Publié par Alain le Hamster
Je ne suis pas sûr que ce soit forcément le plus efficace.
Pour les mammifères, c'est typiquement le cas car ils ont la fâcheuse tendance de consommer beaucoup d'énergie et d'être fragile le temps de la grossesse.
Le grand primate est, ensuite, en plus d'être un mammifère, un animal social qui vit souvent en groupe et qui vit dans un environnement avec un prédateur anecdotique (l'arbre est utilisé comme refuge souvent) qui attaque surtout les petits et plus vieux.
Du coup , l'outil de sélection du "plus fort et solide", c'est moins les prédateurs que le groupe lui-même et donc la concurrence interne à l'espèce groupée qui se fait avec plus ou moins de violence. Cette concurrence du "plus fort" demande de l'énergie et des risques de vulnérabilité envers les prédateurs extérieurs (exemple, les oiseaux qui pour montrer celui qui est en meilleur santé, doit montrer un plumage le plus claquant possible, ce qui les rend vulnérable par réaction, puisque visible, ou autre exemple, les cerfs qui se battent parfois ou rarement à mort).
Le cas de figure où la femelle être porteuse d'un enfant ET en même temps doit montrer qu'elle possède les meilleures gênes "du plus fort, meilleure santé", c'est un équilibre plus dangereux puisque dépend de l'état interne de grossesse et peut être au détriment du développement du petit. Alors que si c'est les mâles qui sont sélectionnés sur "le plus fort", tandis que la femelle est entièrement remise à la protection de la progéniture*, le système semble bien mieux assurer la survie de l'espèce et sa continuelle amélioration "au plus valide".
*C'est un peu faux ce que je dis, j'ai juste simplifier. La femelle aussi doit montrer qu'elle a des gênes qui assurent la meilleure santé, le plus grande force mais elle ne le fera pas dans un comportement qui demande d'avantage de vulnérabilité ou d'énergie. Ce sera surtout de manière passive avec la morphologie ou lorsqu'elle n'est pas enceinte.
Dernière modification par Moquette ; 19/05/2014 à 01h52.
|