Salut à tous,
Je ne partage pas l'indignation majoritaire de ce post pour différentes raisons :
1) Les scènes filmés de joueurs en jeux sont bien de WAR. Mais nulle part, le nom n'est cité. Seuls ceux jouant ou ayant joué identifieront le jeu. Pour un public lambda, non familier du monde des MMO, aucun risque que M. Dupont, votre voisin d'à côté vous associe à l'un de ces zombies cyber-dépendants dont M6 a parlé. Le titre de ce post est une excellente illustration à ce que l'on peut appeler un bel amalgame. WAR n'est pas cité comme cause de cyber-dépendance, seuls quelques initiés feront le lien.
Critiquer le traitement réalisé par M6 dans ce reportage n'a de valeur qu'à partir du moment où si l'on reproche à M6 un manque d'objectivité, on ne fait pas une faute identique pour défendre la cause.
2) Je n'ai pas lu l'ensemble des contributions, mais j'ai souvent lu des avis sur le lien entre MMO et cyber-dépendance. Mais j'ai rarement vu rappelé qu'il est dit aussi que le temps de jeux N'EST PAS LE SEUL CRITERE de la cyber-dépendance, mais un ensemble d'éléments montrant que le joueur s'exclue de la réalité objective pour s'immerger dans SA réalité subjective.
Ne citer que les éléments à charge en oubliant (volontairement ?) les éléments à décharge n'est pas un signe d'objectivité, objectivité qu'il est reproché à M6 de manquer à longueur de contrib.
Les jeux n'échappent pas à la trop longue liste des activités adictogènes. Oublier de le rappeler constitue la seule faute objective de M6 selon moi.
3) Ce n'est pas en venant contribuer ici sur un site où, par définition l'auditoire est déjà convaincu, que le débat pourra progresser avec ceux qui, éventuellement, adopteraient le point de vue tronqué de M6.
Il est amusant, par ailleurs, d'écouter à ce sujet l'opinion des enseignants qui jouent à des MMO, j'en ai croisé pas mal. Tous reconnaissent qu'il existe de très rares cas pathologiques de cyber-dépendance, mais des cas bien plus nombreux d'ado ou de jeunes adultes qui préféreront une session de trois heures de jeu à trois de révisions, compromettant ainsi leurs résultats en fin d'année.
En guise de conclusion, je citerais un aphorisme classique : L'excès en toute chose nuit
|