Bon allez, on va pas jouer à l'entre-quote (

) toute l'après midi pour trouver qui n'a pas compris ce que l'autre n'a pas compris quand à la définition du mot contrainte, pourtant il y aurait à faire. Je passe donc directement à ce qui est intéressant, c'est à dire la partie ou l'on est pas de mauvaise fois.
En gros pour la plupart des gens, face aux contraintes de la vie (sociales, professionnelles ...) on réagit de façon détourné, la frustration peut, à force, se traduire par un acte irréfléchi mais qui s'explique(rait) de façon inconsciente nommé "acte manqué" et je voulais raccourcir mon explication en utilisant ce terme, apparemment il à plutôt foutu la merde qu'autre chose mais tu aurais aussi pu tout simplement en chercher la définition !
Figure toi que j'ai cherché, mais ne trouvant pas de lien avec le sujet j'en ai déduis que c'était peut être pas moi qui ne connaissait pas bien mes définitions, ça peut arriver aussi, pour le coup je me suis trompé.
Je pense que Garren a très bien résumé la situation, et mon point de vue correspond assez bien à ce qu'il écrit . Une contrainte est indépendante de la volonté, elle se subit point.
Lorsqu'il s'agit de quelque chose sur lequel tu peux intervenir (comprendre accepter ou refuser) il ne s'agit plus de contraintes mais de choix, à partir de là je pense que tu peux ressentir de la frustration aussi bien en acceptant qu'en refusant, la question est simplement de savoir si tu es en accord avec tes propres principes.
Pour ce qui est des exemples dont nous avons parlé, en m'excusant pour le mylife (on reste sur le bar tout de même) :
1 / Je suis dans une boite depuis plus de 2 ans, dans laquelle j'ai été formé sur le plan technique pendant plus d'un an avant d'être réellement opérationnel. Je sais que n'importe quelle autre personne qu'ils prendraient à mon poste nécessiterait à quelques semaines prêt le même temps d'adaptation que moi (si il a le même type de formation initiale) voir plus si il n'a pas de formation technique initiale, et que certaines de mes compétences que n'aurait pas forcément n'importe quelle autre personne représentent un gros plus pour cette société.
Actuellement, ma société est comme beaucoup de petites sociétés sur le fil du rasoir, c'est à dire que la moindre erreur pourrait l'envoyer par le fond, et pourtant si je pouvais la quitter j'étudierai très sérieusement la question.
J'estime que mon départ reviendrait au mieux à leur mettre un sale coup derrière la nuque dont il mettraient longtemps à se relever si tant est qu'ils y parviennent, au pire à signer la lettre de licenciement de mes collègues.
Je garde donc mon boulot, je continue de toucher mon salaire qui n'a jamais évolué car pas les moyens de me donner plus, je continue de venir travailler dans des conditions ne me convenant pas, mais je le fais par choix, car j'aide à survivre une boite qui fait vivre une dizaine de personnes.
2/ Je suis né avec une religion qui ne m'attire pas plus que ça, mais qui compte énormément pour ma famille et essentiellement pour mon père. J'ai un frère (à un an et demi d'intervalle) qui a tout envoyé bouler pour cause de "puisque ça sert à rien et qu'en plus ça m'oblige à faire des trucs qui me dérangent c'est inutile que je continue", ce qui est un peu ta philosophie si j'ai bien compris.
Du coup, mon père a reporté sur moi tous ses espoirs d'avoir un fils avec qui partager ses traditions qui viendra passer les fêtes avec lui, etc ...
Pour mon père, ces traditions religieuses (bien qu'il ne soit pas plus pratiquant que ça) représentent une identité forte, et c'est l'un des éléments essentiels de sa vie. Refuser cette identité reviendrait un peu à le renier.
Je ne prétend pas qu'il a raison, je sais juste qu'il ne comprendrait pas et en conséquence j'estime qu'il est bien moins difficile pour moi de l'accompagner dans ces traditions que pour lui de se retrouver avec 2 fils négligeant ses choix de vie sans raison autre que "oui mais ça m'embête de le faire".
Je continue de faire ces fêtes avec lui, d'observer certaines des lois "traditionnelles" de cette religion y compris quand il n'est pas à coté de moi pour vérifier, c'est pour moi un signe de respect.
Comme je le disais plus haut, tout est question de priorité, et quand un choix se présente à moi je n'examine pas seulement les aspects me concernant.
Si les intérêt des autres me semblent plus important pour eux que mes propres intérêts le sont pour moi, je fais passer les autres devant. Je n'en retire aucune frustration, bien au contraire.
J'espère que c'était le type d'exemple que tu attendais, dans la cas contraire tu peux me donner un exemple fictif qui correspond à ce que tu attends et j'essayerai de mieux te répondre.
Dans tous les cas, je pense que tout le monde résonne un peu de cette manière. Il évalue ses possibilités et fait passer celle que lui semble prioritaire en premier. Je ne pense pas que l'on puisse alors ressentir de la frustration, et c'est pour cela que je t'ai dit n'avoir pas compris ta question initiale quelques posts plus haut, ni le rapport à la frustration et aux actes manqués.
c'est juste qu'effectivement la solution 2 était parfaite
Sans vouloir remettre ta parole en doute j'ai très sincèrement énormément de mal à croire que ce genre de comportement ait toujours été compris et accepté par tout le monde, que ce soit par ta famille ou tes collègues de boulot, car je ne connais dans mon entourage quasiment personne capable de ça y compris pour mon cas.
Je me permet de revenir encore une fois sur ton post initial où tu parles d'amis qui sont en profond désaccord avec toi sur la question.
Les gens arrivent malgré tout à te faire confiance et à compter sur toi alors que tu leur a déjà prouvé que tu pouvais les lâcher aussi sec dès lors que tu ne trouvais plus ton intérêt quelque pars ?