Une des lecture de toute l'oeuvre c'est la liberté de l'humanité. Liberté des dieux, de la prescience, des machines.
Les Fremen sont des esclaves et représentent le mal encore plus que la corruption de l'Empire.
On a pas dû lire le même livre pour dire que les fremens représentent le mal encore plus que la corruption de l'Empire... Surtout quand il est écrit, dans le premier livre, que bien qu'ils vivent beaucoup plus simplement et pragmatiquement vis à vis de leur environnement ils sont au final bien plus humain et heureux de vivre éloigner de toute les obligations de l'Imperium (les fanfreluche, la peur des complots, la rentabilité, l'assassina et l'hypocrisie).
Les fremens ne sont que le reflet de ce qu'un homme providentiel ou un messie (ou les 2, rassemblant pouvoir temporel et spirituel) peut faire d'un peuple qui n'a rien à perdre et vie déjà les conditions les plus difficiles de tous l'Imperium (migration forcé sous massacre, esclavage et répression sur Arrakis à cause de l'Epice, planète la plus inhospitalière de l'univers connu)
Oui leur moeurs et coutumes sont décrites comme barbares par ceux qui vivent en dehors de leur monde, mais c'est parce que les gens de l'extérieur ne comprennent ni Arrakis, ni la survie ni le manque de confort que les fremens affrontent au quotidien. Comme dit THX, ils s'en foute de l'épice contrairement aux autres.
Ils veulent juste vivre en paix mais l'arrivée de Paul (début), puis Alia (milieu) et, enfin l'Empereur-Dieu (fin) vont totalement détruire ce rêve à cause du djihad, du sentier d'or et de la réalisation de leur rêve : c'est à dire vivre dans le confort de l'eau et de plus en plus éloigné de la rudesse du désert.
Pour rappel, Arrakis est la pour éprouver le fidèle.
donc oui ils sont religieux (ou spirituel plutôt, le côté religion dogmatique ayant été implanté par le Bene Gesserit bien en amont) mais par eux même, ile ne sont une menace uniquement que pour ceux qui empiète sur leur planète à cause de l'Epice. Par contre, façonnés et utilisés "correctement" (le fameux Pouvoir du Désert dont Léto parle à Paul) ils deviennent une force sans pareil, comparé aux tempêtes de 700km/h déchirant même les os des impudent devant elles.
C'est fou qu'une série de livre aussi vieille soit aussi mal analysé de nos jours par autant de personnes et que ces même personnes incapables d'analyser correctement se permettent de donner des leçons d'adaptation à ceux qui, eux, comprennent bien de quoi la pensée de Herbert est faite.
C'est pareil vis à vis du message écologique de Dune... Herbert lui même en conférence universitaire finissait par s'énerver contre les étudiants parlant d'écologie sans la comprendre réellement, ni comprendre en quoi son oeuvre ne l'état au final pas...
Dune est même une œuvre totalement anti-écologique allant de pair avec une œuvre anti-messianique :
- Le changement écologique que veulent les fremens, car lls en ont marre de littéralement en enfer, va détruire leur peuple, coutume, mœurs, raison d'être et amener leur extinction final.
- Le changement écologique est utilisé comme un levier tyrannique, car cela c'est mêlé au fil des millénaires à la religion implanté par le Bene Gesserit à partir de Pardo Kynes (même s'il ne pensait pas à mal)
- Le changement écologique va détruire la ressource la plus importante de l'humanité et son fonctionnement ce qui va forcer le Sentier d'or (3500 an de tyrannie et de statu-quo forcé pour sauver l'Humanité d'elle même, afin qu'au final, elle soit à nouveau capable d'innovation, de variabilité et de progrès. Mais aussi de guerre...)
Détruire l'écosystème d'une planète entière pour l'égoïsme et le pouvoir humain est le total contraire de ce qu'est l'idéologie écologique (et ça sera réitéré par le Bene Gesserit dans la Maison des Mères).