Il est de mon avis personnel (et bien personnel évitons les trolls inutiles) qu'une personne qui se biture n'est pas un exemple certes, mais en contrepartie, je trouve assez horripilant le fait de stigmatiser à ce point toute déviance occasionnelle qui en serait pas dans le bon gout de la société.
Je m'explique:
un jeune qui boit de temps en temps, qui s'enivre de temps en temps, ce n'est pas nouveau, ça a toujours existé mais est ce autant pour cela un fait HAUTEMENT condamnable? Il n'est pas nouveau que les jeunes picolent, peut-être est ce plus tendance actuellement (il est vrai je le concède) mais n'est-il pas tout autant vrai que passer trop de temps devant un écran nuit à la santé oculaire? N'est il pas tout autant vrai que manger trop gras provoque du cholestérol, mais de ce côté la je n'entends que trop peu parler de l'excès de kebab, pizza, coca, et autres nourritures bien peu saine et remplies de colorants et autres chimies gustatives, ou même encore de l'excès de mp3 à fond dans les oreilles.... (santé auditive?)
Le lobby est omniprésent et il faut voir aussi le but à terme de ce genre de reportage, autre le fait d'alerter sur les dangers de l'alcool ce qui est applaudissable, il faut voir aussi l'effet produit dans l'esprit des gens et le regard qu'ils vont porter sur la jeunesse et les futurs discours que cela va entraîner.
Pour une minorité de gens une majorité va payer de stigmatisation lorsqu'elle ira boire un verre dans un bar.....
Certes mon discours va paraître un peu simpliste, mais ce qui me fait peur actuellement dans les médias français, et qui semble rentrer dans l'esprit de pas mal de gens qui se devraient d'être d'ouvert à toute forme de loisirs, c'est le fait qu'ont les médias à trouver chaque semaine une nouvelle façon de stigmatiser une jeunesse dite "fainéante" en montrant systématiquement des dérives occasionnelles (le geek qui se prend pour un elfe, le gars de 20ans torchés tous les soirs, le rmiste qui passe ses journées devant la télé) dans le seul but d'entraîner un audimat et un courant de sympathie conservatrice, il ne faut pas oublier que les hommes qui font des reportages sont avant tous des hommes et qu'un message ne peut être neutre de sens sur des sujets sensibles tels que la politique, la santé ou tout autre sujet qui nécessitent point de vue différents et consensus collectifs pour aboutir à une démarche raisonnable qui ne permette pas une généralisation d'individualités.
J'attends avec impatience le reportage d'une chaine publique qui nous prouvera par A+B que la télé peut nuire à toute réflexion personnelle et à toute ouverture sur ce qui se passe autour de nous.
La télé n'émet pas la vérité absolue, et certainement pas des médias à quelques mois d'une élection présidentielle.
Freud disait: la normalité est régit par les sociétés.
Aujourd'hui je trouve ce point de vue applicable si l'on extrapole, aux médias.
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