine par exemple.
Ensuite, je ne sais pas si vous connaissez le fonctionnement d'une boîte, mais beaucoup de décisions stratégiques / marketing ne passent pas par le service juridique, qui n'est là que pour traiter la vie courante de l'entreprise. Et pour un grand nombre de commerciaux / développeurs, qui n'ont absolument aucune notion en droit (et c'est normal, ce n'est pas leur boulot), ils n'ont pas tout simplement pas les réflexes et ne voient pas les problèmes juridiques que peut poser une opération. La décision ne passe donc parfois même pas par le directeur juridique.
Ensuite, en interne, ils ont probablement un peu de propriété intellectuelle, de commercial et de fiscal, mais probablement pas plus. Faut externaliser donc dans ces cas là. Et pour externaliser avec un cabinet d'avocat, faut avoir eu le tilt "tiens mais ça poserait pas problème ça ?", et être prêt à claquer beaucoup d'argent (et vous ne mesurez pas le prix exorbitant d'une legal opinion sur autant de pays différents je crois).
Sans compter qu'en interne, si on peut avoir de très bons juristes, ils peuvent aussi ne pas être à jour du droit, surtout dans ce qui n'est pas dans leur champ de compétence. La veille et l'actualisation c'est hyper important en droit, mais c'est très peu fait.
En tout cas, si vous croyez que les plus grosses compagnies sont incollables en droit, désolé mais c'est très loin d'être le cas. Ce ne sont pas les exemples qui manquent dans n'importe quel quotidien.