Publié par Attel Malagate
...
La presse prend vraiment très cher depuis la généralisation d'Internet et la diffusion massive des news sur les réseaux sociaux.
Il y a deux camps grosso modo :
- Ceux qui essaient de faire la course à l'échalote avec Twitter en proposant les scoops plus vite que ... que quoi ?
- Ceux qui cherchent des voies alternatives ...
Le fait est que les journalistes ont longtemps eu un comportement de diva face au web. Ils fronçaient le nez en se voyant comparés à des analyses de "vulgaires blogueurs", ils refusaient toute info ne venant pas d'un journaliste d'un côté, et allaient piocher sur Wikipedia pour faire leurs papiers de l'autre ... Bref, ils se sont trop longtemps vus comme les seuls à même d'amener l'info au public.
Sauf que comme tous les autres intermédiaires, leur valeur a été remise en question par la rapidité de propagation du web et l'extrême disponibilité de l'info.
Et cette constatation peut être vue comme la fin du journalisme ou comme une façon de se réinventer : quelle est la valeur du journaliste aujourd'hui, lorsque les contenus sont disponibles ? Celle de les répercuter (merci, mais un bot auto RT en fait autant sur Twitter) ou celle de les rendre bitables/intéressantes pour le commun des mortels ?
Je ne pleurerais pas plus Libé que les autres qui engloutissent des millions de subventions publiques. On est dans un nouvel épisode du Bonheur des Dames soit on trouve sa place dans cette nouvelle façon de faire, soit on meurt ...
|