Je suis étonné de voir qu'il n'y a toujours pas de sujet sur l'une des séries françaises la
plus appréciée dans l'hexagone, alors je me lance.
Plus belle la vie raconte le quotidien des habitants d'un quartier de Marseille, Le Mistral (un peu comme
Deadwood). Il n'y a donc pas de héros et à tour de rôle certains personnages sont mis en avant avec des intrigues centrées sur eux (un peu comme
Lost) ce qui permet d'éviter une certaine lassitude de voir toujours les mêmes personnages.
Parlons en des personnages, un de meilleurs atout de la série. Le casting est très complet avec des personnes au caractère et personnalité aussi riches que variés (un peu comme
The Wire).

Vous aurez droit à la
belle serveuse du Mistral (le célèbre bar qui sert de lieu de rendez-vous aux différents protagonistes), Mélanie. Elle vous accueille avec un magnifique sourire à vous rendre fou. Sa naïveté vous touchera, d'autant
plus que la pauvre a vécu des nombreuses déceptions amoureuses (un avocat en cavale, un mafieux). On a qu'une seule envie, qu'elle retrouve le bonheur.

Niveau froideur et moins glamour, nous avons Charles Frémont, il est en quelque sorte le JR Ewing de PBLV. Toujours à l'affût d'un mauvais coup, il est prêt à tout pour la réussite de son entreprise, c'est un homme dont on ne peut pas faire confiance. Confiance que même ses 2 filles (Céline et Juliette) ont du mal à avoir. Malgré ses airs de monstre, il a déjà fait preuve de sentiments.
Je m'arrête là car la liste est trop longue, mais vous pourrez aussi découvrir Léo le flic intègre qui s'est mis dans de beaux draps pour démanteler un réseau mafieux ; Wanda, la mère de Blanche Marci qui n'hésite pas à mentir pour que l'on s'occupe d'elle ; Nathan Leserman le jeune rebelle... Mais il vaut mieux éviter de trop s'attacher aux personnages car tout peut leur arriver et vous risquerez d'être déçu de ne
plus les revoir (un peu comme
MI-5).
Toutes les tranches d'âges et catégories socio-professionnelles sont bien représentées dans cette série, ce qui la rend encore
plus réaliste et immersive.
Les thèmes sont eux aussi variés. On a bien sûr les classiques histoires d'amour qui finissent bien ou mal mais PBLV aborde aussi des sujets
plus graves ou sérieux comme la maladie, la mort, l'homo-parentalité, le chômage... (un peu comme
Six Feet Under). La série, après avoir fait rire, sait laisser la place aux larmes et l'émotion.
Vous l'aurez compris, je vous encourage vivement à découvrir cette série digne d'intérêt malgré les mauvaises critiques qu'elle subit. En
plus son format court (24 minutes) (un peu comme
Weeds) ne vous empêchera pas d'avoir encore beaucoup de temps libre pour le reste de vos occupations.
Et sinon pour ce soir, Léo va-t-il mourir ? Thomas et Florian vont-t-ils se remettre ensemble ? Rudy va-t-il tenir le coup entre ses études et son boulot ? Beaucoup de suspenses (un peu comme dans
24).