Politique et économie au Royaume-Uni

Répondre
Partager Rechercher
Citation :
Publié par Caniveau Royal
Je suis d'accord avec toi.
Mais ce n'est pas parce qu'un état agit mal que ça donne à tous les autres de l'imiter, sinon c'est l'escalade.
La Chine n'est qu'un exemple.

Enfin il faut voir ce que l'accord permettra, car il permettra des subventions, sans doute pas n'importe lesquelles : pas Clairefontaine par exemple...
Citation :
Publié par Caniveau Royal
Je suis d'accord avec toi.
Mais ce n'est pas parce qu'un état agit mal que ça donne à tous les autres de l'imiter, sinon c'est l'escalade.
Oui... mais tu as gagné les élections. On a tout de même dans plusieurs pays une belle brochette d'arrivistes. La destinée du pays ca semble être le truc secondaire.
Citation :
Publié par znog
Côté poisson on est toujours dans les discussions de marchands de tapis, l'UE veut donner 18%, les Britanniques veulent un peu moins de 80%.
Boris Johnson ne demande plus que 60%
Citation :
Boris Johnson has lowered his Brexit demands by asking EU fishing fleets to hand over up to 60%
https://www.theguardian.com/politics...atches-says-eu



.



Beau bazar au Labour

Il semble que le gouvernement soit incapable de faire passer un futur deal de Brexit sans l'aide du Labour.

Stammer évoque l'idée de forcer ses parlementaires à voter pour le deal de Johnson, ce qui menace le parti d'explosion...




Encore une situation bien tordue : pour sauver le pays du no-deal et de l'ERG, le labour voterait le deal pourri de Johnson...

Ça rappelle la situation de Theresa May ces dernières années qui n'arrivait pas à trouver de majorité..

https://www.theguardian.com/politics...exit-deal?CMP=

Dernière modification par znog ; 03/12/2020 à 01h45. Motif: Auto-fusion
Citation :
Si l'entreprise Clairefontaine fabrique des cahiers d'écoliers d'un bon modèle à 10€, mais que ceux du Royaume-Uni Oxford de même qualité se mettent à être vendus 7€, Clairefontaine va se demander pourquoi.
Ont-ils des meilleurs fournisseurs, ont-ils mieux négocié leurs contrats, ont-ils moins de frais de machines-outils... ? Si la conclusion c'est : "Non, c'est le gouvernement du Royaume-Uni qui les subventionne pour 3€ de chacun de leur cahiers", Clairefontaine va dire : "Hé, mais je ne peux pas lutter, moi, contre cela !". Alors, elle va se tourner vers le gouvernement français et lui dire : "Hé ! Il faut faire pareil ! Il faut me subventionner, moi aussi ! 3€ au moins. Mais 3.20€, ce serait mieux..."
==> Boule de neige dans tous les pays.

Euh ... les cahiers Oxford sont de Caen, en fait ...

Mais bon ça change rien à la démonstration, on va dire
Citation :
Publié par Caniveau Royal
@skywise : Ah tiens, je ne savais pas. Comme quoi, on se fait avoir par le nom.
C'est comme le chocolat Kinder, son fabricant italien veille à ce que tous pensent bien que c'est du chocolat allemand !
J'ai jamais pigé du reste. Parce qu'entre la gastronomie allemande et la gastronomie italienne, et avec tout le respect que j'ai pour le pumpernickel et les bratwurst...
Citation :
Publié par Caniveau Royal
@skywise : Ah tiens, je ne savais pas. Comme quoi, on se fait avoir par le nom.
C'est comme le chocolat Kinder, son fabricant italien veille à ce que tous pensent bien que c'est du chocolat allemand !
Je croyais que Ferrero était une marque de Nestlé, comme quoi, leur veille a pas des résultats terribles.
Citation :
Publié par Caniveau Royal
@skywise : Ah tiens, je ne savais pas. Comme quoi, on se fait avoir par le nom.
C'est comme le chocolat Kinder, son fabricant italien veille à ce que tous pensent bien que c'est du chocolat allemand !
Les allemands consomment énormément de ce genre de chocolats il me semble...


en plus c'est technologique ce gadget Deutsche Qualität
Demain après-midi, Michel Barnier donnera ce qui devrait être son avancement et avis final, je pense, devant la commission européenne.
Le plaisir que j'aurai si l'extrême-droite se prend ce qu'elle appelle son BRINO (BRexit In the Name Only), grâce à un deal qui ne sera sans doute pas très convaincant pour le Royaume-Uni.
S'il y a no-deal, par contre, alors là, je ne sais plus où l'on est...
Les pourparlers du Brexit chancellent, le Royaume-Uni affirmant que l'UE durcit ses négociations
Les négociations du Brexit ont fait un soudain pas en arrière Jeudi après-midi, a dit Downing Street, après qu'un lobbying français furieux ait poussé l'UE a faire des demandes tardives. Cet endurcissement de la onzième heure aurait réduit à néant les progrès faits dans les dernières 24 heures.

Des sources britanniques ont dit que l'UE a commencé à réclamer de plus grandes assurances sur le rôle d'un régulateur des subventions après la période de transition, une affirmation qu'a rejeté Bruxelles.

Mercredi, l'ambassadeur français à Bruxelles faisait partie des 11 représentants d'états de l'UE disant que Barnier devait tenir bon dans les négociations.
Les diplomates seniors ont dit Jeudi que le consensus était que Barnier foulait actuellement quelques-unes des lignes rouges qui lui ont été fixées pour la négociations, bien qu'ils ne pensent pas qu'il aille au-delà.

La suite est ici, faut que j'aille au lit.
Allant à l'opposé de la France qui menace de mettre son veto à un mauvais accord,
et alors qu'Ursula von der Leyen et Boris Johnson doivent se téléphoner demain pour franchir les derniers obstacles,
Angela Merkel demande au Royaume-Uni et à l'Union Européenne de tout faire pour obtenir un accord, même de franchir leurs lignes rouges.

Notons que si cet appel est programmé pour 17h30 demain, c'est que "Les conditions d'un accord ne sont pas réunies, en raison de divergences importantes", disent chacun Michel Barnier et David Frost.
Ils ont donc convenus de suspendre les discussions et von der Leyen et Johnson feront l'état des lieux.

Toujours les trois mêmes points de blocage :
- l'accès des pêcheurs européens aux eaux britanniques,
- les garanties réclamées à Londres en matière de concurrence
- la manière de régler les différends dans le futur accord.

On serait donc plutôt, à moins d'une intervention réussie et une réaction rapide de Johnson, sur un no-deal.
Et si accord il y a, il sera vraiment maigre. Je ne suis pas sûr qu'il passera les capitales puis le parlement.

Dernière modification par Caniveau Royal ; 04/12/2020 à 23h05.
C'est assez sidérant où Boris Johnson a conduit les choses,
même Theresa May aurait pu réussir cette négociation et obtenir un accord, à mon avis, alors même que son taux d'échec défiait la statistique en dépassant 100%.

The Guardian : Les chances d'accord sont pas plus haute que 50%
Les chances d'un accord ont été placées à au plus 50% par des sources gouvernementales.
En route pour Bruxelles ce matin, Michel Barnier a dit : "Nous gardons notre calme comme toujours et il s'il reste une voie, nous aviserons."

Von der Leyen et le premier ministre doivent se téléphoner en fin d'après-midi pour parvenir à des décisions très politiques sur les trois principaux contentieux : pêcheries, concurrence, et moyens de résoudre les conflits. De ce que l'on comprend, le reste du traité, dépassant 600 pages, est en ordre.

Les difficultés les plus grandes sont relatives aux assurances que désire avoir l'Union Européenne que le Royaume-Uni ne sera pas capable de créer de la distorsion en amoindrissant les règles environnementales, du travail, ou sociales.
Des sources de l'UE ont dit que même le principe de "non-régression" des standards à la fin de la période de transition devaient déjà être concédées par Londres.

Un point majeur de contention pour le Royaume-Uni est l'intention de Bruxelles d'excepter tous les financements de l'UE des futures aides d'état.

Von der Leyen, autrefois ministre de la défense allemande, a été critiquée en privé par les diplomates et par des états-membres pour son zèle à trouver un deal avec le Royaume-Uni, il est craint dans certaines capitales européennes que, avec la chancelière allemande Angela Merkel, l'intention soit d'assurer un accord "à tout prix".

Cela me mettrait particulièrement mal à l'aise, et je pense que je ne serai pas le seul, si à l'issue de l'entretien, Boris Johnson et Von der Leyen annoncent avoir tout débloqué et qu'un accord est prêt à être signé.
Ce serait comme déconsidérer et piétiner ce que les négociateurs auraient fait, et je pense que ça passerait mal. Sèmerait le doute.

Dernière modification par Caniveau Royal ; 05/12/2020 à 11h55.
a ce stade, la dramatisation est de rigueur, de même que le passage en force à la dernière minute.

Mais même si BJ et UVL arrivent à tomber d'accord, il faudra ensuite qu'il soit ratifié par les 27 et le parlement britannique. Keir Starmer pense que le Labour devrait voter pour, Neil Kinnock pense que c'est du suicide et qu'il faut s'abstenir.

Citation :
The Labour leader, Keir Starmer, is minded to whip his MPs to vote in favour – perhaps after trying to amend the legislation. He believes a no-deal exit would be disastrous and wants to send a message to Brexit voters who rejected the party at last December’s elections that Labour has heard them.

https://www.theguardian.com/politics...hal-for-labour


du coup, l'ERG pourrait faire avorter le deal....
L'accord, je ne le sens pas. En tous cas, pas pour passer devant tous les parlements.
Il y a quelque-chose d'en l'air qu'on y croit plus ou surtout : qu'on ne fait plus confiance du tout en l'Angleterre pour l'appliquer avec sincérité et honnêteté.

Il faut voir que : s'il y a no-deal, c'est pour quelques mois (sauf si c'est le parlement du Royaume-Uni qui vote contre, auquel cas ils sont dans une énorme panade. Parce que l'UE ne va pas vouloir revenir à la table de négociations de sitôt alors ; j'imagine même pas la scène. Mais ce n'est pas impossible qu'il le rejette : plus que tout autres, les parlementaires anglo-saxons vont éplucher l'accord et rien de ce qu'ils y liront ne leur plaira !).

S'il y a no-deal, rapidement le gouvernement Johnson va chuter. C'est l'affaire de semaines ou de mois.
Et n'importe qui le remplaçant sera meilleur et plus prudent, même s'il serait de nouveau Tory, car je ne crois pas que cela pourrait provoquer de nouvelles élections générales, Si ?

Car si c'était le cas, le Labour aurait plus de chances maintenant que Starmer est à sa tête.
À condition qu'au vote du Brexit, il n'ait pas perdu une vingtaine de députés démissionnaires contre le whip qu'il veut leur imposer.
Mais s'il ne leur impose pas de whip, alors que les Tories sûrement le feront, il sera mis en difficulté par le nombre de "Non" dans son propre camp.

Il semble que le Brexit, avec accord ou non, fout déjà le foin dans le football. Mais je n'ai pas beaucoup suivi où et comment.
Citation :
Publié par Kikako
Ben c'était pas foufou. En gros, il reste des différences qui peuvent conduire un no deal.
Je reconnais qui faut pas l'inviter à une fête, celle-là.
C'est pas elle qui ouvre le bal.

Je pense aussi que ça n'a pas été extraordinaire ce qu'elle a appris, les trois divergences persistent, elle va faire le point avec ses négociateurs demain puis rappeler Boris Johnson Lundi soir.

Dixit Reuters :
British Prime Minister Boris Johnson and European Commission President Ursula von der Leyen asked their Brexit negotiators to resume talks but cautioned no deal was possible unless key issues were resolved.
Significant differences remain on three critical issues: level playing field, governance and fisheries,” Johnson and von der Leyen said in a joint statement. “Both sides underlined that no agreement is feasible if these issues are not resolved.
Whilst recognising the seriousness of these differences, we agreed that a further effort should be undertaken by our negotiating teams to assess whether they can be resolved,” they said.

Dernière modification par Caniveau Royal ; 05/12/2020 à 19h16.
Citation :
Publié par Legeibeth
D'un autre côté, ça fait tellement longtemps qu'on avance pas sur ces trois points...

Et comme ça bouge ni d'un côté ni de l'autre
En tout cas la pêche n'est pas le problème

Citation :
Despite the headlines, fishing is not the dealbreaker. Downing Street briefed that last-minute EU demands for a 10-year transition period for changes to fishing access for European fleet in British waters had rocked the negotiation. But the two sides have been discussing the terms of a transition period for months, and a compromise will be found.
Citation :
The more significant issues lie in Barnier’s demands for provisions to ensure that Brussels can unilaterally hit back at British economic interests if the UK diverges from EU environmental, labour and social standards. It is a matter of principle to the government that policymakers in Westminster need not be boxed into following EU standards
https://www.theguardian.com/politics...th-the-eu?CMP=
Les millions de doses de vaccin que le Royaume-Uni a commandé arriveront de Belgique par avions militaires,
et pas par bateau, parce que le gouvernement veut éviter qu'ils soient bloqués dans les ports soient congestionnés après le Brexit.
Citation :
Publié par Caniveau Royal
Les millions de doses de vaccin que le Royaume-Uni a commandé arriveront de Belgique par avions militaires,
et pas par bateau, parce que le gouvernement veut éviter qu'ils soient bloqués dans les ports soient congestionnés après le Brexit.
ça aurait été drôle :
"les vaccins ne sont plus utilisables, ils ont été contaminé par les routiers bloqués à Douvres qui ont chié dessus".
Du Daily Mail : Dernier jet de dés désespéré pour obtenir un accord, tandis que les ministres avertissent que Boris Johnson ne bluffe pas en se disant prêt au no-deal.

Le Cabinet a indiqué qu'il soutiendra le premier ministre s'il décide qu'il n'y a plus lieu de poursuivre les efforts pour établir les termes d'un accord commercial.
De George Eustice (secrétaire à l'environnement) à Sky News, ce matin : "Nous continuerons à travailler à ces négociations jusqu'à qu'il n'y a plus matière à avancer plus avant." :" les prochains jours" montreront si oui ou non l'UE bluffe dans un pari "d'obtenir un petit nombre de choses au dernier moment.".
Reconnaissant que "les négociations étaient dans une position très difficile, il n'y a aucune raison de nier cela.".

Les observateurs aguerris pensent que les chances d'un accord de dernière minute n'ont pas bougé, et l'on spécule que les deux côtés posturent pour obtenir le maximum de concessions. Le milieu de la semaine prochaine est vue comme la toute dernière deadline, parce que le parlement et les états de l'Union doivent approuver le deal.
Il y aura un sommet à Bruxelles Jeudi et Vendredi.
(The Guardian) La France fait un soupçon de compromis avec le Royaume-Uni sur les divergences avec les standards européens.

Le ministre français répète sa menace de veto : "Les britanniques veulent l'accès au marché unique sans contraintes sociales, environnementales, de santé, ce qui est inacceptable."

La France soutiendra un accord autorisant le Royaume-Uni à diverger des standards européens "au delà d'un point, des mesures correctives seraient prises", mais le bloc ne devrait pas être pressuré par le temps en acceptant des termes dommageables dans les heures finales. "Les britanniques nous disent que c'est injuste de ne pas avoir les mêmes contraintes que d'autres pays tiers, comme le Canada. Il y a dix fois plus de commerce entre l'UE et le Royaume-Uni. Il est donc normal de rechercher des garanties qu'il ne va pas s'engager dans un dumping inacceptable."

Les commentaires de Beaune mettent en lumière le compromis complexe que les négociateurs essaient de fabriquer : des dispositions qui reconnaissent en même temps que le Royaume-Uni est libre de faire ses propres règles, mais qui protègent aussi le marché commun de biens fabriqués avec un coût moindre dues à des différences de législations.
Le Royaume-Uni a encore aussi à être d'accord sur sa non-régression des standards actuels, et sur la définition de "standards communs élevés".

Des efforts sont en cours pour trouver un compromis mais des divisions ont émergés entre l'Allemagne, l'Irlande, qui croient que signer un accord est vital pour cette année, et l’Élysée où Macron est d'opinion qu'il vaut mieux recommencer les pourparlers en 2021 que de se ruer sur un accord rapide qui laisserait les européens derrière pour les décades à venir.

Beaune a par ailleurs ajouté :
"Les britanniques nous disent qu'ils ne leur faudrait que 24 heures pour ratifier, mais nous devons aussi penser au temps qu'il faudra pour expliquer cet accord à nos entreprises."

(Reuters) Ministre des affaires irlandais, Simon Coveney :
"Le plan britannique de poursuivre Lundi une législation [l'Internal Market Bill] qui casserait un accord de Brexit réalisé auparavant est une 'tactique de négociation' qui ne devrait pas distraire les négociateurs de l'UE."

==> J'ai envie de dire : dans ce cas, que le Royaume-Uni se passe d'envoyer ce genre d'action, parce qu'à mon sens, une fois une loi votée elle s'applique.
Il essaie de rassurer, mais est-ce convaincant ?

Dernière modification par Caniveau Royal ; 06/12/2020 à 16h58.
un résumé de la situation du point de vu britannique (par un journaliste du Sun, mais correct

Citation :
1/ What are the ‘new’ demands the UK says the EU has made in the Brexit talks and are they actually new? There are 3 specific areas of contention that have emerged, one each on state aid rules, the Level Playing Field/Governance, and fish. None of them should be a total surprise.

2/ First, on state aid. The UK says the EU wants the Commission and European Investment Bank to be given carve-outs from the subsidy control provisions in the deal. It says this would create an unfair imbalance, because there would be no similar exemption for British authorities.

3/ This is particularly relevant in light of the bloc's €750bn Coronavirus recovery fund. It has already been delayed by an internal political row, and the EU is keen to ensure that isn't exacerbated by legal disputes with the UK next year. Brussels denies this is anything new.

4/ The Commission is an ex ante regulator, meaning it is called in to pre-authorise state aid spending by EU countries. The EU wants the UK to set up its own independent regulator to approve subsidies in the same way. If it does so, many of the state aid problems will fall away.

5/ LPF/Governance. This is about the 'ratchet clause' which the EU has relabelled as 'equivalence' of standards. It addresses what happens if one side raises its standards on say environmental or labour rules in the future and the other doesn't, creating a competitive imbalance.

6/ The EU has asked to be able to take rebalancing measures (i.e tariffs on UK goods) in such a scenario. The real controversy over this is that it wants the Commission to have the power to unilaterally judge what constitutes 'uncompetitive' behaviour to ensure a swift response.

7/ This is widely seen as a French priority. Indeed, in an interview this morning Europe Minister Clement Beaune said: 'For our part, we are ready to put in place a system in which a divergence of standards would be allowed, but beyond which corrective measures would be taken.'

8/ The UK sees this as a roundabout way of enforcing alignment. And some EU countries are uneasy about the idea unilateral action could be taken against Britain without some form of independent legal adjudication. There is an expectation this demand won't make the final deal.

9/ Indeed, the real action in the talks is said to be around agreeing a legal framework on non-regression from current shared standards. The EU side is disappointed that the UK has so far dragged its feet on this commitment, which was included in its original negotiating aims.

10/ Finally, fish. The UK says the EU is asking for 10 years of 'unfettered' access to British waters. A few weeks ago Brussels floated the idea of a review clause, which after a decade would see shares of quotas re-evaluated in light of the balance of the wider trade deal.

11/ This is essentially just the re-emergence of that idea. The UK has offered a three-year transition period to cushion the blow to European fishermen, but Brussels is holding out for 10 years. The expectation in the end is that both sides will meet in the middle on this one.

12/ So, why the big row now? The optimists on the EU side say it's all a straw man to create the cover for a deal by mid-week. The pessimists warn the divergences are very real and there's a 'tough road ahead'. The UK insists it's serious and the EU
Il oublie que demain sera voté ou non l'amendement remettant en cause une partie de ce qui avait été négocié. Petite partie par la portée, symboliquement énorme sur la parole donnée.
Répondre

Connectés sur ce fil

 
1 connecté (0 membre et 1 invité) Afficher la liste détaillée des connectés