Ma naissance (suite).

Répondre
Partager Rechercher
La lumière, le froid, des cris … Ca y est, je suis né.
Je m’appelle Jarlath… Je ne vis que depuis quelques secondes, mais cela fait déjà longtemps que je connais mon nom. Je sais que mes parents ne se donneront même pas la peine d’essayer de m’en donner un autre surtout dés qu’ils auront vu…Voila … Ils l’ont vu… Ils l’ont tous vu…La Marque.

La Marque de Tzeentch. Ce symbole, icône de pouvoir, de contrôle… mais en plein empire, surtout annonciateur de malheurs. Je vois le regard horrifié de ma mère qui ne peut détacher son regard de cette marque, là, sur mon ventre. Ses bras tremblent, la délivrance de l’accouchement fait très vite place à l’angoisse…

Je ne suis âgé que d’une minute maintenant, et je fais déjà couler les premières larmes. Les premières, mais certainement pas les dernières. Sistrah, c’est le nom de ma mère, ou plutôt, le nom de l’être chargée de me mettre au monde, elle ne s’attendait du tout a cela, son premier enfant…marqué par le Chaos. Dans sa tête des centaines de pensées se bousculent ; la peur, la colère, la tristesse, mais le plus important, et ce sur quoi a compté Tzeentch dans ses desseins… L’instinct maternel.

On me tire en arrière, des bras essaient de m’arracher a cette personne qui croit être ma mère, la pauvre, elle ne se doute pas de ce qui l’attends. Elle me retient, elle ne peut pas croire que le petit être dans ses bras soit mauvais, elle croit que mon destin peut être changé… si elle savait que mon futur avènement ne sera possible que grâce à elle, parce qu’elle va me soustraire au bûcher. Tous le savent… Je dois mourir, et le plus tôt sera le mieux. Ils le savent, mais elle refuse. Elle se relève, me protège de leurs bras, de leurs fourches.

-Lâche ce monstre ! lui crie son mari.

Elle ne peut s’y résoudre, mais elle est coincée dans cette chambre. La seule issue lui est barrée par son propre compagnon, le médecin et tous ceux venus aider ou assister à la naissance. Elle hésite, ne sait que faire, seule contre tous. Elle me regarde, je suis impassible, indifférent a la folie qui règne dans la pièce, je n’ai pas prononcé un son depuis mon arrivée dans ce monde. Mais à ses yeux, je suis si fragile, si faible… La fenêtre.

Un seul étage à franchir. Une prière et elle saute, dos en avant pour me protéger des bris de verre, sous les yeux ébahis de mes tortionnaires. Ma mère me serre contre son cœur, se relève péniblement. Plusieurs coupures cinglent son corps. Sa robe de nuit blanche se colore de rouge, mais elle n’en a que faire. Une seule chose compte à présent, sauver son fils. Elle se met à courir, droit vers la forêt qui borde la frontière nord du village. Dans son dos, lui parviennent des hurlements, des cris de rassemblement, d’alerte. Le reste du village se réveille dans ce qui s‘annonce déjà comme une mauvaise journée. Il fait encore nuit, et très vite la silhouette de la fuyarde disparaît derrière les premiers arbres. Mais les appels à l’aide n’ont pas réveillé que les villageois. Le répurgateur John Skan et ses hommes séjournaient justement a l’auberge du village cette nuit la. Il se leva en toute hâte et, suivi de ses cinq hommes, parti a la rencontre du groupe de villageois armés de torches et d’épées rouillées qui se dirigeait vers la forêt.

Qu’est ce qui se passe ? » Demanda t-il au chef du village qui menait le groupes d’hommes.

Un enfant vient de naître, Monsieur. Il était marqué par le Chaos ! »

Était ? Où est ce monstre ? » Aboya t-il sur le chef du village.

Eh bien je… Sa mère l’a pris et a sauté par la fenêtre… Nous l’avons vue fuir dans cette direction » Montra t-il en pointant sa torche vers la forêt.

Vous les avez laissés s’échapper ! Je devine donc que tout le village est corrompu par le Chaos, par votre faute ! Gardes ! Tuez-moi ces suppôts du mal ! Et brûlez tout ! »


Tous les villageois reculèrent, terrifiés. John Skan sorti son épée et transperça lui-même le corps du chef, incrédule.
Il rangea son épée et laissa ses hommes finir le travail. Il ramassa une torche par terre et en la lançant sur le toit de l’auberge hurla ses mots :
Le Chaos ne doit pas se répandre dans l’empire !
En avant, nous devons réparer les fautes de ses traîtres et tuer cet enfant !
»

Pendant ce temps, ma mère, épuisée par ma mise au monde et par sa course, s’arrêta pour reprendre son souffle. Etonnée de ne pas entendre les villageois derrière elle, se retourna et devina, au loin, les lueurs orangées du village en flammes. Elle me regarda, je dormais dans ses bras, paisible et heureux car j’étais déjà la cause du massacre d’une soixantaine de personnes, alors que j’ai moins d’une heure de vie à mon actif.
Super récit des premières heures d'un enfant du chaos (ou en devenir?). On remarque la folie, le fanatisme et le sacro-pouvoir des répurgateurs, prêts à massacrer des hommes pour préserver l'Empire du mal qui règne en cette époque noire...

Bravo pour ton texte.

N'hésite pas à rajouter ton texte dans le Wiki.
Très bien écrit et l'ambiance colle bien à l'univers de Warhammer. J'aime bien =) !
__________________
Persmega, leader de La Légion Noire - Lineage 2 - Sieghardt - retired
Razgaliel
, leader de La Légion Noire -
Warhammer Online - retired
Message roleplay
Ma mère se remis en marche, en me serrant contre elle. Elle avait déchiré le bas de sa robe de nuit pour m’y emmitoufler, pour que je ne prenne pas froid. Après plusieurs heures passées dans les bois, nous tombâmes enfin sur une route. Ma mère, qui n’était pour ainsi dire jamais sortie de son village natal, ne savait pas quelle direction prendre, et choisit donc, par le plus grand des hasards, de suivre la route en direction du nord-ouest.

Il ne fallut pas longtemps pour que nous croisions deux chasseurs. Ils sortirent des bois juste devant nous en tenant chacun une patte d’un sanglier qui traînait derrière eux. Voyant leur air décontenancé, ma mère fondit en larmes. Elle leur raconta que lors de notre voyage, notre diligence avait été attaquée par des brigands et qu’elle avait réussi à s’enfuir en courant dans les bois. Ils proposèrent bien vite de les suivre jusqu'à leur cabane, ils nous offriraient refuge et protection.

Tout en les suivant, elle me couvrit correctement le corps pour ne pas qu’ils aperçoivent la Marque. Nous arrivâmes peu de temps après. Un repas chaud et une couverture plus tard, nous étions endormis, harassés. Nous fûmes réveillés par le galop de chevaux se rapprochant à vive allure. Pendant que les deux chasseurs sortaient, voir de quoi il retournait, ma mère me prit dans ses bras et se cacha sous le lit. Elle fit une prière à Sigmar, mais ce ne fut pas Sigmar qui l’entendit. Deux des hommes de Skan étaient la.

Nous cherchons une femme et un nouveau né qui se baladent seuls, les avez-vous croisés ? » demanda l’un des deux cavaliers.

Le sang de ma mère se glaça dans ses veines , quand à moi je pouvais deviner la surprise et la colère dans l’esprit des deux chasseurs, de s’être fait berner par une femme. Ils allaient nous dénoncer, et nous serions tués.
C’est à ce moment que j’ai pu ressentir pour la première fois la puissance de la corruption du Chaos sur les simples quidams. Dans leur inconscient, je pouvais sentir germer l’intention de tirer avantage de la situation. Ils se regardèrent brièvement, et étant frères, se comprirent sans mot dire.

Non m’sieur. Nous on chassait dans les bois, on n’a vu personne, à part des sangliers ! »

Le chasseur donna un bon coup de pied dans le cadavre de la bête qui se trouvait devant la cabane pour mieux illustrer ses propos.

Hum… D’accord. Si vous les voyez, vous avez ordre de le signaler à messire Skan immédiatement. »

Sur ce, ils remontèrent en selle et repartirent au galop. Les deux compères revinrent a la cabane avec un sourire espiègle.

Alors comme ça, on essaie de nous mentir ? Espèce de petite salope ! Mais ne t’inquiète pas , on a pensé a une contribution en guise de réparation… »

Un sourire pervers apparut sur le visage des chasseurs… C’est comme ça que la pauvre idiote qui voulait me sauver devint le « jouet » des deux hommes. Condamnée à ne plus jamais sortir, elle dut assouvir tous leurs besoins, autant physiques que pratiques, tels que faire la vaisselle, tanner les peaux ou bien simplement ouvrir les cuisses quand ces messieurs le désiraient.
J’avoue que je jubilais chaque fois qu’ils abusaient d’elle. L’ironie de la situation, ses cris et sa rage contenue pour éviter qu’ils ne se retournent contre moi ne faisaient qu’alimenter mon âme affamée de souffrance…

Ce fut donc la que je vécu la première partie de mon enfance. En plein milieu du territoire impérial. J’appris très vite à développer mes pouvoirs, tout en les gardant secrets pour nos hôtes tant que j’avais besoin d’eux. Je fournissais continuellement à leurs esprits de nouvelles façons de faire souffrir ma mère en même temps que je les corrompais davantage vers le Chaos.

Au fur et à mesure que je grandissais, des pouvoirs de plus en plus puissants se développaient en moi. J’apprenais seul, comme si Tzeentch lui-même m’inculquait les sorts et les incantations nécessaires à tout sorcier. La grande destinée que je me savais promise ne faisait qu’agrandir ma soif de pouvoir et de connaissances. Mais il fallait bien sur que je me montre digne de ses attentions.

Je pouvais embraser des arbres par la pensée, dominer et contrôler totalement les esprits faibles, je pouvais maudire et rendre malade toute la faune et la flore de la forêt, alors que j’entrais dans ma sixième année. Tant et si bien que les villageois aux alentours commençaient à parler de forêt maudite. Les animaux étaient enragés, les arbres perdaient leurs feuilles, des rivières paisibles sortaient de leurs lits, sans qu’une goutte de pluie ne tombe sur le sol…

Ce qui bien sûr ne manqua pas d’attirer l’attention de Skan, qui plusieurs années auparavant avait reçu un blâme de ses supérieurs pour ne pas avoir trouvé l’enfant marqué par le chaos. Il avait d’ailleurs brûlé vif plusieurs de ses hommes pour les punir de leur incompétence. Cet homme aux manières si peu amicales, croyait servir le bien. J’allais lui faire regretter amèrement d’oser penser être assez fort pour combattre le Chaos… pour ME combattre…
Message hors-roleplay
Merci pour les premiers commentaires, content que ça plaise

J'essaierai d'écrire la suite des que possible.

J'aimerais finir ce bg de mon futur perso sorcier du chaos dans un premier temps.. enfant du chaos si tzeentch et mythic le permettent

J'aimerais qu'il soit adulte a la fin de l'histoire( deja écrite et imaginée ds les grandes lignes) parce que cela m'étonnerait énormément qu'on puisse créer des enfants a la release :s


a suivre donc pour ceux que ça intéresse
J'attend la suite avec toute la patience d'un fan du monde de warhammer (viiiiiiiite^^)

Très bon texte en tout cas,bravo , j'èspère que le mien qui devrait pas tarder sera aussi agréable à lire.
Enfin un personnage diabolique qu'on as envie de voir réussir! J'ai déjà envie de savoir comment Skan va périr dans d'atroces souffrances.

J'espère que tu as prévu une longue suite de textes, toujours plus malsains les uns que les autres!
héhé pas mal.

Le fait que ton histoire commence à la naissance est vraiment intéressant . Ca change des êtres qui sont progressivement pervertis par le chaos. Qui plus est, c'est marrant de voir le décalage entre l'age du protagoniste, et ses pensées ainsi que son ton supérieur ^^.

Bref, félicitations.
Citation :
Publié par Skrog Os'Dur
Texte très sympa !!

Je pensais juste le parcourir et finalement j'ai tout lu
C'est vrai qu'il est fort ce loubardon. Tu lis les 3 premières phrases et tu es tout de suite emporté par le récit.
Chapeau bas
Le passage ou les chasseurs abusent de la mère et ou le gosse s'en réjouis sont

Merci a toi , j'ai pris beaucoup de plaisir a lire tous ca et vivement la suite
Je le sentis venir plusieurs lieues à l’avance, avide de trouver et éradiquer la cause de tout ces « problèmes » dans la forêt. Il ne mit pas longtemps à trouver…

Lui et ses cinq hommes se baladaient au trot sur le chemin qui traversait la forêt quand, guidé par son instinct, Skan fit s’arrêter ses hommes. Il se doutait de quelque chose. Cela me fit sourire… Cela allait en être que plus jouissif…

Restez sur vos gardes ! Ca pue le Chaos par ici… »

Je les observais, tapi dans la pénombre, tandis qu’ils se remettaient en marche, prudemment. Leurs chevaux devenaient nerveux, et leurs cavaliers le sentaient. La route tournait à gauche, et ce qu’ils virent après le virage les fit stopper net. Le cadavre d’une femme, atrocement mutilée et empalée sur un pieu, planté en plein milieu du chemin .Devant elle se tenaient deux hommes, armés de haches, qui contemplaient le corps. Skan hurla.

Vous la bas ! Ecartez vous d’elle et lâchez vos armes tout de suite ! »

Les deux hommes se retournèrent. Ils avaient le regard vide mais on pouvait deviner sur leur visage un sourire malsain. Il n’y avait plus une seule parcelle de leurs âmes qui n’était envahie par le chaos. I
ls avaient fait ce qui leur avait semblé bien sur le moment, c'est-à-dire torturer, tuer et empaler ma mère. Bien sûr, c’est moi qui soufflais toutes ses joyeusetés à leurs esprits et c’est en riant qu’ils chargèrent Skan et ses hommes.

Une parade et trois coups d’épées plus tard, les deux frères étaient au sol. L’un décapité et l’autre transpercé de part en part par la lame d’un des hommes du répurgateur.
C’est à ce moment que je fis mon entrée. Je sortis de la forêt en pleurant, comme accablé par les évènements qui s’étaient déroulés devant moi. L’un des hommes de Skan descendit de cheval et naïf, s’approcha de moi.

Viens par ici petit, c’est fini, ces hommes ne te feront plus de mal » Me dit-il en mettant sa main sur mon épaule.

Pris d’un doute, Skan voulut lui crier de s’écarter de moi, mais trop tard… Ma dague lui avait déjà traversé la gorge. L’homme s’effondra et tomba à genoux devant moi, son regard perdu dans le mien, se demandant encore ce qu’il lui arrivait. Quel plaisir ! Le premier homme tué de mes mains, c’était encore meilleur que dans mes rêves. Je retirai lentement ma dague, et son sang giclant de sa plaie ouverte, éclaboussa ma veste.
Je profitai de cette occasion pour rassurer Skan sur mon identité, au cas où il aurait encore des doutes. J’enlevais donc ma veste, et arborant fièrement la marque du Dieu corbeau cernant mon nombril, je prononça quelques mots inaudibles pour mon ennemi, encore a une dizaine de mètres de moi.

Les deux hommes qui formaient l’arrière garde de son groupe tombèrent brusquement de cheval quand ceux-ci ruèrent pour éviter l’attaque de mon disque. Cela faisait déjà plus d’un an que j’avais appris à le maîtriser, et il m’obéissait au doigt et a l’œil, assoiffé comme moi de douleurs et de souffrances. Pétrifiés d’effroi, Skan et ses deux hommes restant reculèrent pendant que mon disque, jaillissant des fourrés, se mit à déchiqueter les deux malheureux tombés à terre.

Ils descendirent de cheval, ceux-ci étant trop effrayés pour combattre, s’enfuirent au galop. Skan ne pouvait détacher son regard de ma marque. Il pointa son épée dans la direction de mon compagnon chaotique et dit :

Occupez vous de cette chose ! Je m’occupe du gosse ! »
Les deux gardes se retournèrent vers leur chef, blancs comme des linges. Ils étaient épouvantés à l’idée de combattre mon disque mais connaissant le caractère de leur supérieur, ils n’osèrent pas discuter. Je jubilais en sentant la peur parcourir leurs êtres, sentant leur fin approcher.

Un gosse ? Tu crois réellement que c’est ce que je suis ? Tu crois pouvoir réellement pouvoir m’affronter seul ? Tu n’as toujours pas compris la puissance de Tzeentch ? Viens avec tes hommes pour me combattre, je ne laisserai pas a mon seul disque le plaisir de la victoire. » Dis-je en rappelant le disque a moi.

Celui-ci m’obéit immédiatement et resta docilement a mes cotés, même si je pouvais sentir qu’il contenait difficilement son envie tuer nos ennemis.

Ne t’inquiète pas, tu auras bien d’autres occasions de t’amuser. »

Oui ! Tu n’es qu’un gosse, un gamin ! Et tu ne me fais pas peur ! J’ai déjà combattu et vaincu des êtres comme toi ! » Me lança Skan.
Sur ce, il sortit son fusil et visa dans ma direction.

Non, pas des « comme moi ». » Criais-je en tendant la main vers eux.

Une flamme pourpre apparut dans ma main et je la lançai vers Skan. Celui-ci sauta et l’esquiva de justesse. Mais ce n’est pas lui que je visais. L’un de ses hommes se tenait juste derrière et s’embrasa aussitôt. Le garde mit quelques secondes avant de remarquer qu’il était en train de brûler et puis hurla de douleur. Des cris abominables résonnèrent dans la forêt et une bonne odeur de cochon grillé parvint jusqu'à mes narines.

Le dernier garde qui jusque la était resté plutôt stoïque décida que finalement la vie valait la peine d’être vécue et qu’il ne faisait pas bon rester dans les parages. Il lâcha son épée et s’enfuit sans se retourner. Skan fulminait.
Reviens, pleutre ! » dit-il en pointant son arme vers l’homme qui courrait.

Une violente décharge lui parcourut alors le bras et il dut lâcher son fusil qui tomba sur le sol.

Laisse le courir, il faudra bien que quelqu’un raconte ce qu’il s’est passé ici. Mon seul regret sera qu’il ne t’aura pas vu me supplier de t’achever.» Dis-je en marchant doucement vers lui.
Skan tenta de ramasser son arme mais une autre décharge le traversa et le fit s’écrouler.

Sens-tu la puissance du chaos s’abattre sur toi ? Sens-tu la fin s’approcher ? »
Je lui attrapai le bras, et malgré mes six ans, il ne put lutter. Son bras cassa au niveau du coude. Skan hurla. Ma volonté le clouait au sol, il ne pouvait résister. Je tenais toujours son bras et continuais de le tordre…

Comprends-tu maintenant ton erreur ? »
Il serrait les dents, me regardait droit dans les yeux. Je pouvais entendre ses pensées. Douleur, souffrance, il essayait de les oublier. Il pensait à autre chose…

Ne t’inquiète pas Skan, je sais que tu penses a ta femme et ta fille… Elles subiront le même sort, je te le promets. »

Il hurla de nouveau, non pas de douleur, mais de rage.

Ne les touche pas ! Salopard ! Si tu oses… »

Oui ? Et que crois-tu pouvoir faire ? Regarde ton bras… »
Skan obéit et vis la même flamme qui avait dévoré le cadavre à ses cotés embraser son bras. Il hurlait de plus belle pendant que le feu de Tzeentch consumait ses chairs.

Quelle douce mélodie… Les cris, les pensées d’horreur qui envahissaient son âme… Tout comme le corps de Skan qui prenait feu, une autre chaleur envahissait mon corps… L’ivresse du pouvoir, la puissance du Dieu Corbeau qui s’écoulait dans mes veines… La marque sur mon ventre se mit à rougeoyer.

Contemple, Skan. Le symbole de ta défaite… Le symbole de ton impuissance… Tu ne peux qu’abandonner le combat… Dis le."

La douleur parcourait son corps. Insupportable souffrance… Je fis parvenir des visions a son esprit…Pendant qu’il hurlait a la mort, des centaines d’images de sa famille massacrée… Il essaya de fermer les yeux, mais rien n’y fit. Elles étaient toujours la, mutilées, torturées… Tout ce que mon imagination débordante pouvait trouver pour faire souffrir..

-« Arrête …Arrête ça….Je… J’abandonne… » Furent les seuls mots compréhensibles au milieu des cris de désespoir.

Le reste de son corps prit feu a son tour.

Ainsi finit Skan.
Et arrivé dans le jeu tu vas te faire laminer par un simple nain ou pire encore, un humain...

J'aime bien les histoires en référence au BG mais les gens veulent toujours que leur perso soit gros bill. C'est bien écrit, y a pas à dire, mais ça manque d'originalité. Et sur ce coup, je dois avouer que Tzeentch, pourtant dieu de la magie et des complots, ne s'est pas trop foulé. En fait, il n'y a pas de plan échafaudé ou de complot bien mijoté. C'est dommage, j'aurai bien vu un truc du genre "Le répurgateur prend l'enfant comme apprenti et le présente à ses pères comme un élève très doué pour débusquer les adeptes du Chaos".

Enfin, c'est un avis perso.
Oui même avis, d'un point de vue "récit de fan" c'est bien écrit et intéressant, mais si tu veux RP je te déconseille de prendre ça comme background ... je sais pas pourquoi les gens se font toujours un personnage exceptionnel, capable de détruire des armées entières, sombre et inquiétant, alors qu'on est tous censés être le péquin moyen (bon, peut-être un peu plus que la moyenne mais ... pas des héros capables de trucs comme ça, surtout à 6 ans).
Je sais tout ça

Mais l'histoire est loin d'être finie.. je dissémine doucement les indices.. vous comprendrez quand vous lirez la suite bande d'impatients

Mais content que le style plaise en tout cas
En même temps, une vie banale, ça vaut pas le coup de la raconter. Que le mec soit pas exceptionnel de puissance, je suis d'accord, mais qu'il est la vie de M. tout le monde, je trouve ça moyen.

Le "salut, je suis boucher-charcutier au groin de la marmotte qui fume, enseigne de la reikplatz. Le matin, c'est saucisson, le midi côtelettes, ...."

J'ai rien contre le fait que le mec soit artisan, mais il faut bien qu'à un moment ou un autre, sa vie bascule et devienne un tantinet extraordinaire.
Ben écoute pourtant c'est les bases du RP, en général c'est des personnages avec des particularités physiques, des traits de caractères marqués, qui débarquent totalement, à qui il est déjà arrivé des anecdotes ou qui ont eu une vie bien remplie au choix, mais le gars qui débarque en disant qu'il s'appelle Darksasuke, qu'il mesure 2m20, une cicatrice sur la joue, qu'il est super evil, le fils de Khorne, pourfendeur de dragons à la main et qu'il pwn tout sur son passage, c'est rarement bien vu ...

(je parle pas pour loubardon hein c'est de l'exagération )

Le boucher-charcutier du coin, c'est le pnj. Nous on est l'échelle juste au dessus.
N'oubliez pas qu'il n'y a aucune règle, chacun peut décider d'incarner le personnage qu'il souhaite (en dehors de quelques un soigneusement "réservés" par les développeurs)
Et puis ça ne serait pas la première fois que le Chaos ferait perdre l'esprit à un pauvre hère, le premier paysan du coin peut très bien délirer dans son sommeil!

Bref, ne soyez pas trop durs... quelque soit le rp final du personnage, au moins ce dernier a une histoire ^^
Personnellement j'apprécie toujours le style du récit etc. Par contre, ce qui ne me plait pas tellement, comme les autres, c'est la toute puissance de l'enfant.

Un récit peut être palpitant alors qu'il est rempli de défaites, de difficultés etc. Tandis que à être trop immensément puissant, ca en devient ennuyeux. Comme le dit le proverbe si je ne m'abuse "A vaincre sans périple, on triomphe sans gloire.".

Maintenant je garde à l'esprit que le récit est pas terminé, et donc qu'il se pourrait tout a fait que l'histoire rebondisse, que la destinée du protagoniste soit différente que celle prévue à l'origine.

Donc voila, je réserve mon jugement ^^!
Répondre

Connectés sur ce fil

 
1 connecté (0 membre et 1 invité) Afficher la liste détaillée des connectés