C'est juste que le terme "orthophoniste" ne correspond pas à la réalité de notre travail.
En anglais, on dit "speech-therapist", ce qui me semble déjà plus approprié.
En Belgique : "logopède".
Si on s'en tient à l'étymologie de ces 3 termes, on obtient des définitions et des représentations de ce même métier.
Arrivé là, on pourrait aussi se demander dans ce cas en quoi un orthophoniste est concerné par les troubles logico-mathématiques, les troubles de la mémoire, les dyspraxies, etc...
Sachant que dans la majorité des autres pays, nous sommes aussi qualifié en double mention d'audiologistes (audiology). Peut-être afin de poser notre légitimité à travailler dans le domaine de la surdité...
Et que pour faire complet, le terme exact entier anglo-saxon serait double, et ça donne suivant les emploi Speech and Language Therapist, ou Pathologist (couramment abrégé en SLT / SLP).
Jyharl, pas forcément des gens "malades", mais toujours dans un but de remédiation.
Par exemple, dans les thérapies vocales, on a souvent des chanteurs, avocats, instituteurs et autres professions utilisant la voix comme instrument principal. Ils sentent une faiblesse, ou veulent juste être sûrs de l'utiliser au mieux afin de ne jamais se laisser abattre par la fatigue vocale ou éviter de déclencher des pathologies vocales.
Dans d'autres domaines, c'est plus rare. Si les personnes plus âgées, j'ai déjà vu, en prévention, quand elles ont l'impression d'avoir la mémoire moins efficace qu'avant.
Sinon, bah dans le cadre de la dyslexie, quand les parents d'enfants mauvais lecteurs font le forcing en nous assimilant à des prof de soutien scolaire plutôt qu'à notre vrai statut de thérapeute.
Et +1 Tabou, mais sans aller si loin, rien que le verbe to finish, vient du français en ligne directe, et d'autres tous aussi basiques. Faudrait que je les retrouve dans mes notes... *regard désespéré à sa montagne de bouquins
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