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05/06/2013, 15h11 |
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[Sécurité sociale] La santé : financement et choix politiques
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05/06/2013, 15h12 |
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Bah, les cimetières sont plein de gens indispensables.
A un moment faut aussi voir que les mentalités changent, pas qu'à l'hôpital, en ville, dans toutes les branches de la société. Y a de moins de moins de gens qui sont prêts à sacrifier tout, leur vie perso, familiale, leurs vacances etc pour leur boulot. Pour ma part j'en suis pas là, maintenant depuis quelques années, je vois surtout que tous les efforts que je produits, ou que je peux avoir envie de produire sont à sens unique et qu'il n'y a personne au bout quand le personnel fait un effort. Les heures cumulées, elles le sont pas par plaisir, les plannings du paramédical sont faits, bien souvent sur un roulement à l'année, si j'ai 17 jours de faits en plus en 2012 c'est pour plusieurs raisons: - j'ai accepté de revenir sur des jours de repos - je l'ai fait à la demande de mon encadrement - sur ces journées de "retour", j'ai systématiquement une demande de ma cadre partie à la DRH pour être payé en heures supplémentaires. Sur toutes ces demandes, en 2012 ma feuille d’impôts indique que 3 de ces jours ont été payés en heures sup', les autres ayant été marqués dans un fichier excel (enfin Gestor, mais c'est pareil) Je suis disponible pour rendre service, quand je vois que je me la prend profond, que les congés mat' ne sont plus remplacés et qu'il faut que l'équipe paramed' gère ça en interne à base de retours sur repos, j'arrête de faire des efforts dès lors que c'est pas donnant donnant. Tu parles de services qui ferment par manque de résultats avec des chefs de service suspendus, ben faut peut-être voir les raisons de tout ça, voir le pourquoi du comment. Quand un chef de service est aussi membre de trois commissions différentes sur l'établissement, quand il passe plus de temps en réunion et en colloque qu'à faire effectivement son boulot de chef de service, on peut se poser plein de question. Prenons l'exemple de Philippe Juvin, est-ce que cette personne est apte à remplir son rôle de chef de service des Urgences de l'HEP quand il est maire de la garenne colombes, conseiller politique UMP, etc etc et quand on sait le scandale qui a suivi sa nomination, l'ancien PU-PH chef de service ayant été foutu dehors avec pertes et fracas pour y placer ce médecin là...je suis curieux de savoir quand est-ce qu'il a vu un patient pour la dernière fois. En 2009 quand le directeur de mon hosto est interviewé, qu'il dit que quelqu'un qui veut bosser à l'hôpital "ne doit pas s'attendre à gagner beaucoup d'argent" et que "la noblesse est ailleurs", derrière il faut aussi se demander comment des gens qui viendraient bosser pour "la noblesse", la "vocation" comme on dit souvent ("oh làlà quel beau métier vous faites") peuvent en arriver à ne plus voir leur boulot que comme alimentaire. En face de "l'obligation de moyen", il y a aussi la nécessité d'en avoir des moyens, j'ai du mal à voir comment on peut fournir la même quantité de travail et de résultats avec des moyens en baisse, j'ai du mal à voir comment avec 9 places de disponibles sur une structure hospitalière je peux hospitaliser 21 personnes, j'ai du mal à voir où se situe la noblesse quand un directeur de garde me dit à 2H du mat': "ben les gens ils peuvent dormir sur des brancards non? " ... Que certains hôpitaux aient été dispendieux et aient fait n'importe quoi pendant quelques décennies je n'en doute pas, maintenant, n'ayant jamais considéré mon boulot comme celui de superman ou de bioman, et n'ayant pas grande volonté à préserver un alignement Loyal Bon dans mon boulot, je me pose quand même un certain nombre de questions sur la position du marqueur entre la santé des usagers de l'Hôpital et la santé des comptes bancaires de ceux qui les gèrent. Et depuis plusieurs années, je ne vois pas bien à quel moment se sont les premiers qui sont pris en compte. Citation :
Pour ma part j'ai du mal à voir le bénéfice pour un patient de passer au bloc entre les mains de personnels dont le temps de sommeil des dernières 24h est égal à zéro. Pour ma part (et je suis probablement le seul ans mon service), oui j'ai des droits et je m'en branle des conséquences, clairement, je ne m'estime pas indispensable à la structure, et ça quand bien même le service aurait quelques soucis si ce soir à 21H au lieu de bosser je restais le cul sur ma chaise à les regarder en chier. Cela dit, c'est pas mon attitude de base hein, même si je crois pas avoir été très longtemps naïf sur la qualité de prise en charge du péquin lambda, je reste persuadé qu'on m'a pas mal aidé à penser de cette manière. Je pourrai (encore une fois) disserter longtemps sur plein de choses et sur le fait qu'effectivement, les directions n'ont que peu à secouer du devenir des patients dès lors qu'il y a un " + " devant les comptes de fin d'année, parce que je pense quand même que les gens ne sont clairement pas du tout conscient de ce qui peut se jouer en coulisses quand ils sont dans un lit d'hôpital. Mais au total, pourquoi moi, je devrais plus en avoir quoi que se soit à faire qu'eux ? |
05/06/2013, 15h40 |
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Airmed / Ildefonse |
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Citation :
Le chef du service le mieux loti de France dans ma spécialité, à la fois en terme de locaux, de personnel, d'équippement, il a passé les 5 dernières années en tant que conseillé spécial de Sarkozy à l'Elysée, pas mis les pied plus de 2h par semaine dans son service. Là c'est sûr, il risque pas de fermer, et les PH peuvent prendre leur RTT tranquille, et les patients y sont bien pris en charge. Les personnes, au niveau politique qui sont responsables de la situation, ils en ont strictement rien à foutre que l'hôpital se casse la gueule. Même au contraire, on pourrait dire que c'est leur objectif. L'attitude du "je ne fais pas d'effort, sinon, rien ne va bouger", ils en ont rien à péter, au contraire. Ca leur donnerai même une bonne raison pour ne pas assumer, mettre ça sur le dos du personnel. C'est déjà ce qu'ils essaient de faire. Enfin bref, tout ça pour dire que "je fais le minimum, donc les décideurs vont être obligés de prendre des mesures", c'est du rêve. C'est plutôt du "je fais le minimum, donc le service ferme, les patients vont voir ailleurs (et moi aussi)". Après, je fais pas la leçon à ceux qui considèrent qu'ils n'ont pas à se "sacrifier" (si tant est que repasser à 21j de congés, c'est vraiment se sacrifier), ils font ce qu'ils veulent, si tant est qu'ils sont bien conscients de la situation et où cela nous mène. Dernière modification par Borh ; 05/06/2013 à 16h42. |
05/06/2013, 16h09 |
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06/06/2013, 23h19 |
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18/06/2013, 08h53 |
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J'ai souvenir qu'il y avait deja eu un retour sur la T2A bien avant eux.
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18/06/2013, 10h50 |
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Airmed / Ildefonse |
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Yep c'est le deuxième, leur rapport en parle d'ailleurs, du peu que j'ai eu le temps de lire pour le moment.
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18/06/2013, 19h57 |
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Flemme de lire, tu nous fais un petit resumé entre deux patients ?
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18/06/2013, 20h47 |
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Airmed / Ildefonse |
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Pas bete, a priori rien de neuf sous le soleil
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19/06/2013, 10h03 |
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Airmed / Ildefonse |
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Arf s'ils jouent les Cassandre , ils prédisent donc la vérité mais tu ne peux les croire.
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19/06/2013, 20h54 |
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La Mutuelle des étudiants étrillée par la Cour des comptes
Citation :
- La LMDE n'est en mesure de répondre qu'à un appel téléphonique sur 14 - En février, plus de 200 000 courriers adressés à la mutuelle étaient en attente de suivi - Les retards de traitement des feuilles de soins sont chroniques. - Un important déficit de développement des services en ligne. - Des retards de remboursement récurrents pour les étudiants. - Les délais pour éditer les cartes Vitale sont particulièrement longs : neuf mois après leur inscription, 10 % des étudiants n'en ont toujours pas reçu et ne peuvent donc bénéficier du tiers-payant, estime la Cour. (j'avais déjà parlé de ce problème sur l'Agora) Selon la présidente de la LMDE, ces problèmes liés à une "réorganisation interne complexe" seraient en partie résolus. Des pratiques étranges également : Citation :
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17/07/2013, 20h08 |
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Le Sénat adopte le texte sur les réseaux de santé des mutuelles
Citation :
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25/07/2013, 12h09 |
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Assurancetourix |
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Kathar - Alleria - Lango |
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