@Aloisius: Après faut que les entreprises et leurs salariés jouent le jeu, aussi.
Licencier sur des critères objectifs et vérifiables, je suis d'accord avec toi. Mais ça tombe sans cesse dans l'abus. Mais je peux imaginer que cela vient des deux côtés.
Et quand c'est le côté salarié qui est licencié, il considère que c'est un licenciement abusif et saisit les prud'hommes.
On a ce cas dans notre société alors que le mec est fautif sur toute la ligne.
Mais lorsqu'une boite n'a plus de sous, je vois mal ce que l'Etat peut y redire. Y'a pu de sous
Oui, c'est le role de l'état et de la justice prud'homale de trancher quand ce n'est pas le cas, puisque naturellement,tu trouveras des cas où les gens "ne jouent pas le jeu", d'un coté comme de l'autre.
Un salarié abusé peut saisir les prud'hommes. Si l'entreprise a "joué le jeu", elle n'y sera pas inquiété.
Si un mec est fautif sur toute la ligne, des procédures de licenciement pour faute existent, si elles sont respectées, l'entreprise ne sera pas inquiétée.
Alors, ok, il peut y avoir des ratés dans le système, et on peut évidemment débattre et faire évoluer la loi, c'est sans nul doute nécessaire sur certains points (trop de complexité, absence de certains controles des salariés, etc). L'état ne joue sans doute pas son role correctement dans certains cas. Mais dans tous les cas, ca permet pas de dire que "l'état ne doit pas se méler d'une entreprise privée".
Et lorsqu'une boite n'a pas de sous, pareil, elle peut licencier. C'est exactement ce qu'on dit : critère définis et objectifs, qui doivent pouvoir être vérifés par l'état. Sinon, un petit montage financier et hop, tout va bien, on licencie en France quand tout va plus que bien de l'autre coté de la frontière chez la maison mère.
Encore une fois, les possibilités de licenciement quand ca va mal, elles existent. Qu'elles doivent être adaptées sur certains points, pourquoi pas. Qu'elles doivent être mieux appliquées et que l'Etat applique son role, sans doute. Mais attention à comment on adapte. Laisser l'entreprise dire si elle va mal ou pas, c'est ridicule. De base, l'entreprise ne "jouera pas le jeu", faut pas se baser là dessus. Elle jouera son propre jeu, son intéret, pas celui de la société.