Allons c'est pas parce qu’il fait un discours nombriliste ou il se présente comme le sauveur du monde qu'il l'est vraiment.
Un peu comme son discours sur la Libye.....à l'entendre il avait gagné la guerre tout seul avec ses petites mains.
Sarkozy est un bonimenteur de génie mais de là en faire l'homme de la situation faut pas abuser non plus.
Il aura beau s'enrober de les tout discours mielleux du monde un facho reste un facho.
Non mais en fait, le problème, c'est que tu devrais considérer la France comme étant intégrée à la mondialisation, et comme n'étant pas un petit monde replié sur ses frontières.
Du coup, les critiques internes sont recevables, mais à condition tout de même de ne pas oublier que, sur le front de la guerre des monnaies (offensive américaine sur l'Euro notamment), il a été en pointe avec Engela... Bref, tout ça pour dire que, si on peut légitimement en avoir marre de lui, de sa tronche, de son style, de sa clique, et compagnie (et c'est mon cas), il faut aussi voir l'action politique réelle, et aussi lui rendre grâce quand il le faut (et dans la gestion de la crise depuis 2008, il n'a pas été le plus mauvais, loin de là), sans pour autant se voir accusé d'idolâtrie sarkoziste (ce qui est un peu une tendance, comme si ne pas dire immédiatement du mal de lui était d'emblée suspect).
Il a été un mauvais président pour tout un tas de raisons, et il ne fait, au fond, que récolter ce qu'il a semé : la discorde, l'énervement, etc.
Mais il a aussi l'expérience des problèmes internationaux (que ça plaise ou non, que ça soit une bonne ou une mauvaise expérience ou non), et en ce moment critique, ça compte.
Etre énervé contre une personne et tout faire ou tout accepter pour la voir ou la faire dégager, ça n'a jamais été un programme politique, ça n'a jamais été une réflexion politique, et ça n'a jamais été une solution pour gouverner un pays.
Et je suis moi- même très surpris de ne pas enfoncer le clou contre Sarkozy en ce moment... Je suis tenté, mais je me force à ne pas envisager les choses QUE sous cet angle.
C'est pour cela que je parle de "degré zéro" ou d'"animalisation", parce que, effectivement, on ne peut pas être plus bas.