Moi j'adore les gens capable de comprendre les souhaits de dieu pour soutenir cinq minutes après qu'il est tellement au dessus de nous qu'il est incompréhensible... Alors dieu n'est pas logique, compréhensible quand ça nous arrange et incompréhensible quand ça nous gène...
Parce que il y a une différence entre le "message de Dieu" et l'existence de Dieu. Et je ne me prétends pas capable de "comprendre les souhaits de Dieu", je ne fais que répéter ce que des théologiens, des prêtres, et des textes/livres écrits par des théologiens (donc spécialistes du dogme) m'ont dit.
Encore une fois, je ne suis pas croyante. Je ne défends pas ici la religion catholique (il y a des choses que je n'approuve pas, que ce soit dans le dogme comme dans la métaphysique ou encore les rites), mais m'attaque aux préjugés que l'on peut avoir sur elle. On attaquerait l'Islam, ou une autre religion avec autant de préjugés que je les défendrais de la même manière (si tant est que j'aie suffisamment de connaissances de base pour ce faire). Tu le sais très bien en plus, suite à mon MP, petit mahonnête

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Sinon, ce qui me gêne dans tes raisonnements, Ciucilon, c'est cela :
on ne peut être à la fois partout et nulle part...
Qui ça "on" ? les objets que ton esprit humain parvient à concevoir et à 'enfermer' dans une logique ? Et (un) Dieu, quelle que soit la religion, serait il soumis à cette logique ?
Bon, sinon, je vais répéter ce que j'ai dit en début de thread, et que m'a dit un théologien comme la clé en fait de la religion catholique, et qui a l'élégance de réunir à la fois le coté métaphysique et le coté dogme, en tentant de rester logique pour ceux qui ça rassure un peu :
Dieu n'est qu'amour (infini).
Maintenant, vous partez de ça, et vous construisez, et surtout déduisez tout le reste. Notamment, étape suivante : comme Dieu n'est qu'amour, il peut
tout ce que peut l'amour, et il ne peut
que ce que peut l'amour. Donc déjà, toutes les images d'un Dieu vengeur, sévère, autoritaire, exigeant, ordonnant, arrogant, etc sont caduques, car incompatibles avec un Dieu qui ne serait qu'amour. Tout ce qui est incompatible avec l'amour n'est pas le fait de Dieu, même si on s'en réclame.
Autre déduction : Dieu est tellement amour, il aime si infiniment les hommes, qu'il leur donne le libre arbitre (car ne pas le donner serait un manque d'amour de Dieu, ce serait emprisonner les hommes, ce qui est incompatible avec l'amour). Ce qui est terrible, car c'est aussi ce cadeau qui cause aux hommes toutes ses souffrances, et qui fait souffrir Dieu aussi.
Voilà, c'est un résumé très grossier, mais c'est à peu près la base. Pour de plus amples détails (que je ne saurai vous apporter, ni les croyants ici présents), go se renseigner convenablement, lectures, prêtres, théologiens. Je pense que le thread a déjà dépassé le seuil d'utilité (depuis longtemps, hélas

)
Fin de mes interventions, je pense que le topic mérite d'être fermé.
Edit :
Non, on ne parle pas de «Dieu», mais bien de la religion, c'est-à-dire de l'ensemble de contraintes qui, via la tradition et l'église, s'appliquent aux gens se considérant comme catholiques.
Contraintes ? où vois tu des soldats qui imposent le dogme aux catholiques ? le dogme n'est qu'un ensemble de règles pour atteindre un but. Chacun est libre de faire comme il l'entend, rien n'est imposé.
Le grandir quand on lui explique que par sa nature d'homme il est pécheur, et qu'il faut qu'il aille se confesser régulièrement de ses péchés, c'est pas très crédible...
Tout à fait. Selon le dogme, reconnaitre ses péchés est une manière de grandir (puisque ça permet d'éventuellement ne plus les refaire). Le but de la confession n'est pas de se haïr, mais de se libérer de ses péchés, voire même de s'en guérir.
C'est pour ça que le seul moyen de contraception prôné par l'Église, c'est... l'abstinence. Qu'il est quasiment dit en toutes lettres que le sexe sert à se reproduire, pas à avoir du plaisir. Que tout acte sexuel ne permettant pas la reproduction (et en particulier les actes entre personnes du même sexe) sont considérés comme déviants.
Je
veux le texte, sacré ou officiel, précis, où il est inscrit que le sexe pour le plaisir est diabolisé. Sérieusement.
Quand je vois le nombre de prêtres qui me disent le contraire, que justement le sexe pour le plaisir est un moyen supplémentaire d'harmoniser le couple ...
Dans les péchés capitaux (bon, ok, c'est un peu apocryphe ^^ ), ce n'est pas le sexe qui est un péché, mais la luxure. De même que ce n'est pas se nourrir qui est un péché, mais la gourmandise, ...
Autrement : ce n'est pas parce que tu as une vie sexuelle débridée, que tu décides d'utiliser des contraceptifs, ou d'avorter, que l'Eglise te condamne, ou t'excommunie, ou quoi que ce soit (vous croyez qu'il se passe quoi aux JmJ

). J'ai connu des prêtres qui ont aidé et accompagné des femmes qui se faisaient avorter, alors que l'Eglise est contre l'avortement. Bref, l'Eglise ne donne que des "lignes" de conduite. Des conseils si vous voulez. Et elle n'impose rien. Stop de croire que les suicidés, les pécheurs, les criminels, ceux qui mettent des préservatifs iront en enfer : tous les hommes sont pardonnés à la fin.
Trouve moi un passage dans le nouveau testament (ou même dans l'ancien) où il est écrit «soyez heureux».
Non, le dogme de catholique, c'est «aime ton prochain». Ce qui, en soi, est un bon dogme, hein. Mais qui n'implique absolument pas d'être heureux.
Parce que aimer quelqu'un d'autre et aimé en retour est la forme la plus grande de bonheur suivant la religion catholique. Donc le dogme dit d'abord de s'aimer les uns les autres (le bonheur étant la naturelle conséquence).
Ah, et je ne compte plus les "allez dans la joie et la paix du seigneur" dans les textes hein
De plus, la crucifiction de Jésus, et des martyrs des premiers siècles, qui sont l'une des bases de la religion catholique, prônent plutôt l'esprit de sacrifice pour la communauté que celui de recherche du bonheur...
C'est l'image "masochiste" que traine la religion catholique depuis le début, et qui la dessert tant. Là, c'est vrai qu'il y a une lourde erreur de communication à ce niveau, la religion catholique n'est pas très "sexy"
Le sacrifice n'a pas pour but de se faire mal, mais d'apporter le bonheur. Dans l'idéal (car un dogme est une recherche d'idéal), le sacrifice que l'on fait pour le bonheur d'un autre apporte la joie d'avoir donné du bonheur, qui est un bonheur égal. Le dogme n'encourage pas le sacrifice pour se faire mal, ou juste pour dire qu'on se sacrifie (donc inutilement) mais dans un but bénéfique.
Marie Madeleine est loin d'être le personnage principal du nouveau testament, hein. Elle a probablement existé et Jésus a probablement pris son pied avec elle, et les écrits l'ont relaté. Mais ce n'est absolument pas une relation qui est mise en avant dans la bible.
Sauf qu'elle représente le péché de luxure, et que Jesus la pardonne et l'accepte. Elle a un statut égal à tous les autres que Jesus accepte. Si le sexe était spécifiquement diabolisé, alors Marie Madeleine aurait un statut à part. Elle ne serait pas pardonné immédiatement, ou quelque chose dans le genre.