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Miaou est orphelin depuis l'âge de 9 ans. Ses parents sont décédés dans un tragique accident de tartes aux pommes.
Depuis le temps a passé, et Miaou a grandi, mais
ce terrible épisode de sa vie l'a marqué au plus de son être.
N'ayant jamais pu se remettre de cette disparition, il s'est reclus dans un univers à lui, fuyant la compagnie des autres, de peur de souffrir à nouveau... C'est ce qui explique en partie que ses capacités de communication soient si faiblement et étrangement développées.

Maintenant âgé de 22 années, il s'apprête à vivre une autre aventure encore plus difficile, et qui sera peut-être d'ailleurs sa dernière épreuve : survivre aux sombres événements qui frappent Bahrcelieux.



*arrivant en trottinant sur la place du village*

"Gnaaah ! premier je suis. hihihihi !

Oui... élire un maire est une judicccccieuse idée... judicccccieuse...

Noooon...il NE faut PAS confier cette tâche à n'importe qui... il NE le faut PAS!
Ouuui... j'attendrais le discours de mes confrèèèères.

Nonononon... je NE me présenterais PAS... mauvaise idée... mot vait y dès...mauve haie id et...morve asie dés...

..."

*La bave aux lèvres, Miaou se recroqueville sur lui-même, à la manière d'un foetus, en attendant l'arrivée d'autres habitants*
Anciennement citadin, désormais fait pour la vie de campagne, c'est en ce lieu magique et aujourd'hui tourmenté par les multiples malédictions qu'il subit, que Prabou a décidé de jeter son baluchon.

Jeune, vif et surtout toujours souriant, il est de bonne compagnie, et un allié sûr.
Mais ... l'heure n'est plus à la complicité, car le doute s'abat sur son village tout entier.


- Où est notre Maire ? En ces temps perdus, je dois trouver la personne qui va nous mener vers notre sauvegarde.

Prabou sait qu'il n'a pas l'âme d'un leader, son manque de confiance ne lui permettra pas d'assumer ce rôle.

- J'irais aux côtés de la personne la plus digne de confiance.
Arrivée à Barhcelieux depuis peu, Lady déballe sa malle. Lorsque son mari et son fils furent sauvagement assassinés par des lycanthropes, dans le village voisin "Petilieu". Elle s'est installée dans l'ancienne chaumière de sa tante, en face de l'église. Elle y passe le plus clair de son temps, agenouillée sur une chaise prie-Dieu.

Alors qu'elle pose sa bouilloire sur le vieux poële de sa chère tantine et finit de disposer ses tasses en porcelaine. Elle aperçoit par sa fenêtre un jeune homme et un gamin sur la place du village. En voyant cet enfant elle se met à sangloter ...
Kharn remonta le col de sa veste et monta sur l'estrade.

"Villageois , villageoises, je serai bref. Si vous voulez survivre aux prochaines nuits, choisissez moi pour être votre nouveau maire"

"Je sais ce que vous vous dites... Oui bon c'est ancien officier de l'armée, oui il a du courage et oui il a de belles médailles, mais que connait il de la politique et de la fonction?"

"He ben je vous répond tout de go... RIEN."

"Je ne sais qu'une chose sur la politique, c'est que les loups-garous n'en font pas et je ne suis sur que d'une chose sur l'ancien maire, c'est que sa connaissance de la fonction ne l'a pas sauvé..."

"Voici un aperçu des différentes mesures urgentes que je prendrai si je suis élu :
- couvre feu dés la nuit tombée
- rondes à heure fixes effectuées par des hommes de confiance
- aide aux villageois désirant sécuriser leur maisons (via réquisition)

"J'ajoute que contrairement aux imbéciles ayant occupé la fonction auparavant, j'attacherai une grande importance aux informations qui me seront données par toute personne disposant d'un don psychique ou des compétences en magie bienveillante"

" Voila c'est tout"

Kharn reprit sa place et attendit de voir ce que les autres prétendants avaient préparé
Padre est présent dans le village depuis maintenant plusieurs années, d'un coté un peu lunatique, il agit dans un monde qui ne semble pas être le même que celui des autres

"Je propose Miaou comme maire."
Tout le monde connaissait ce brave homme de Frank Castle, le fossoyeur du village, plus couramment surnommé "Le Punisher". Un étranger se serait certainement demandé pourquoi, et à Bahrcelieux on vous aurait répondu que ce sobriquet lui venait du héros principal du livre qu'il écrivait à ses moments perdus, une histoire au sujet d'un justicier qui passait son temps à traquer et éliminer impitoyablement bandits et autres criminels. Rien qui ferait vendre, assurément, d'autant que le talent de Frank pour l'écriture demeurait limité. Mais peu importait, c'était un passe-temps comme un autre, quand on avait un travail aussi fatiguant.

"Un maire ? Ah bah, je suis bien trop occupé pour me présenter, je préfère attendre de voir quels seront les candidats."
Heaven Opensky était sur point de se rendre sur la place du village, il fallait élire un Maire aujourd'hui. Mais avant il fallait qu'il remette en ordre le salon. En effet, la table n'était pas tout à fait perpendiculaire à la commode.

Bon si je la pousse par là, ça devrait aller je pense...

Il réfléchit un instant, puis ajouta.

Oh non non non, cela ne va pas du tout, si je la met là elle n'est plus située au centre de la pièce. Je vais plutôt pousser la commode.

Heaven repoussa légèrement la table.

Bon ici ça devrait aller, mais il faut encore que je pousse la commode afin que l'alignement soit parfait.

Heaven s'approcha de la commode et essaya de la pousser mais celle-c fut très lourde et il eu énormément de mal. Dans un élan, il redoubla ses force et la poussa brusquement.

Pffffiou, cela doit être bon. Mais tout doit être dérangé maintenant à l'intérieur.

Il ouvrit le tiroir de la commode et ce qu'il craignait arriva, tous les couverts n'étaient plus strictement alignées. Il fallait qu'il les range rapidement. Au bout d'une heure ils étaient désormais bien alignés dans le tiroir, mais il les ressorti de nouveau car il avait un doute sur le fait que tous les couverts étaient bien présents.

Bon allons-y: 1, 2, 3...

Une fois qu'il avait fini de recompter les couverts, il les remit alignés dans le tiroir.

Bon cette fois-ci, tout est en ordre, je vais pouvoir rejoindre la place du village.

Arrivé sur la place du village, il écouta déjà les différents candidats au poste du Maire puis s'adresse à son tour devant l'assemblée.

Nous ne pouvons plus laisser ces loup-garous nous tuer les uns après les autres. Je me présente également comme Maire, il est temps que tout cela s'arrête...

Il s'arrêta un instant et ajouta:

Et je prendrai également une mesure pour que désormais toutes les routes du villages soient bien parallèles les unes des autres !
Seiei était un jeune orphelin du village, pris en charge par le vieux forgeron, un homme taciturne et réservé mais au coeur d'or, pour Seiei. Mais son père adoptif n'avait pas la meilleure des santés, décernant la majeure partie du travail a son fils et ce, dés son plus jeune age.

Seiei s'est developpé une musculature terrifiante dés son plus jeune age, devenant rapidement beaucoup plus costaud que les autres enfants, ce qui l'isola quelque peu du reste du village. Ceux ci appréciait a présent d'avoir un forgeron dans leur village, mais Seiei ne pouvait pas vraiment compter de véritable ami parmi eux.

Aujourd'hui, il fallait élire le maire du village... ca lui passait un peu au dessus de la tête. Ce qu'il aspirait, c'était de pouvoir garder la forge de son père, décédé quelques mois auparavant. Mais malgré tout, il se rendit sur la place du village ou les villageois se réunissaient.

Il écouta patiemment, sachant pertinemment que personne ne penserait a lui pour cette élection, et c'est tant mieux : il n'en avait pas envie du tout
Après avoir écouté les discours de Kharn et Heaven, cachée derrière sa fenêtre légèrement entre-ouverte, Lady s'assit à sa table. Elle but un thé en pesant le pour et le contre des arguments des deux candidats. Mais elle voulait attendre que chacun des villageois aient pu se présenter avant de prendre une décision définitive.
Cependant Kharn avait eu plus d'impact sur celle-ci. Etait-ce pour son ouverture d'esprit ou bien son charmant minois qui lui rappelait tant son défunt mari ?
Nul ne le sait.

Elle retourna derrière sa fenêtre pour épier les nouveaux venus et écouter les autres villageois ...
Un vieil homme arrive sur la place du village, sa canne tapotant doucement sur le sol poussiéreux, il chaussa ses petites lunettes en demi-lune sur son nez crochu et lut l'inscription sur l'affiche collée sur le poteau central.


Il s'assit sur un banc et regarda un peu autour de lui, contemplant l'assemblée , il se releva, et vit Kharn
tenter de séduire quelques bonnes femmes passant par là.


- Tiens s'lui là m'a l'air pas là j'vote pour lui ! Des somb' even'ments s'préparent a Bahrcielieux les jeunes, seul Kharn pourra nous sauver.


Lukissa se dirigea vers sa maison et marmonna dans sa barbe :

- S'miaou doit être dérangé d'la tête teh !
Message roleplay
Presentation Baer
On disait beaucoup de choses de vieux Baer… Sans réellement savoir la part de vérité dans les rumeurs a son sujet…
On savait qu’il avait longtemps vécu dans une contrée lointaine (le village de t4clieux) ou il était infiniment respecte par une grande partie de la population.
Il aurait été le fondateur et meneur d’un groupe d’individus réunis autour d’une même doctrine. Il avait nommé cette doctrine la Baerologie, et il en avait été le Grand Gourou.
Alors qu’il était à la tête d’une centaine de villageois prêts a tout pour lui prouver leur allégeance, un des adeptes baerologues aurait lancé l’idée d’une offrande communautaire.
Malheureusement, de fil en aiguille, cette offrande se termina par un suicide collectif dans l’église baerologue, et Baer se retrouva, bien qu’impuissant, responsable d’une centaine de décès simultanés.

Craignant les répercussions de la part des autorités locales et des habitants restants de t4clieux, Baer avait tout abandonné pour venir mener une vie recluse dans une cabane a proximité de Bahrcelieux.
Depuis, les mystères sur son passé n’ont d’égal que son apparente aigreur et sa passion pour son jardin potager, à qui il consacrait tout son temps.

Si quelqu’un venait lui demander son avis quant a un maire à élire, il avait préparé sa réponse :
« Je m’en fous complètement. Foutez moi la paix. »
Heaven regardait tour à tour chaque habitants du village.

Bon alors déjà ça ne va pas, vous êtes tous disposés n'importe comment. Mettez-vous tous en cercle.

Heaven poussa un peu Baer en avant, puis Kharn en arrière. Il regarda la musculature de Seisei avant de se résigner à le pousser.

Hum, veillez-vous placer un peu plus par ici, nous n'avons toujours pas un cercle parfait là !

Bon, soit je vais donner ma voix à Kharn. Il y a bien trop de choses à remettre en place dans ce village, je n'aurai pas assez d'une vie pour le faire moi-même.
*se redresse en sursaut*

"Gaaaah ! me revoilàalalalalalalaa parmi vous !

Ouiiiiii... voilà du monde, du beau monde, et du moins beau.

Noöon...il N'y a pas de confiancccce iciiiiii...

Oui...ils sont tous méprisaäâàbles! touus ! toous ! touss !

Non...je NE sais PAS quoi faire. NI que faire.

Oui...attendre ! et garder secret le vote ! NE rien leur dire

hihihihihi!"

*observe avec curiosité de ses gros yeux globuleux les visages stupéfaits des autres protagonistes*


Prabou, au milieu de ses confrères, remarque que la population vante les mérites de Kharn.

- Et bien, voilà exactement ce qu'il nous fallait. Je lève ma main en faveur de Kharn, qui a l'air de vraiment avoir de la poigne !

Dit-il, esquissant un sourire de contentement.
Lady se demande à quoi correspond l'étrange cercle que forme les autres. Intriguée, elle décide de sortir enfin de chez elle, sans omettre de se voiler en noir, en signe de deuil. Elle esquisse un pâle sourire devant la ferveur des villageois à élire Kahrn. D'une voie timorée, elle murmure :

- Je vote également pour Kharn.

Elle s'approche de Seiei, se penche vers son épaule et lui chuchote :

- J'aimerai que vous me forgiez une épée, car vivant seule j'avoue ne pas me sentir tranquille. Voici pour vous, Acceptez-vous ?

Elle lui tend une bourse pleine de d'or.
Avant de s'enfermer à double-tour dans sa cabane, Baer prit soin de ne pas être dérangé et laissa une note sur son portail:
"Lachez-moi la grappe.
Si vous voulez VRAIMENT connaître mon vote, alors je vote pour Yasolbar, qui a le mérite de ne pas me gonfler avec ces histoires."
Relativement petit et peloté pour son age, YasolDar a vécu une enfance entouré de l'amour de ses parents mais relativement seul car étant l'objet de la raillerie des enfants de son age.

Cette solitude lui a permis de développer un sens aigu de l'observation et une connaissance poussée de l'âme humaine qui, après étude profonde, lui fait dire que l'homme est bien mal ba(er)ré dans ses chaussettes.

Ses parents prématurément décédés lui ont laissé une confortable fortune qui lui permet de ne pas travailler plus pour gagner plus, du moins, tant qu'il n'en a pas envie.

Il a un petit faible pour LadyX, se reconnaissant dans cette timidité qu'il a connue étant plus jeune et émoustillé par le X dans son nom.

Des élections, il en a bien entendu parler mais pour lui la politique n'est qu'une vaste entreprise de communication et les programmes électoraux ne sont là que pour jeter de la poudre aux yeux de la plèbe qui se précipite et en redemande encore.

Voter, oui, il pourrait aller voter. Mais il ne veut pas etre partie de cette mascarade qu'il dénonce tout bas et s'abstient donc de descendre dans la poussière de la place du village pour participer à la portée aux nues du seul candidat autoproclamé.
Au son des matines, Lady s'éveille. Elle enfile son fichu et va tirer de l'eau au puits. Elle rentre, verse l'eau dans le cuvier. Puis elle saisit sa bouilloire et la remplit. Après quelques litres d'eau bouillante elle se déshabille et se baigne. Puis elle prépare son pain, boit un thé et met son voile pour se rendre à l'église. Elle traverse la place à grands pas car le soleil vient à peine de poindre et tout le monde dort. Elle ouvre la lourde porte de l'église s'approche du bénitier, trempe le bout des doigts de sa main droite et fais son signe de croix.

- In nómine Patris, et Fílii, et Spíritus Sancti. Amen.

Elle s'agenouille sur la première chaise prie-Dieu à sa droite, joint ses mains et baisse la tête. Puis elle entame d'une voie calme le pater :

- Pater noster, qui es in coelis,
- Sanctificetur nolomen tuum,
- Adveniat regnum tuum,
- Fiat vololuntas tua, sicut in caelolo et in terra.

- Panem nostrum quotidianum da nobis hodie.
- Et dimitlote nobis debita nostra,
- sicut et nos dimittimus debitoribus nostris.
- Et ne nos inducas in tentatiolonem.
- Sed libera nos a malo.

- Amen.


Elle ajoute à sa prière quelques mots en faveur des villageois de leur santé et pour leur protection ; tout particulièrement pour Miaou, Yasoldar et Seiei, les trois orphelins de Bahrcelieux. Puis elle rentre et sort le pain du poële. En posant celui-ci sur la table, elle songe à son fils et s'effondre en larmes ...
En fin de matinée, elle part chercher de la farine au moulin. Elle gravit la colline qui surplombe le village en s'aidant d'un bâton trouvé dans le bois de Bahrelieux. Après s'être acquittée d'un carat et trois deniers auprès du meunier, elle décide d'aller au bois pour cueillir quelques fraises sauvages. Arrivée à l'orée du bois, elle se dirige vers la ferme pour y acheter quelques oeufs frais, du lait et un bon fromage. En passant devant chez Baer,elle aperçoit de belles carottes ainsi qu'un beau chou. Elle l'interpelle :

- Monsieur Baer, excusez-moi de vous déranger ...

Le vieux bouc lui coupe la chique :

- La note c'est pas pour les CABOTS. hurla t-il.

Lady, au bord des larmes, recula et demanda pardon d'une voie chevrotante. Le vieux Baer attendrit, balança une botte de carottes et un chou par dessus la palissade en grommelant :

- Pas question grr ... de venir tous les quatre matins gningnin grrrr ...

Lady dépose quelques marcs dans un mouchoir et l'accroche au portail de Baer, en le remerciant chaleureusement. De retour dans sa chaumière, elle commence à préparer sa soupe.
*Miaou ferme les yeux un moment, préférant se réfugier dans son monde afin de choisir au mieux quoi faire. Après plusieurs dizaines de minutes de silence, il sort de son isolement*

"Gaaaaah ! voter il faut

Nooooon...riiiiiiien N'a changéééé...

Ouiiiii...ils ont tous!tous!tous! choisi Kharn!

Non...NE PAS faire le même choix que les loups

Oui...Moi seul ait Ma confiiiiancccce...

Miaou"
Pendant que son potage mijotait sur le feu, Lady se rendit de nouveau à l'église et y fit la même prière qu'à l'aube. Elle demanda à Dieu de bénir les villageois et de leur montrer qui était les loups parmi eux puis elle resta un long moment à se recueillir. Elle alluma deux cierges en hommage à son mari et son fils.

Elle sortit attristée et regagna sa masure. Elle but un peu de soupe accompagnée d'un croûton de pain et d'un morceau de fromage. Puis elle décida de préparer une tarte avec la crème du lait de ferme ornée de fraises des bois. Pendant qu'elle mit cette dernière à cuire, elle prit son journal intime où elle notait tous ses faits et gestes, y griffonna quelques lignes. Quand la tarte fut cuite, elle la mit sur le rebord de la fenêtre pour qu'elle refroidisse. Ensuite, Lady s'installa dans le fauteuil à bascule de sa tante et s'assoupit ...
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