Au temps pour moi, pour Dieudonné, je me suis planté d'affaire, c'est pas celle sur les juifs qui seraient une secte, mais sur son "sketch" chez Fogiel, et l'arrêt date du 3 avril 2007. J'ai des excuses, l'était tard quand j'ai posté et pis c'est dur de s'y retrouver avec toutes les poursuites de Dieudonné

Mais dans cet arrêt, la COur dit bien que les propos se placent sur un terrain politique, ce qui revient à contribuer à un débat d'idées, donc ils sont tolérés.
Alors du coup j'avoue que j'ai du mal à voir où tu veux en venir: concernant l'état de la jurisprudence en la matière, je suis quasiment sur de mon coup, et je t'assure que du point de vue de la CEDH, et de la COur de Cassation aussi, on s'en fout pas mal de savoir si c'est une injure ou diffamation, justement parce qu'est en cause la liberté d'expression, qui bénéficie en quelque sorte d'un statut particulier, et les juges sont en général très très vigilants quand est en cause cette liberté. Là où tu as raison c'est que traditionnellement, quand on a deux incriminations, deux catégories différentes, c'est bien que y'a une nuance à faire. Pourtant, on considère que l’injure (expression outrageante, termes de mépris…), est avérée dès lors qu’elle constitue une attaque personnelle et directe dirigée contre une personne ou un groupe de personnes en raison de leur appartenance religieuse.
Donc les juges examinent chaque propos en cause et regardent s'ils revêtent un caractère injurieux au sens de la loi, et quelles personnes sont visées, et ensuite si le prononcé d’une sanction constituerait une restriction excessive à la liberté d’expression, ou au contraire serait proportionnée à un besoin social impérieux.
Tout ce qu'on peut donc dire concernant la liberté d'expression, c'est qu'elle a de moins en moins de limites, et on peut que s'en réjouir. La CEDH a posé des conditions pour la restriction de cette liberté: qu'il ya ait une ingérence, légitime, prévue par la loi, et nécessaire dans une société démocratique.
Il est aussi question de la gravité mais surtout de la
gratuité de l’offense : sauf si l’œuvre participe à un débat d’idées.
Et là la jurisprudence mais on en a des tonnes, j'en ai deja cité, mais on peut aussi parler de l'affaire des caricatures, c'est rigoureusement la même chose.
Enfin, n'e déplaise à certains, ce qur dit Borh sur l'égalité est tout à fait vrai, quand y'a des situations différentes, il ya des traitements différents, et il semble logique que la liberté d'expression soit davantage protégée pour certaines catégories de personnes, mais alors en plus. Là y'a des traitements différents, mais toujours dans le sens de garantir davantage cette liberté.
Et d'ailleurs Borh gueule un peu: c'est
Borh nom de diou, pas
Bohr