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Les dernière pubs d'Orange scandaleuses
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#22756
Invité
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#22756 |
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ca manque de saiks et d'hémoglobine pour que ce soit dérangeant, surtout qu'il n'y a meme pas de violence suggérée.
Limite on a envie de faire un calin à l'Alien qui est rejeté. |
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Franchement faut stopé d être coincé du cul avec cette pub
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Oracle
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Quand on réalise une oeuvre de fiction filmée pour le cinéma ou pour la télévision, on utilise un certain nombre de procédés techniques dont l'objectif est de faire oublier la barrière de l'écran au spectateur.
Ces procédés de mise en scène tendent à l'impliquer dans une expérience émotionnelle la plus directe possible alors qu'il est tranquillement assis dans son fauteuil (ou son canapé s'il regarde la TV). Ils constituent ce qu'on appelle la "grammaire cinématographique" (ou "grammaire de l'image" comme vous préférez). Il existe une grande diversité de variables ajustables à loisir permettant de transmettre des impressions via l'image: le cadrage, l'éclairage, la musique, le montage etc. C'est le réalisateur du film qui décide de la grammaire qu'il va employer suivant les intentions qu'il projette dans sa réalisation: faire pleurer, faire rire, faire bander, faire peur... Certains effets sont immédiatement perceptibles comme étant des procédés de mise en scène (ex: musiques suggérant une ambiance précise), d'autres sont très difficiles à percevoir (ex: les ellipses de montage). C'est ce qu'on appelle la magie du cinéma: vous voyez une série d'images fixes et vous croyez qu'elles bougent, vous voyez un acteur avec des prothèses en latex et vous croyez que c'est un monstre, vous voyez Chuck Norris tuer 8265 vietcongs et vous... heu non rien. Les réalisateurs de publicité utilisent ce genre de procédés pour rendre les produits attrayant, donner une image publique précise à une marque ou simplement pour éveiller la curiosité de la ménagère de moins de 50 ans alors qu'elle repasse son linge devant sa télévision. Les publicités dont il est question dans ce sujet ne font pas exception à la règle et sont mises en scène de manière aussi sophistiquée que se peut. Avant de poursuivre, il faut savoir que de la même manière qu'un enfant croit au Père Noël, un enfant croit au Cinéma: peu ont du recul sur ce qu'ils voient et les procédés de mise en scène -même les plus galvaudés ou mal fichus- marchent à plein régime sur eux. Pour vous en faire une idée précise, allez voir une séance de cinéma avec des 3-6 ans et au lieu de regarder le film, regardez leurs expressions faciales pendant la séance, vous connaîtrez alors le véritable sens du mot "fascination". Cette faculté d'immersion totale se désagrège plus ou moins avec l'âge pour laisser la place au sens critique chez les adultes (je vous rassure: pas chez tout le monde, la lecture de ce fil le confirme). Je résume avant de conclure: Nous avons d'un côté une série de procédés de mise en scène favorisant l'immersion du public dans une oeuvre de fiction au service d'une publicité et de l'autre le type de public le plus sensible à l'immersion imaginable qui regarde son écran. La question est: ce public sera-t-il choqué par le contenu de la publicité ? Ma réponse, après visionnage des deux versions de la dite publicité est: Non pour la première celle avec l'ersatz d'Alien, Oui pour la seconde celle avec Dracula. Pourquoi me direz vous ? Parce que les codes de mise en scène utilisés sur la première pub sont ceux du sitcom ou de la parodie: à part une légère contre plongée pendant le dialogue entre la créature et le père de famille, rien ne transcrit la tension, l'éclairage est même particulièrement puissant pour une scène censée se dérouler à la tombée de la nuit ce qui se ressent sur le costume en latex dont le plastique brille, la lumière en délimite aussi clairement les contours, éliminant du même coup toute dramatisation liée à l'incertitude de sa forme. Bref: si le réalisateur voulait nous faire peur, c'est foireux. Mais n'oublions pas: il ne voulait pas nous faire peur. Sur la seconde en revanche les jeux de lumières sont différents, beaucoup plus sombres, on peut également noter la présence de sang -élément horrifique s'il en est- sur les protagonistes, l'incongruité de l'entrée en scène du premier monstre (la tête en bas) ajoute également une dimension de déstabilisation à la composition du cadre, bref: même sans être dans la tension la plus brute, il y a assez d'éléments pour générer un certain malaise chez le spectateur réceptif. Voilà pour ce qui est des explications. Une dernière remarque concernant Téléchat: Vu d'aujourd'hui cette émission destinée aux enfants pourrait passer pour du Lynch ou du Cronenberg sous LSD. Inventaire à la Prévert: Éclairage criard avec des contrastes inquiétants, marionnettes animales qui parlent et agissent comme des hommes mais avec des dialogues surréalistes, personnages improbables issus de la fusion entre des organes et des machines (MicMac), mise en scène d'entités bio-organiques microscopiques aux yeux brillants dans le noir (les gluons) et même un homme en costume de singe poussant des hurlements féroces (PubPub). Si tu rajoutes à ça la qualité sonore d'époque (bande magnétique) qui a subi l'érosion du temps, tu obtiens un cocktail molotov ultra-anxiogène prêt à transformer tous nos chérubins en héros de romans Lovecraftiens. Ce qui nous ramène à la problématique de ce fil: les procédés de mise en scène qui sont supposés traduire la violence, la tension, la peur ou le suspens peuvent avoir plus ou moins d'impact suivant le contexte dans lequel on les utilise, c'est la même chose pour ceux de la comédie et des programmes pour enfants. Pour éviter les traumatismes le mieux c'est d'éduquer ses enfants à l'image pour leur permettre de trouver le recul nécessaire, celui qui canalise l'angoisse. Mais si vous êtes vous même trop réceptifs devant les films, ce que vous leur transmettrez aura probablement l'effet inverse de celui escompté. Voilà je crois que j'ai dit ce que je voulais dire: Parents, démerdez-vous ! Maly. |
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Bagnard
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Citation :
Il y a d'autres conditions que le simple sentiment de peur pour pouvoir parler de choc psychique, a fortiori de traumatisme. |
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Quid des gosses qui ont peur des clowns? Supprimons Ronald? [edit : merde, pas lu la page precedente...]
Que ce thread survive, c'est du plein domaine du surrealisme. |
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Alpha & Oméga
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Ya un monde entre tirer dans un stand et riposter quand on te tire dessus à l'arme automatique.
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Haha l'OP est venu, il a lâché son troll dégueulasse et il est parti.
Vous êtes vraiment candides. |
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mmmh ?
OP Kézako ? |
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Coeur de poivron |
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Ben dites donc vous vous choquez vite vous
pour pas grand chose ca doit etre terrible la vie pour des gens pareils ![]() |
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Fil d'ariane
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