[wiki] Agriculture et alimentation en France et dans le monde

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Tout est dans les quantités, on peut tout à fait tous manger de la viande si on se limite à deux ou trois par semaine (ce qui est suffisant pour l'organisme) + produits laitiers/oeufs.

Par contre le modèle selon lequel la planète entière mange de la viande deux fois par jour est impossible écologiquement, et impossible tout court si l'on veut préserver un tant soit peu le bien-être de l'animal pendant son existence.
Citation :
Publié par Sim@el Terrevermeil
Arf J'ai toujours trouvé ça dur (j'ai commencé à en acheter vers 2005) de trouver de la viande de cheval de toute façon, sans compter l'entourage qui te sort des "tu mange du cheval ? Beeeeurk", ça m’ennuierait vraiment qu'on en trouve plus
Dis leur que tu manges aussi du chien quand t'en l'occasion.

(C'est toujours assez populaire au Vietnam)
Message supprimé par son auteur.
Citation :
Publié par Aloïsius
Si tu veux avoir des enfants hermaphrodites et cancéreux, la bouffe à base de soja monsanto-bayer, ça me semble avoir de l'avenir.
Une aspirine Aloï?
La plus grande part de soja cultivé est bourré de pesticides, et, pour les versions OGM round up ready, d'herbicides, lesquels sont cancérigènes.

Pour les effets sur l'équilibre hormonal des foetus et des jeunes enfants, les études sont plus incertaines, je retire donc le "hermaphrodite".

Mais croire qu'une alimentation basée sur la transformation industrielle de protéines issus de la monoculture agrochimique en substituts aux viandes/oeufs/poisson sera un progrès, c'est une erreur dramatique.
J'ai cité la viande de Soja avec humour , ça fait un carton au US manifestement d'après un récent reportage que j'avais vu. Néanmoins ça n'abordait pas l'aspect polémique qu'il peut y avoir autour. Ce petit article me laisse penser que la question de l’innocuité du Soja est loin d'être tranchée, en attendant mieux vaut s'abstenir en effet .
C'est pas tant sa culture mais la manière dont il est cultivé : grandes cultures, grandes parcelles et surtout monoculture.
Si on rajoute à ça les sols de l'amérique du sud (principal exportateur) qui sont sensibles à la surexploitation ou le soja est cultivé et ça fait des chocapics.
La majorité du soja cultivé l'est pour nourrir les élevages animaliers. Le débat sur le fait de nourrir l'humain à base de soja au lieu de la viande et de l'impact écologique est un faux débat...
Message supprimé par son auteur.
Tellement bien fait pour leurs gueules. Ces fermes sont des abominations. C'est ce type d'agriculture qui va me rendre végétarien, pas les convictions.

Au Québec, les producteurs de lait sont becs et ongles contre la fin des quotas laitier (et de la politique du prix minimum), y'a une raison. too bad les allemands.

Et Schäuble qui est soudainement beaucoup plus socialiste qu'avec les grecs <vomit />
+1 quoi.

Bon, après, ma consommation de lait se fait essentiellement sous forme de fromages et yaourts, dont aucun originaire du pays de Schaüble. Et le label bio pour le peu de lait que je prend me permet à priori d'esquiver ces "fermes" concentrationnaires.
Citation :
Publié par Zangdar MortPartout
Et Schäuble qui est soudainement beaucoup plus socialiste qu'avec les grecs <vomit />
Et c'est ça qui me fera voter pour sortir de l'Europe pas les convictions.
Citation :
Publié par Egelbeth
Le paradis des fermes à 1.000 vaches en germanie tourne au désastre économique
http://www.lefigaro.fr/flash-eco/201...-allemagne.php
Je ne vois pas bien le rapport entre l'article que tu cites et les grosses fermes dont tu parles : la surproduction suite à la fin des quotas touche la grande majorité des exploitants, et ce dans quasiment toute l'europe ! On peut mettre de côté ceux qui font de la transformation à la ferme , sont bio, produisent de l'AOP, etc. (ils misent sur la qualité plutôt que la quantité), ou ceux qui n'avaient tout simplement pas les moyens d'augmenter leur production. Globalement, tout le monde à voulu produire plus, même les petites exploitations qui arrivaient à peine à produire leurs quotas jusque là (oui, c'est paradoxal mais c'est arrivé...).

Je pense même que les très grosses fermes déjà en place bien avant la fin des quotas ne sont pas celles qui ont eu le plus de soucis à se faire : les investissements importants (bâtiments, robots de traite) ont été déjà partiellement amortis et ils n'ont pas forcément remis la main à la poche pour produire plus en 2015 (juste une augmentation du troupeau, les bâtiment étant généralement surdimensionnés jusque là).
A l'inverse, un certain nombre d'exploitations de taille moyenne (en France en tout cas, en Allemagne je ne sais pas) ont investi dans l'optique de la fin des quotas en agrandissent leur bâtiment ou en construisant du neuf (avec parfois installation précipitée du fils, qui a abandonné pour l'occasion l'idée de faire un BTS après son bac pro...). Et ceux-là sont maintenant dans une situation parfois catastrophique, sans pour autant avoir un cheptel énorme.
Citation :
Publié par Korteks
Je ne vois pas bien le rapport entre l'article que tu cites et les grosses fermes dont tu parles : la surproduction suite à la fin des quotas touche la grande majorité des exploitants, et ce dans quasiment toute l'europe ! On peut mettre de côté ceux qui font de la transformation à la ferme , sont bio, produisent de l'AOP, etc. (ils misent sur la qualité plutôt que la quantité), ou ceux qui n'avaient tout simplement pas les moyens d'augmenter leur production. Globalement, tout le monde à voulu produire plus, même les petites exploitations qui arrivaient à peine à produire leurs quotas jusque là (oui, c'est paradoxal mais c'est arrivé...).

Je pense même que les très grosses fermes déjà en place bien avant la fin des quotas ne sont pas celles qui ont eu le plus de soucis à se faire : les investissements importants (bâtiments, robots de traite) ont été déjà partiellement amortis et ils n'ont pas forcément remis la main à la poche pour produire plus en 2015 (juste une augmentation du troupeau, les bâtiment étant généralement surdimensionnés jusque là).
A l'inverse, un certain nombre d'exploitations de taille moyenne (en France en tout cas, en Allemagne je ne sais pas) ont investi dans l'optique de la fin des quotas en agrandissent leur bâtiment ou en construisant du neuf (avec parfois installation précipitée du fils, qui a abandonné pour l'occasion l'idée de faire un BTS après son bac pro...). Et ceux-là sont maintenant dans une situation parfois catastrophique, sans pour autant avoir un cheptel énorme.
Ouhais c’est un véritable désastre et pourtant il y a toujours pleins de projets dans les cartons mais il y a aussi un paquet d'exploitations qui ont du ou qui doivent encore une fois se remettre en conformité avec les anciennes nouvelles normes de rejets par catégories d'animaux avec nos merveilleuses directives nitrates.
A côté on a la filière hors sol qui est la seule porteuse au niveau viabilité qui font que pas mal pense purement et simplement arrêté leur production laitière pour se reconvertir et qui en plus drainent (dans certaines régions) les enveloppes d'aides à la modernisation PCAE.

Tu rajoute par au dessus les retard de paiement des aides PAC, MAEC et on se retrouve parfois avec de jolies compte débiteurs à 5 ou 6 chiffres et des situations ultra tendues
http://www.lemonde.fr/planete/articl...0209_3244.html

Citation :
Dans l’abattoir du Mercantour, un veau, accroché au rail par la patte arrière, tente de se relever pendant deux minutes entières, à moitié décapité, la tête dans un bac de sang. Plus tard, un mouton cherche à fuir, la gorge ouverte et en pleine conscience.

Mais les nouvelles vidéos – tournées sur douze jours – témoignent d’autres violences : à Pézenas, des chevaux sont tirés par un treuil jusque dans le box d’abattage, un mouton reçoit un coup de couteau dans l’œil avant d’être égorgé, des cochons sont poussés à coups d’aiguillons électriques et des bovins saignés sans étourdissement, sont égorgés par cisaillement, avant que le sacrificateur ne revienne découper dans la gorge des animaux encore vivants. Les deux établissements brillent également par une absence manifeste de contrôles vétérinaires.
C'est la pause de caméras cachées qui a permis de repérer ça, pas les inspections. Après, si les abattoirs étaient tous placés sous vidéo-surveillance constante, je me demande s'il n'y aurait pas des petits malins pour vendre l'accès aux voyeurs...
Citation :
Les deux établissements brillent également par une absence manifeste de contrôles vétérinaires.
Je ne peux pas voir la vidéo là (je suis au boulot), mais les caméras filment toute la chaîne ou juste la partie abattage ? Parce que cette phrase laisserait penser qu'il n'y a aucun véto dans l'abattoir, ce qui ne serait effectivement pas normal. En revanche, rien d'étonnant à ce qu'il n'y en ai pas dans la partie abattage, vu qu'ils ne sont pas là pour ça, mais pour vérifier l'état sanitaire des carcasses...
Enfin en pratique ce sont les techniciens qui font ça, les véto sont pas toujours présents sur la chaine (voir pas du tout dans l'abattoir, mais j'espère que ça reste des situations rares ^^" ).
L'agro-alimentaire en France et en Europe est perfectible sur bien des points encore.
- entre les centres où il y a maltraitance animale volontaire, parce que ce n'est pas une spécificité franco-française
- les abattages rituels sans étourdissement

Nous sommes encore loin des normes et pratiques des pays scandinaves ou la Suisse (la Suisse au moins pour l'abattage rituel).
Article intéressant d'Audrey Garric, dans Le Monde (abonnés). Elle rappelle ce qu'est le travail dans un abattoir comme celui de Lamballe : un porc tué toutes les 5s, 50000 par semaine, 40mn entre l'entrée à l'abattoir et la sortie en carcasse pour être congelée. Comme le dit un des saigneurs, "Je ne suis pas un mec sensible. Mais là, ce qui est insupportable, c’est de faire ça à la chaîne. C'est pas une vie".
Message supprimé par son auteur.
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