Ensuite, juste un mot pour le chomage, les placements hiérarchiques et les rémunérations des femmes. Elles sont certainement moins bien loties que les hommes, et c'est certainement injuste. Mais travaillant dans un secteur à très forte majorité féminine (80% à la louche), il ne faut pas oublier que entre 25 et 40 ans les congés maternités y sont pour quelque chose. Sur 10 collègues de cet âge, j'en ai toujours 2 en moyenne absentes pour cette raison. Forcément, quand on veut monter un projet sur le long terme et qu'on doit s'appuyer sur des collègues fiables dont on doit être sûr à 100% qu'ils ne nous feront pas faux bon au bout de quelques mois, ça rentre en compte, à compétence, qualité humaine égale, je préfère un homme. C'est injuste, mais je ne vois pas comment ignorer ce facteur. En 2009, j'ai 2 projets que j'ai du mettre en stand bye parce que faits en binome avec des collègues parties en congé maternité. C'est très frustrant.
C'est vrai.
Maintenant je dois (naïvement) penser que les enfants, c'est un peu l'avenir de la société, et que puisque toutes les femmes (quelque soit l'entreprise) peuvent avoir des enfants, et bien cela s'équilibre entre les entreprises. Autrement dit, en payant le congé maternité des femmes de ta boite, et bien tu payes aussi celui de ta femme, et tout s'équilibre.
Un peu comme dire que les vacances de tes salariés, bah ça coupe un peu le planning ("y'a des RTT en plus, c'est ingérable"), mais tu prévoies un peu. On s'organise. Une naissance ça n'arrive pas du jour au lendemain (contrairement à un accident, même si on "tombe" enceinte encore aujourd'hui
) donc c'est gérable aussi. Ca demande une autre organisation du travail... Comme donner accès aux handicapés à un site internet ou un bâtiment (ou à des boites de médoc). Pour moi, c'est une question de volonté, volonté qui peut être aidée par les pouvoir publiques.
Que tu puisses moins facilement faire carrière, en ayant 3 enfants, je le comprends... mais à moitié. Évidemment une femme qui a fait des enfants aura un "désavantage" par rapport à sa voisine ou son voisin (temps de pause). Mais ça ne me semble pas une fatalité (déjà parce qu'à terme pour moi le papa doit aussi participer à l'éducation, et donc être en congé régulièrement) :
- à travail égal, salaire égal (ça n'entre pas tellement en compte par rapport à ce que tu as dit, mais je crois qu'on se sert justement de ce que tu as dit, pour justifier un salaire plus faible, quand le poste et les responsabilités sont identiques).
- on peut très bien confier les mêmes responsabilité à des femmes de 45 ans + qui ont de l'XP, des compétences et qui ne feront plus d'enfant.
Je pense que c'est donc un choix qu'on fait au niveau de la société. C'est ça ou bientôt les couple feront inséminer des chinoises ou des marocaines, parce qu'au final ça sera plus rentable (l'enfant devenant intéressant à sa majorité, une fois formé). Je force le trait mais c'est pour montrer la direction vers laquelle cela peut amener.
@ Exureris
Ok. Tu me réponds par des cas particuliers depuis le début. Il est pourtant clair que je suis pour forcer les femmes qui n'ont pas de lait à allaiter, et laisser mourir les enfants en le leur offrant pas de substitut (ma mère n'a pas eu de lait pas exemple). C'était évident.
Et oui, avoir des enfants ça peut fatiguer. C'est pour ça qu'on a des contraceptifs pour ne pas faire d'enfant, ou n'en faire qu'un ou deux.
Il y a une différence entre du confort (laisser son gosse à une nounou parce qu'on taff trop, donner le biberon, parce que bon, se lever la nuit ça fatigue), et des raisons médicales. Un enfant, ça peut aussi crier, on va faire quoi ensuite ? Un médoc pour le calmer ?
C'est comme le coup des couches ça. Le jetable, c'est plus pratique, et donc on tire à bout portant dès qu'on propose des alternatives (genre des couches lavables).
Quand tu dis qu'une femme qui n'allaite pas est considérée comme un monstre, j'aimerais bien une étude ou quelque chose du genre qui corrobore, parce que mon pifomètre à moi m'indique plutôt le contraire. Comme quoi.