Je n'ai pas essayé de jouer en offline... J'ose espérer que c'est possible, sinon c'est vraiment merdique...
Bon, pour ma part, je me suis lancé dans une grande campagne avec la France... (pas très original, mais j'ai hésité longuement avec le Royaume Uni et les Provinces Unies).
Dès le début, j'essaye de repérer les points faibles : la France est relativement bien protégée au Sud, avec l'Espagne (alliée), au Nord avec les Flandres espagnoles. Les points moins bien protégés sont le Sud-Est avec la Savoie, le territoire lorrain, avec la myriade des Etats germaniques qui le bordent, le Nord avec les Provinces Unies et les Britanniques.
Côté Amérique, la Guyane et la Martinique sont isolées, ce qui fait un point de plus à défendre. Le Québec et Terre Neuve souffrent d'un déficit de troupes...
Dans l'espoir d'amadouer les Provinces Unies, je troque la Guyane contre Curaçao, pour créer une proximité avec la Martinique. Je décide, au Québec, de planifier une guerre contre les Iroquois et donc, par conséquent, de renforcer mon armée local pendant quelques tours avant de les attaquer. En France, je planifie de faire trois armées : une stationnée au Nord de Paris (dans la Picardie) susceptible d'intervenir rapidement à l'ouest, une stationnée au Sud-Est dans la vallée du Rhône, une à l'Est sur le territoire alsaço-lorrain. En parallèle, j'axe ma politique sur la recherche des technologies.
Ma flotte de Méditerranée est décimée par les pirates barbaresques, après un combat acharné (un aviso, un brick et un sixième rang contre trois cinquièmes rangs et une galère). La victoire m'a coûté chère, seul mon brick s'en est sorti et eux ont perdu leur galère et deux cinquièmes rangs (l'autre a pris la fuite). Du coup, j'abandonne la Méditerranée, qui n'est pas très intéressant stratégiquement et rapatrie mon dernier navire sur Brest. Sur terre, le renforcement des armées se poursuit mais parcimonieusement : il s'agit de ne pas dilapider le trésor royal de manière idiote. Sur le Nouveau monde, je centralise des troupes à Montréal.
Quelques temps plus tard, j'entre en guerre, avec 800 hommes contre les Iroquois et décide de traverser le Saint-Laurent. Intercepté par les Iroquois qui me prenne en sandwich, je les reçois comme il se doit et les bat à plate couture grâce à l'intervention décisive de la cavalerie (au passage, les canons sakers sont vraiment pourris...). Je profite de leur faiblesse et des pertes pour prendre leur premier village (je ne sais plus le quel, le plus prêt de Montréal). Bref, mon plan pour récupérer la Louisiane est en bonne voie.
Une héritière est née la même année et j'espère qu'il n'y aura pas de guerre de succession sur le sol européen... Tandis que le Wurtemberg commence à avoir des velléités... Ils finissent par me déclarer la guerre en attaquant Strasbourg, où, malgré mon infériorité numérique (relative) et grâce aux régiments étrangers héroïques, je les bats. Mon armée de l'Est étant trop faible, j'envoie en renfort l'Armée du Nord et franchit le Rhin. J'assiège leur ville, attend qu'ils viennent (la meilleure attaque est la défense) et les bats (malgré une infériorité numérique, encore une fois, mais les citoyens armés ne font pas long feu contre des troupes disciplinées). Après un assaut sur la ville où ils commettent l'erreur d'en sortir, finalement, ils sont défaits et le Wurtemberg devient une province française...
Côté Amérique, les Iroquois rusent, contournent la nouvelle ville franchement conquise pour harceler derrière mes lignes et mettre à feu et à sang mes villages. Du coup, je suis obligé de scinder mon armée québécoise pour les pourchasser...
To be continued...
ETW change vraiment des précédents opus, la partie carte stratégique est vraiment bien développé et tip top. Les batailles sont très tactiques avec des stratégies de contournement sur les flancs et d'embuscade (kikoo les Indiens planqués dans les broussailles)... C'est bien plus cérébral que les précédents opus !
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