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[Wiki][POGNAX] Egalité Homme-Femme ? Le Sexisme dans notre société
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Alpha & Oméga
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Citation :
Attention, je ne dis pas que l'ensemble des juges sont touchés ni qu'ils le sont dans une mesure identique. Etant donné que c'est dans le cas de certains leur coeur de métier, ils ont sans doute un bagage et une formation que "la société" n'a pas. Simplement, ça a été expliqué, ils doivent aussi décider dans l'intérêt de l'enfant, et pour ça, ils s'appuient sur ce qu'ils ont. Cad, souvent, une mère qui s'occupe davantage de ses enfants que le père. Et ils ne peuvent pas sacrifier l'intérêt de l'enfant pour expérimenter et faire évoluer les mentalités. Les biais s'ajoutent à ça, ils peuvent influencer, mais ils ne sont pas la cause déterminante. Donc d'une part, ce qu'il faut majoritairement changer, c'est en amont, donner aux pères qui le veulent la possibilité d'être plus impliqués (congé parental, entre autre). Si l'équilibre se fait plus tôt, alors il sera plus facile de convaincre un juge que le père pourra poursuivre ce qu'il a déjà entrepris sur le long terme. D'autre part, quand on parle de biais, et bien, il y a des réactions de rejet, parfois violentes, envers ce qui permet justement de lutter contre les biais, de façon générale. Dans une moindre mesure, ici, certaines réactions à la source et l'étude sont intéressantes : des faits qui sont reniés mais pas analysés. Citation :
D'autre part, personne ne dit "ne changeons rien", tu déformes les propos. Les changements les plus efficaces sont ceux qui auront lieu en amont. (Au passage, si un père veut s'occuper davantage de ses enfants, à mon sens c'est mieux de lui donner les moyens de le faire même s'il ne divorce pas.) Enfin, la garde n'est pas accordée en fonction du sexe du parent. Elle est accordée, souvent, en fonction du parent qui s'est effectivement occupé de l'enfant, dans les faits. Ce n'est pas parce qu'il y a des raisons liées au sexe du parent qui font que c'est souvent la mère qui s'occupe des enfants que le raccourci doit être fait : le juge décide avec ce qu'il a, et fait ce qu'il peut, dans l'intérêt de l'enfant. D'ou l'importance de changer les choses avant, pour lui donner des éléments pour prendre une décision plus équilibrée. |
21/12/2017, 13h59 |
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Citation :
Tu vas me dire que cet état de fait est la conséquence d'un état antérieur et moi je vais te répondre que cet état antérieur et la conséquence d'un état qui lui était encore antérieur ... toujours le même cercle pas plus de sens ... Tu vas juste t’arrêter sur "l'état ou le point de vue" qui défend le mieux ce que tu souhaites sans pour autant qu'il y ait une raison de s’arrêter sur celui-ci. Je chercherais mais ce n'est toujours pas publique. j'ai pour l'instant trouvé ceci dans le monde : Parents séparés : les mères restent avantagées en cas de conflit J'ai vécu la séparation d'avec mes enfants comme un rapt légal Avec ce genre de passage Citation :
Citation :
Citation :
Note bien que si ça a prouvé son efficacité et que ça peut faire évoluer les choses je suis pour. Ça ne retire, ceci dit, rien du tout à ma demande de plus d'équité dans les jugements de gardes. |
21/12/2017, 15h27 |
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Histoire de revenir avec des statistiques pleines de préjugés, regardons de plus prêt l'analyse des statistiques judiciaires.
L'accord des parents sur le droit de garde s'observe à 84% dans le cas des divorces contentieux, à 70% dans les procédures post-divorce et dans les procédures hors mariages. Dans les cas d'accord entre les deux parents, 71% des parents (les deux parents) s'accordent pour demander la résidence chez la mère, 19% la résidence alternée et 10% la résidence chez le père. On peut donc légitimement soupçonner que la disparité ne vient pas de la justice qui ne statue que dans 20% des cas et qui, dans les 80% de cas qui restent, répond favorablement aux demandes des parents. Pour plus de détails, lire l'intégralité de la source. A noter que l'avantage des statistiques judiciaires, c'est qu'elles ne sont pas échantillonnées et qu'elles couvrent l'intégralité des cas sur la durée d'observation (une semaine couvrant un peu plus de 6000 décisions de justice concernant un peu moins de 9400 enfants pour cette étude). La conclusion à l'observation des chiffres réels est assez équivoque: Citation :
On peut légitimement s'interroger sur la réalité du problème et la pertinence de réformer un système qui fonctionne plutôt bien, puisqu'il satisfait plus de 90% des demandes des parents (pris individuellement). Je vous laisse présenter les contre-arguments qui disent que l'analyse des décisions judiciaires date de quatre ans et qu'elle a été faite sur une semaine seulement, que l'échantillon est tout petit et que tout a radicalement changé depuis. Je vous rétorquerai l'argument selon lequel vos cas particuliers, se comptent-ils par dizaines, ne pèsent pas bien lourd face à des statistiques sur des échantillons de 6000 (études des décisions judiciaires de 2013 relatives à la résidence des enfants) et 12000 (études de la répartitions des tâches domestiques au sein des foyers) éléments. |
21/12/2017, 15h37 |
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Citation :
Pour mon cas personnel je m'étais renseigné et : Famille: pourquoi les pères divorcés obtiennent-ils rarement la garde des enfants? Citation :
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21/12/2017, 17h36 |
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Citation :
Les réactions suite à la récente proposition de loi MODEM laissent deviner la vision du père dans une part importante de la société (j'ose espérer pas majoritaire mais néanmoins importante) : que ça soit le communiqué du HCE (et la déclaration de sa présidente) ou la pétition signée par plusieurs associations féministes, le père violent est présenté comme étant la norme (et en toute logique on ne devrait pas lui confier un enfant). @Xxoi! : Aussi étrange que ça puisse paraître mon précédent message faisait référence à celui de tes messages que j'avais cité. |
21/12/2017, 17h51 |
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#486543
Invité
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Message supprimé par son auteur.
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21/12/2017, 18h32 |
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#486543 |
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Encore une fois, ce n'est pas la responsabilité du JAF de ne pas t'avoir accordé ce que tu n'as pas demandé.
Citation :
Les ordonnances sont motivées, ça permettrait d'avoir une idée précise de comment le système pêche dans les 10% de cas qui potentiellement peuvent poser problème plutôt que de partir du principe que tout va mal parce que tout va mal. Citation :
Le HCE est un organisme gouvernemental et n'a rien à voir avec les magistrats, en tout cas n'aurait rien à voir avec les magistrats si on avait garanti l'indépendance mais apparemment, c'est plus important de taper sur la gueule des juges que de leur donner les moyens d'être impartiaux. Encore une fois, le fait qu'il y ait un biais dans l'attribution des droits de garde, personne ne l'a nié. Par contre, il est globalement de l'ordre de 6%, ça change un peu des statistiques non contextualisées et lancées sans source qui font état de la répartition globale de 71% de garde à la mère, 19% de garde alternée et 10% de garde au père alors que le JAF n'a pas eu à statuer dans 84% des cas. On ne peut pas reprocher uniquement à la justice une situation qui n'est pas de seul fait. Et 84% de décisions qui ne sont pas du tout du fait de la justice, ça devrait faire tiquer deux ou trois personnes au minimum. Ce qui est refusé, c'est la conviction qu'une réforme de la justice des affaires familiales va arranger la situation alors qu'elle n'affecterait que 16% des cas où le juge statue. Pour les autres cas qui sont largement majoritaires, la disparité culturelle dans la place respective du père et de la mère au sein d'un couple et sa conséquence sur les expressions de demandes de garde ne se résoudra pas en tapant sur la gueule des juges. C'est une façon un peu facile de rejeter la faute sur autrui pour ne surtout pas à avoir à traiter un phénomène de société beaucoup plus étendu. Et à moins que tu trouves une déclaration de magistrats qui débitent autant de conneries qu'il y en a dans les articles que tu as liés, la question reste en suspens : pourquoi s'en prendre aux JAFs ? Pourquoi faire porter toute la responsabilité de la situation aux affaires familiales quand elles répondent à la demande de plus de 90% des parents ? Ces questions ne nient pas l'existence des disparités au niveau des situation statuées par les juges, mais si on observe les statistiques au lieu d'écouter les bruit qui courent dans tous les sens, en 10 ans, la garde alternée a fait un bond qu'on pourrait qualifier d’encore plus spectaculaire que spectaculaire en étant multipliée par 2 en proportion dans les ordonnances concernant la résidence des enfants de parents séparés, et principalement dans les cas où le juge statue en cas de désaccord entre les parents (cf. les liens que j'ai fournis plus haut). La justice des affaires familiales se porte plutôt bien si on en croit les statistiques, mais l'intérêt de l'enfant m'échappe quand on propose de contraindre tous les parents à la résidence alternée, y compris dans les cas majoritaires où les deux parents ne l'ont pas demandée. Ça ne sert à rien et surtout pas l'intérêt de l'enfant de générer des conflits entre ses parents en leur imposant une solution autre que celle sur laquelle ils se sont mis d'accord. Personne n'a nié l'existence d'un biais. Le fait qu'il soit de l'unique fait des juges aux affaires familiales est loin d'être ni évident ni prouvé. Pourquoi alors réformer la justice ? Les seules réponses pour l'instant sont: 1. J'ai un pote qui [ histoire ahurissante et pas super crédible en regard du droit français d'un enfant confié à un parent maltraitant malgré des preuves de maltraitance et sans que l'autre parent ne songe à saisir le juges des enfants ]. 2. Oui mais moi le JAF ne m'a pas accordé la garde de mon enfant que je ne lui ai pas demandé. 3. Ma mère trompait mon père pendant qu'il se "tuait" au boulot à 40 heures par semaines. 4. Ma mère ne s'occupait pas de nous mais elle aurait eu la garde si mes parents avaient divorcé, c'est bien la preuve que le système est tout pourri. 5. Les statistiques de l'INSEE sur 12 000 foyers, c'est n'importe quoi parce que moi je passe 10 minutes par jour à changer un fusible, une ampoule, faire la bouffe, le ménage, la lessive, la vaisselle et les courses pour mon petit studio. 6. Les statistiques judiciaires mentent parce que j'ai été malheureux quand j'étais petit. C'est assez peu convainquant et pas beaucoup plus glorieux comme argumentation que les gabegies des articles que tu fustiges. |
21/12/2017, 18h36 |
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Je ne sais pas si tu es de mauvaise foie
Citation :
Il y a quelque chose que tu occultes totalement c'est que le conflit est ce qu'il y a de pire pour soit même et pour les enfants. Alors forcement quand les chances sont minces il est tout à fait inutile et l'on se concentre sur des changements bien tangible. D’où les faibles demandes de garde quand c'est une cause perdu. D’où la nécessité d'envoyer un message clair comme quoi non ce n'est pas une cause perdue. |
21/12/2017, 19h22 |
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