Bientot un Internet propre merci Big Brother ! (#2)

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Publié par MeiNeJa
Bidon, oui c'est sur : c'est quoi l'intérêt de posséder un truc que tu considères pas assez intéressant/agréable pour le payer de ta personne et de ton bon argent (aka ton porte-monnaie qui se rempli pas tout seul) ?
...
NB : je trouve toujours consternant de poser le problème en terme de "budget fringues", "budget cd" et ainsi de suite. Je trouve que ça sous-entend une obligation d'avoir de l'argent à consacrer à tel ou tel truc : alors qu'on ne devrait consommer que lorsque on en a besoin (fringues) ou quand on en a envie (cd), pas pour écluser son "budget cd" à tout prix.
J'ai pas dit le contraire.
Les majors ont poussé le bouchon com. bien loin et on est dans une logique de consommation pure.
Maintenant tous n'achètent pas de la même façon on est d'accord, mais j'ai connu des gens qui avaient leur budget CD il y a 10 ans.
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Publié par MeiNeJa
NB : je trouve toujours consternant de poser le problème en terme de "budget fringues", "budget cd" et ainsi de suite. Je trouve que ça sous-entend une obligation d'avoir de l'argent à consacrer à tel ou tel truc : alors qu'on ne devrait consommer que lorsque on en a besoin (fringues) ou quand on en a envie (cd), pas pour écluser son "budget cd" à tout prix.
Ben on peut très bien avoir envie de quelque chose, ici un ou plusieurs CD, sans pour autant avoir les moyens de se les offrir. (à cause d'un budget serré, par exemple)
Donc, on télécharge ce qu'on voulait avoir mais qu'on aurait de toute façon pas acheté par manque d'argent.
Donc l'argument du "ca n'aurait pas été acheté de toute façon" n'est absolument pas bidon.
Citation :
Publié par nash-har
Maintenant tous n'achètent pas de la même façon on est d'accord, mais j'ai connu des gens qui avaient leur budget CD il y a 10 ans.
Je vois pas le rapport, le consumérisme moderne et ses concepts affiliés datent pas d'avant hier.

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Publié par P'titSeb/Grhunt
Ben on peut très bien avoir envie de quelque chose, ici un ou plusieurs CD, sans pour autant avoir les moyens de se les offrir. (à cause d'un budget serré, par exemple)
Donc, on télécharge ce qu'on voulait avoir mais qu'on aurait de toute façon pas acheté par manque d'argent.
Donc l'argument du "ca n'aurait pas été acheté de toute façon" n'est absolument pas bidon.
C'est une part du problème, certainement pas sa totalité.
Citation :
Publié par P'titSeb/Grhunt
Ben on peut très bien avoir envie de quelque chose, ici un ou plusieurs CD, sans pour autant avoir les moyens de se les offrir. (à cause d'un budget serré, par exemple)
Sans prendre la défense des majors qui nous vendent de plus en plus de m...

Il faut reconnaitre que le tel portable a été un cataclysme dans le budget des jeunes, et curieusement il y a TOUJOURS assez en fin de mois pour payer son abonnement

Les habitudes de consommation ont changés aussi si il y a encore quelques années le top du top c'était de regarder un film sur sa galette plastique dans son confortable fauteuil sur un écran géant en son 5.1 (ça c'est le must que l'on a essayé de nous vendre ^^) je me suis rendu compte que les sensations étaient encore meilleures (et l'immersion et la qualité meilleure !) dans son lit le nez sur son portable a 200€ (mais le filon est moins porteur pour les industriels ^^)

(a défaut de téléchargement légal ou la licence globale je reste persuadé qu'avec les progrès et les couts ridicules des clefs USB, on va bientot voir fleurir des bornes a la fois pratiques et abordables dans tous les supermarchés, il faut juste que les majors fassent enfin le deuil du support plastique qui a vécu... le jour ou en 10s chrono et quelques pièces jaunes on aura notre film/mp3 (parmis un large choix qui ne résume pas aux bouses des meilleures ventes...) le piratage ne sera qu'un lointain souvenir et tout le monde sera content (c'est sur qu'ils ne feront plus 200% de marge sur le produit, c'est là le cœur du problème...)

Falcon
Citation :
Publié par MeiNeJa
Je vois pas le rapport, le consumérisme moderne et ses concepts affiliés datent pas d'avant hier.



C'est une part du problème, certainement pas sa totalité.
C'est vrai.
Personnellement j'ai arrêté d'acheter de la musique quand les majors m'ont gentiment expliqué que je devais racheté mes 4500 vinyles en CD.
J'ai juste fait une provision de diamant pour ma tête de lecture et je leur ai dit qu'ils avaient perdu un client à vie tant qu'ils ne changeront pas leur politique.

Depuis 1986, j'en suis à 50 CDs max et souvent des cadeaux par ailleurs.

Quelque part je suis un précurseur ;-).
Je suis en train de relire « L'immatériel » (2003), d'André Gorz, et je suis toujours aussi fan.

Un extrait choisi qui, s'il ne répond pas aux cas particuliers de ces séries de loi, en montre partiellement l'absurdité, mais dans un cadre bien plus large. Il y a un certain nombre de choses qui paraîtront à certains être des truismes, mais qu'il est bon de rappeler pour faire partir le raisonnement sur de nouvelles bases, plus profondes et plus saines. À mon humble avis.

Note intéressante sur André Gorz : il a écrit ce texte a plus de quatre-vingt ans. Donc non, le grand âge de certains législateurs, députés ou sénateurs, n'est pas une raison suffisante à leur manière d'être souvent à côté de la plaque en matière d'informatique. Connaissances informatiques et techniques passablement inutiles d'ailleurs, quand au problème de fond de la création de ces lois.

Citation :
Citation :
[…] ni la théorie de la valeur de la tradition marxiste, ni celle, libérale, actuellement dominante, ne peuvent rendre compte du processus de transformation de la connaissance en valeur […]. En effet, le coût de production de la connaissance est fortement incertain et, surtout, radicalement différent du coût de sa reproduction. Une fois qu'une première unité a été produite, le coût tend vers zéro. En aucun cas, ce coût n'a à voir avec le coût de production initial1.
Ces remarques valent tout particulièrement, cela va de soi, pour les connaissances stockées dans les logiciels. Leur élaboration et leur transcription en langage numérique ont un coût souvent élevé, mais les logiciels peuvent être reproduit en un nombre pratiquement illimité à un coût négligeable. La même chose valait à l'époque de Duisberg : les comprimés d'un médicament pouvaient être fabriqués en quantités illimitées, et leur coût marginal unitaire tendait à devenir minime quel qu'ai été le coût de la mise au point de leur principe actif. Aussi la remarque suivante de Rullani s'applique-t-elle à toute marchandise dont la matérialité d'un coût unitaire très bas, n'est que le vecteur ou l'emballage de son contenu immatériel, cognitif, artistique ou symbolique – par exemple aux semences génétiquement modifiées :
Citation :
La valeur d'échange de la connaissance est donc entièrement liée à la capacité de limiter sa diffusion libre, c'est-à-dire de limiter avec des moyens juridiques (brevets, droits d'auteur, licences, contrats) ou monopolistes, la possibilité de copier, d'imiter, de « réinventer », d'apprendre des connaissances des autres.
En d'autre termes, la valeur de la connaissance ne découle pas de sa rareté naturelle mais uniquement des limitations établies, institutionnellement ou de fait, à l'accès à la connaissance. Cependant, ces limitations ne parviennent à freiner que temporairement l'imitation, la « réinvention » ou l'apprentissage substitutif de la part d'autres producteurs potentiels. La rareté de la connaissance, ce qui lui donne de la valeur, est donc de nature artificielle. Elle dérive de la capacité d'un « pouvoir », quel que soit son genre, d'en limiter temporairement la diffusion et d'en réglementer l'accès2.
Voilà qui permet d'expliciter en partie pourquoi et en quoi « le capitalisme cognitif fonctionne de manière très différente du capitalisme tout court ». Il a à répondre tout d'abord à une situation inédite. La force productive principale, la connaissance, est un produit qui, en grande partie, résulte d'une activité collective non rémunérée, d'une « production de soi » ou « production de subjectivité ». Elle est en grande partie « intelligence générale », culture commune, savoir vivant et vécu. Elle n'a pas de valeur d'échange, ce qui signifie qu'elle peut en principe être partagée à loisir, au gré de chacun et de tous, gratuitement, sur internet notamment. Mais voici que la part du knowledge qui n'est pas générale originellement et commune, à savoir la connaissance formalisée, détachable de ses producteurs et qui n'existe que pour avoir été délibérément produite, est elle aussi virtuellement gratuite, puisqu'elle peut être reproduite en quantité illimités à un coût négligeable et partagée sans avoir à passer par la forme valeur (par l'argent). Elle est de plus généralement accessible, en principe du moins, grâce à internet, ce qui signifie que la principale force productive, et principale source de valeur, est susceptible, pour la première fois, d'être soustraite à l'appropriation privée.

[…]

La connaissance ouvre donc la perspective d'une évolution de l'économie vers l'économie de l'abondance, ce qui veut dire aussi vers une économie où la production, demandant de moins en moins de travail immédiat, distribue de moins en moins de moyens de paiement. La valeur (d'échange) des produits tend à diminuer et à entraîner, tôt ou tard, la diminution de la valeur monétaire de la richesse totale produite, ainsi que la diminution du volume des profits. L'économie de l'abondance tend par elle-même vers une économie de la gratuité et vers des formes de production, de coopération, d'échanges et de consommation fondées sur la réciprocité et la mise en commun ainsi que sur de nouvelles monnaies. Le « capitalisme cognitif » est la crise du capitalisme tout court.

Dans cette situation, un double problème se pose à l'économie capitaliste : celui de la solvabilisation de la demande pour ce qui est produit avec de moins en moins de travail ; celui de la « capitalisation » et de la valorisation d'un produit, la connaissance, qu'il s'agit pour le capital de s'approprier afin de l'empêcher de devenir un bien collectif et de le faire fonctionner comme du « capital immatériel ».

Cette appropriation n'a pas besoin d'être toujours directe il suffit que le capital s'approprie les moyens d'accès à la connaissance – notamment les moyens d'accès à internet – pour conserver le contrôle de celle-ci, pour l'empêcher de devenir un bien collectif abondant. L'accès et les moyens d'accès à la connaissance deviennent donc l'enjeu majeur d'un conflit central.
  1. Enzo Rullani, « Le capitalisme cognitif : du déjà vu ? » Multitudes, n°2, p. 87-94, suivi d'un entretien avec Antonella Corsani.
  2. Enzo Rullani, « Le capitalisme cognitif… », art. cit., p. 90.
Citation :
Publié par Colsk
C'est vrai.
Personnellement j'ai arrêté d'acheter de la musique quand les majors m'ont gentiment expliqué que je devais racheté mes 4500 vinyles en CD.
J'ai juste fait une provision de diamant pour ma tête de lecture et je leur ai dit qu'ils avaient perdu un client à vie tant qu'ils ne changeront pas leur politique.

Depuis 1986, j'en suis à 50 CDs max et souvent des cadeaux par ailleurs.

Quelque part je suis un précurseur ;-).
Et encore tu as grillé une étape des cinéphiles, toi au moins tu peux encore écouter tes vinyles avec une bonne qualité, par contre nos VHS... que l'on a tous échangé contre des DVD et une fois notre DVD thèque enfin complète, on essaye de nous la revendre en HD... curieusement ça marche moyen, marre d'être des pigeons ? ^^

Citation :
Pour Ross Rubin, analyste chez NPD, ces ventes surprenantes signifient que non seulement la guerre des formats n'a pas forcément dissuadé les amateurs de HD d'investir sur ce marché mais, plus inquiétant pour le format Blu-Ray, de nombreux consommateurs jugent que leur lecteur DVD est à l'heure actuelle bien suffisant et que la HD est bien trop onéreuse pour l'instant.
Citation :
Ventes : le Blu-ray ne décolle pas
Citation :
Victime de la crise, le Blu-Ray n'a pas décollé en 2008
http://www.resetmag.com/HTML/news.asp?InfoID=13354
http://www.levif.be/actualite/techno...e-en-2008.html

Falcon
J'ai toujours du mal avec cette histoire de qualité qui serait, pur hasard, diamétralement opposé à ce qui marche le plus. Si des gens achètent du Britney Spears ou du Metallica, c'est bien parce qu'ils apprécient, et que c'est donc de la qualité pour eux, mais pas pour d'autres.
Citation :
Publié par Jeska
J'ai toujours du mal avec cette histoire de qualité qui serait, pur hasard, diamétralement opposé à ce qui marche le plus. Si des gens achètent du Britney Spears ou du Metallica, c'est bien parce qu'ils apprécient, et que c'est donc de la qualité pour eux, mais pas pour d'autres.
Qui a parlé de Britney Spears ou Metallica ? Tu te fais des films IRL, j'ai jamais dit que c'était de la musique au kilomètre.

Sinon je conteste ta vision des choses : puisque mon postulat sur le téléchargement pirate (puisque rappelons le, c'est le débat qui nous occupe) est que c'est la gratuité qui engendre ce comportement d'empilement, pas la qualité. Et pour cause, la gratuité fait que tu n'as pas besoin d'opérer de choix (sans parler des effets négatifs sur la psychologie que peut engendrer l'absence de choix à faire), donc même plus à chercher à sélectionner ce qui est "bien" ou ce qui te "plait". Vive la perte de repères.
Citation :
Publié par Jeska
J'ai toujours du mal avec cette histoire de qualité qui serait, pur hasard, diamétralement opposé à ce qui marche le plus. Si des gens achètent du Britney Spears ou du Metallica, c'est bien parce qu'ils apprécient, et que c'est donc de la qualité pour eux, mais pas pour d'autres.
Ce n'est pas tant la qualité qui est aussi critiquée, c'est surtout le phénomène de matraquage des morceaux de piètre qualité associé à la daubitude. Ceci est lié en France à la libéralisation des fréquences radios dans les années 80 qui ont vu l'émergence de modèles économiques basés sur le clientélisme calqués sur ce qui se fait un peu partout ailleurs, la diversité en moins.

Quand tu en arrives à passer 16 fois par tranche de 24h un "tube" parce que tu es intéressé par la maison de disque indirectement au résultat des vendes de single, tu comprendras que ça bouche l'émergence de "nouveaux talents".

Si tu entends une musique de daube une fois par jour mais qu'à coté tu arrives à te faire glisser dans l'oreille quelques artistes intéressants ça passe. Mais quand tu as des bratisla boys en boucle au final mis à part pour se remuer après un challenge de la bière je trouve pas ça très utile d'un point de vu musical.
Et au final les modèles économiques actuelles de vente de disques étant basés sur la pub et la vente de masse en un temps minimum tu ne peux pas aboutir qu'à autre chose qu'une vente de bouse au kilo chez les grands disquaires.
Le fait est que les "musiques de daubes" n'en sont pas pour beaucoup qui en redemandent aux radios style NRJ/Virgin etc. La découverte d'artistes ne semblent pas les intéresser d'ailleurs (sauf peut être lorsqu'ils sont issus de télécrochets ).

Etant donné que le téléchargement de "musiques de daubes" est proportionnel à leurs ventes, je suppose que c'est bien ceux qui les téléchargent que les majors souhaitent s'en prendre. Pas à celui qui télécharge pour découvrir de nouveaux talents qui ne sont de toute façon pas distribués par ces majors, mais ça fait toujours bien de passer pour le sauveur de la veuve et de l'orphelin... Ce qui ne contredit en rien la théorie de MeiNeJa sur l'aspect "toujours plus" de la chose, théorie à laquelle j'adhère.
Ce qui me fait encore plus rire, c'est que la musique dans les années juste après guerre était le même champ de bataille qu'aujourd'hui.
Je m'explique un peu.
Quand un nouvel artiste compositeur interprête etc... Vers Saint Germain des Prés, de Pigalle ou d'à coté encore voulait se faire connaitre, il allait tenter de faire quoi?

Il allait frapper à la porte de cabarets ou de café théatre ou café concert ou de radio crochets.
Un premier test était plus ou moins formellement passé, mais c'est pas pour autant que l'interprête anonyme était rémunéré.
Un sandwich et deux centimes et repart dans ta cambrousse si ta chanson n'a produit que du bruit.

Mais de l'autre coté de la scène, aux tables devant la scène, vous supposez vraiment que les gens venaient d'abord pour la musique avant de venir manger et boire?
La musique était l'à coté.
Jacques Brel, Brassens, Johnny, Eddy (barclay ou mitchell), Line Renaud, Bourvil, Coluche, Pierre Perret, Gainsbourg, et bien d'autres en témoignent encore dans les archives radios et télés.

You Tube, Daily motion, Deezer, Jiwa et consorts sont les cafés concerts d'hier (a part qu'on sirote devant le clavier).
Les artistes jouent gratis et si on aime, si on a les moyens aussi en plus de la tortore, on achète, où on se déplacera voir un vrai évènement avec eux pour eux et nous.

Et en attendant, on clique sur les tites étoiles, comme on applaudissait en salle, pour dire qu'on a aimé pour mettre en avant un artiste.
Et quand on aime pas on ne dit rien ou on descend en flamme, comme on pouvait dans certaines salles lancer des tomates ou les chaises.

C'est pas compliqué le streaming.
Mais ça rend obsolète les vocations de maquignon-maquereau et rémoras affidés qui n'en fichent pas une a part parler et téléphoner pour leur "création".
Citation :
Publié par Faerune Stormchild
You Tube, Daily motion, Deezer, Jiwa et consorts sont les cafés concerts d'hier (a part qu'on sirote devant le clavier).
Je pense que tu te trompes, du moins je l'espère parce que si c'est le cas c'est bien triste.

Citation :
Publié par Faerune Stormchild
C'est pas compliqué le streaming.
Mais ça rend obsolète les vocations de maquignon-maquereau et rémoras affidés qui n'en fichent pas une a part parler et téléphoner pour leur "création".
Parce que tu crois que youtube et consor c'est du bénévolat ? Ils en branlent pas une de plus que les majors, se payent aussi sur la bête et ne reversent rien aux artistes, contrairement aux maisons de disque. Arrêtez de délirer avec Internet, revenez un peu IRL des fois, c'est très loin d'être la solution à tous les problèmes. Parce que vous êtes en train de vous faire entuber, sauf que ceux la c'est sans la vaseline.

Citation :
Publié par Faerune Stormchild
Et en attendant, on clique sur les tites étoiles, comme on applaudissait en salle, pour dire qu'on a aimé pour mettre en avant un artiste.
Et quand on aime pas on ne dit rien ou on descend en flamme, comme on pouvait dans certaines salles lancer des tomates ou les chaises.
Ah ouais, c'est vraiment de la merde en fait comme système.

Ce qui me flingue c'est ton manque de recul et qu'en plus tu oses appeler ce que tu décris un progrès. Le seul progrès dans l'histoire c'est celui du système marketing qui vous a bien bouffé la tête. Mais j'oubliais, les relations humaines, c'est un peu has been aussi. C'est vrai chui con des fois moi aussi.
En ce qui concerne le BR, je pense tout simplement que l'évolution meme sensible, ne l'est pas assez pour le grand public. Surtout avec des divx gratos à coté.

Quand la 3D va arriver, la tout le monde va se bouger, ce sera pas une évolution mais une révolution.
En fait Nan Ya pas de progrès. Ca a stagné c'est tout.

L'artiste se fait connaitre, et gratuitement c'est encore une chance, ça veut dire qu'il n'aurait pas payer le matériel ni les cours.
La règle générale, après des galères a monter des groupes et trouver des salles de répétitions et une personnalité, c'est le tour de france des bars et des festivals, payés au nombre de ocnsommations ou d'entrées.
Et si un fabricant de galettes est là etc... La belle histoire est censée commencer là.

You Tube et qu'on sort et qu'on rentre ne sont pas des bénévolants, mais pas moins, ni plus voleurs que ceux qui programment et vendent du temps officiel d'écoute officielle et voudraient voler de la visibilité à d'autres.

Autant les majors savent, même si ils font les idiots a dire le contraire, les fanas de musiques ont un portefeuille limité pour les achats musicaux.
Autant les majors savent surtout très bien que chacun n'a qu'un temps limité a consacrer à la musique.

L'enjeu pour les nouveaux artistes est d'être visible avant tout, avant les anciens, les établis.
Et ces plates formes sont parfaites pour ça.

Même les artistes confirmés en veulent, de cette visibilité.
Comment-Cerrone-remercie-Christine-Albanel-d-avoir-offert-sa-musique-aux-internautes.html
Supernatural, non?
Citation :
Publié par Faerune Stormchild
...
Même les artistes confirmés en veulent.
Comment-Cerrone-remercie-Christine-Albanel-d-avoir-offert-sa-musique-aux-internautes.html
Supernatural, non?

Très intéressant témoignage qui confirme ce que beaucoup pensent ici

Citation :
"Une fois que la loi sera passée, on n'arrivera pas à l'appliquer", devine Marc Cerrone, qui pense que les maisons de disques devraient "arrêter de lutter en sens contraire de ce qui se passe".

"La musique est condamnée à être gratuite et il faut trouver des solutions pour créer des revenus autrement",

"Je n'ai jamais autant gagné ma vie qu'aujourd'hui grâce aux droits dérivés alors que mes musiques sont pillées par les DJ pour des samples et que mes albums sont piratables", explique Cerrone. Il vit davantage aujourd'hui grâce aux concerts, produits dérivés ou aux licences d'édition (publicités, films, jeux vidéo...) que par les ventes de disques.
Enfin un artiste réaliste, je vais m'intéresser à ses oeuvres je l'avais perdu un peu de vu depuis les années 80 ^^

(il n'y a plus que Barbelivien a pleurnicher dans les jupes du président car on n'achète plus ses disques a cause du piratage , Et Gilbert Montagné mais il n'a jamais eu une vision globale du problème )

Falcon
Et finalement vous arrivez à cautionner un système qui rétribue les artistes non plus pour leur travail artistique mais pour les produits dérivés qui en sont issus oO Sur qu'être adaptable et politiquement correct pour être dans un jeu vidéo c'est moins contraignant qu'un format radio à 3 min (qui permettait en outre d'avoir des versions différentes du même morceau).

Je... vous... enfin voilà quoi. Mais ptet c'est moi qui suis en train de devenir un vieux con. Je vais aller cliquer sur des petites étoiles pour exprimer mon plaisir, puis après j'irais acheter un tablier de cuisine Ceronne pour qu'il puisse manger et avoir un toit ce soir.

Finalement vous avez raison, c'est vraiment bien Internet.
Citation :
Publié par MeiNeJa
Et finalement vous arrivez à cautionner un système qui rétribue les artistes non plus pour leur travail artistique mais pour les produits dérivés qui en sont issus oO

Je... vous... enfin voilà quoi. Mais ptet c'est moi qui suis en train de devenir un vieux con. Je vais aller cliquer sur des petites étoiles pour exprimer mon plaisir, puis après j'irais acheter un tablier de cuisine Ceronne pour qu'il puisse manger et avoir un toit ce soir.

Finalement vous avez raison, c'est vraiment bien Internet.
Si tu regarde bien, historiquement les artistes n'ont jamais été rémunérés pour leurs '' compositions '' mais pour leurs prestations sur scène.

Ce n'est qu'à notre siècle ou nous avons pu commencer à mettre sur support physique une œuvre musicale que le marchandage à commencé.
Citation :
Publié par Le Malkavien
Si tu regarde bien, historiquement les artistes n'ont jamais été rémunérés pour leurs '' compositions '' mais pour leurs prestations sur scène.

Ce n'est qu'à notre siècle ou nous avons pu commencer à mettre sur support physique une œuvre musicale que le marchandage à commencé.
Je conteste, on leur faisait des commandes, la composition était rémunérée. Quand on demandait de composer un Requiem à Mozart on lui demandait de composer un Requiem, pas de venir en jouer un. Et faire une commande de musique, si c'est pas du commerce je sais pas ce que c'est.

Ca serait bien de se construire une petite culture artistique, c'est pas inutile hein.

Ce qui me tue c'est que finalement vous êtes devenu (je précise) la figure de prou des nouveaux négriers de la planète, sans penser une seconde qu'ils seront bien pire, notamment de part leur contrôle sur l'édition et la diffusion, que les précédents.
Citation :
Publié par MeiNeJa
Je conteste, on leur faisait des commandes, la composition était rémunérée. Et faire une commande de musique, si c'est pas du commerce je sais pas ce que c'est.

Ca serait bien de se construire une petite culture artistique, c'est pas inutile hein.
Tu chippote marcel là !, Si il n'y avait pas de prestation '' live '' , pas de paiement
Citation :
Publié par Le Malkavien
Tu chippote marcel là !
Tu plaisantes j'espère ? Tu connais la différence d'investissement personnel entre une composition et une interprétation, aussi brillante soit-elle ?
Citation :
Publié par cfc
En ce qui concerne le BR, je pense tout simplement que l'évolution meme sensible, ne l'est pas assez pour le grand public. Surtout avec des divx gratos à coté.

Quand la 3D va arriver, la tout le monde va se bouger, ce sera pas une évolution mais une révolution.

Dans mon entourage, ce qui coule le Blu-Ray c'est surtout qu'il y a juste 10 ans bcp ont changé leurs VHS, ou Laser-Disc pour des DvD, et ça les refroidit de changer encore une fois... tout en repayant encore les droits d'auteurs et autres. Les repayer à chaque changement de support cela laisse un goût amer, pour ne pas dire plus.

Enfin, il est en effet fort possible qu'à la prochaine évolution technique majeure, bcp passent à la caisse encore une fois...
Citation :
Publié par MeiNeJa
Et finalement vous arrivez à cautionner un système qui rétribue les artistes non plus pour leur travail artistique mais pour les produits dérivés qui en sont issus oO...
Au contraire jamais au grand jamais une oeuvre artistique devrait être considéré comme un simple produit de consommation comme un yaourt, c'est cette mentalité qu'il faut changer...

Après que les artistes puissent tirer profit de leur créativité cela ne me choque pas du tout, le système idéal étant que quelques centimes tombent directement dans leur poche chaque fois qu'une personne écoute/apprécie leur oeuvre.

Mais comme le système n'est pas encore au point (et que les majors habitué a prendre la plus grosse part du gâteau n'en veulent pas...) on est parfois obligé de passer par des moyens détournés pas toujours de bon goût pour arriver a ce but (pub sur les radios, sacem, produits dérivés...) j'espère que c'est temporaire et qu'enfin un système plus équitable loin des vampires du marketing verra le jour tôt ou tard...

Falcon
Citation :
Publié par MeiNeJa
Tu plaisantes j'espère ? Tu connais la différence d'investissement personnel entre une composition et une interprétation, aussi brillante soit-elle ?
Ca dépend des artistes, ça dépend du client, ça dépend du temps, ça dépend de son humeur.
La composition commandée, des artistes détestent d'autres en sourient.
Des artistes rêvent de scènes, d'autres commencent par en mourir de trouille.
Des artistes qui rêvaient de scènes en mourraient de trouille à la fin d'y monter, mais composaient toujours.

Serge Gainsbourg disait aimer moins la musique que la peinture, il disait que c'était un art mineur. Pourtant il composait généralement facilement, brillamment aussi semble t'il.
Ainsi Jacques Brel arrêta la scène qu'il trouvait déchirante, fatigante, épuisante, mais n'arrêta pas l'écriture.
Toscanini, Il se faisait mal au bras en dirigeant certaines oeuvres de Wagner.
Il a trouvé bien des années plus tard, sa dernière année de chef d'orchestre horrible et fatigante, inutile.
Vous avez en la lassitude une sérieuse alliée. Bonne journée
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