Elle était loin d'être la seule à "ignorer"* que la place Garibaldi fasse partie de la zone interdite. Voir par exemple ce qu'en disait France 3 ce jour là.
Si cette place n'est pas concernée par le périmètre où il est interdit de manifester, les "gilets jaunes" n'avaient pas l'autorisation octroyée par la préfecture pour se rassembler.
Or la norme quand une manifestation est juste non-autorisée (et pas en zone interdite par un arrêté) est de ne la disperser qu'en cas d'incidents.
* Je n'ai juste trouvé aucune source datée d'avant la manifestation disant clairement qu'elle le soit. Située au nord de la vieille ville elle était vers la limite de la zone interdite désignée sans vraiment d'élément permettant d'établir à coup sûr qu'elle en faisait partie (après je suis pas niçois peut être était ce compréhensible pour eux).
Par ailleurs pour ce qui est d'avoir obéi ou pas aux sommations voilà ce que le procureur lui même en disait le jour même :
"Quand on se maintient dans une manifestation après les sommations réglementaires pour dire que les gens doivent se disperser, c’est un délit. Pour elle, ce n’est pas si net: là où ça s’est passé, c’était presque en dehors de la place, dans un mouvement confus des forces de l’ordre et des manifestants"
Et comme on le sait elle était de dos quand elle a été chargée, s'éloignant probablement de la zone que les policiers avaient demandé d'évacuer (selon son témoignage "On nous avait dit de rejoindre le groupe du café Turin et nous on avait dit oui.").
Dernière modification par Twan ; 09/04/2019 à 15h57.
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