[Scission]Le droit de grève, oui mais??

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Citation :
Publié par cold case
Ton épargne provient du peu de ce qui te reste de tes revenus qui comme tu le sais, sont imposés ...
Les revenus de ton épargne sont eux aussi imposés ......
Bref.
Tu payes l'impôt sur ce que tu gagnes. tu ne le payes pas deux fois comme tu le sous entend, le capital n'a été taxé qu'une fois, que je sache.

Tu gagnes 100 francs. tu payes 10F d'impôts.
Tu mets tes 90F à la banque, tu touches 1F d'interet.
Ton 1f sera imposé tu payera 10 centimes d'impôts. Tes 90 francs on n'y touche pas que je sache, sauf ISF.

Donc tu payes l'impôt une fois sur ton revenu, CQFD. Et pas quarante-douze fois comme les exemples ci-dessus mélangeant tout et n'importe quoi voudraient le faire croire.
Je vais finir par faire comme sur les forums de jeu, "stop ouin ouin, L2P".

A moins que tu ne réclames que les revenus du capital ne soient plus taxés du tout, ben voyons.
Virgis, si tu veux être un peu cohérent il faudrait aller beaucoup plus loin que 5 fois. Je t'invite à poursuivre ton raisonnement, surtout avec ton savoureux "on parle toujours de la même somme.".

Quant au revenu de l'épargne, j'ai peur que tu ne comprennes pas qu'il s'agit d'un revenu et non pas de l'épargne initiale.

En fait, j'ai bien peur d'être incompréhensible pour toi et pour d'autres. Désolé d'être intervenu, je pensais que des principes fiscaux de bases pouvaient être compris facilement.
@Gobnar

A ce qu'il paraît... Les grèves font perdre énormément d'argent à l'Etat... Enfin, aux patrons... Enfin, ceux qui en ont quoi...
Et que donc: limiter le droit de grève ferait faire des économies...

Et que, si ceux qui ont de l'argent payent moins d'impôts et que plus personne ne fait grève, et bien, l'ensemble de la population ne s'en porterait que mieux... Non, car c'est important de souligner que tout le monde en profiterait de cette nouvelle situation, surtout si les revenus ne sont plus imposés.

Si plus personne ne fait grève, si tout le monde travaille autant qu'il le veut, donc gagne vraiment autant qu'il le mérite, car c'est important la reconnaissance par le travail, si personne ne perd d'argent en le dépensant dans des impôts inutiles tout le monde devient un "gagnant"...
Comment ça non?
Sale gauchiste!

Keld
J'ai du mal à vous suivre dans vos discours orientés à gauche toute ou à droite toute quel que soit le sujet abordé, d'autant qu'à la dixième réponse, toutes les répliques gauche- droite deviennent une resucée mille fois ânonnée des fils précédents.

Quand à la question du droit de grève identique pour tout le monde, c'est une vaste rigolade dans les faits pour beaucoup de travailleurs.

Pour les hôpitaux, la police et les pompiers, etc.. on oublie, tout le monde regarde ailleurs, gauche comprise parce qu'on a besoin de ces gens-là tout le temps, on peut donc bien supporter en le regrettant benoîtement, qu'ils se sentent exploités et travaillent systématiquement dans des conditions pénibles...

Pour les petites entreprises, la grève qui signifie souvent la mise à mal voire la mort de l'outil, on oublie aussi, mais on le passe plus ou moins sous silence, de toute façon, les syndicats n'y sont pas présents...

Par contre, les grosses boîtes et particulièrement celles dont les grèves touchent d'autres secteurs/populations, là on monte au créneau de la défense du droit du travailleur, c'est simple, confortable et routinier : on y a du pouvoir et on peut y exercer une vraie pression.

Je ne vois pas trop, dans l'esprit, où la pratique de la gauche syndicale diffère fondamentalement de celle de la droite : elle va là où on fait la com' la plus facile et où l'action est la plus simple et s'en sert comme caisse de résonance pour avaliser l'illusion qu'elle s'occupe de la même façon de tous les travailleurs.

Pour les autres (nombreux) secteurs où le mécanisme ne fonctionne pas, aucune idée novatrice, aucun nouveau moyen d'action...

Chacun des deux camps fait donc bien son marché seulement là où ça paie bien...
Je soutiens vivement Gobnar et j'ajoute que pour certains il est tellement plus facile de hurler sa haine contre les "fonctionnaires feignants et grévistes" plutôt que de s'informer....
Non seulement le droit de grève n'est que théorique pour des millions de salariés du privé et du public mais l'idée du service minimum, s'il apparaît comme une bonne idée au départ, va rendre la grève inefficace. Entre un droit de grève n'existant que sur le papier, des syndicats en chute libre et une forte pression économique, les salariés sont mis au pas.
+1 pour un service minimum au moins pour les transports.

Changeant de boite tout les 3 ans,si ca me plait pas je me casse... je ne comprend pas cette mentalité de bloquer des innocents pour obliger les patrons :x

Et puis dans mon secteur je vois mal tout les guichets fermés, tout les DAB fermés, arrêt des transactions boursières etc... on ne fera jamais grêve.
Citation :
Publié par OnK / Ciladric
Changeant de boite tout les 3 ans,si ca me plait pas je me casse... je ne comprend pas cette mentalité de bloquer des innocents pour obliger les patrons :x

Pourtant il suffirait juste que tu rapproches ta première phrase avec ton interrogation pour envisager une explication.
moi ce qui me sidere, c'est cette volonte politique de nivellement par le bas... On parle de greve, de regimes speciaux.... Et certain aimerait voir ca aboli sous pretexte que eux dans leur branche ils n'ont pas droit a cela....
ouvrez les yeux, le prob de la greve ou des regimes speciaux ne sont pas la ou on le croit, mais la ou il n'existe pas...

Sinon d'accord, mais poussez cette reflection jusqu'au bout... L'europe est la, alors ok zou, tout le monde au salaire et condition roumaine.... Car meme si vous vous en defendrez, c'est bien vers cela que nous conduiront les abolitionnistes....
Debione le problème pour moi c'est que c'est la population qui prend à chaque fois... les grévistes pour amèliorer LEUR condition de travail ils pourrissent celle des AUTRES.(et quand je vois dans quel état se mettent certains sur le quai du métro lors des grèves c'est vraiment pas bon pour leur santé :/)

Faut pas s'étonner qu'après on demande un service minimum ; y' a vraiment un ras le bol.

Citation :
Publié par Hadrien
Pourtant il suffirait juste que tu rapproches ta première phrase avec ton interrogation pour envisager une explication.
De ce que j'ai vu depuis que je bosses c'est qu'une majorité de gens qui disent qu'ils vont le faire n'ont pas le courage de partir.(et ne partent pas)
Bon, c'est vrai que je vis en suisse et que la greve on connait quasi pas, au pire des debrayages de quelques heures... Je sais pas ce que ca fait de se retrouver dans une situation d'otage....
Mais en fait la ou je vois une difference de gestion en la suisse et la france, c'est que en suisse nous avons "la paix du travail". Un vieux concept qui dit que les problemes ont les regles avant, pas au moment ou ils apparaissent.... On se met d'accord via des conventions collectives par branches, et ces conventions sont valables plusieurs annees... Syndicats et representant du personnel se retrouvent pour discuter du rencherissement des salaires, des vaccances, des augmentations.... et en echange, les salaries renoncent a leurs droits de greves...
Tout le monde est gagnant, patron comme salaries, mais pour cela il faut avoir appris l'art du conscensus (specialite suisse), il faut aussi avoir le respect des uns et des autres, savoir qu'un patron n'est pas forcement un arnaqueur qui cherche a se faire du pognon sur le dos des autres, et qu'un salarie n'est pas un esclave que je jette quand je veux...
Bref, quand des problemes sont previsibles, ben on en discute, avec empathie pour les uns et les autres, et on attend pas le dernier moment au moment ou la crise devient inneluctable... Car a ce moment la c'est trop tard, tout le monde panique, les solutions sont trouve a la va vite, et ne sont souvent que tres temporaire qui au final ne sastisfont personne...
Bref je vois cela un peu comme une specificite francaise, on prefere gueuler que de prevoir et anticiper... (chose valable pour les salaries comme pour les patrons)
Citation :
Publié par OnK / Ciladric

De ce que j'ai vu depuis que je bosses c'est qu'une majorité de gens qui disent qu'ils vont le faire n'ont pas le courage de partir.(et ne partent pas)
Ce que je voulais dire, c'est que si tu penses cela incompréhensible peut-être est-ce seulement parce que tu ne connais pas les conditions de travail, de mobilité qui règnent dans les transports. On ne peut décemment juger les conditions de travail des autres à partir des siennes.



Cela n'a rien à voir, mais j'ai lu (source un trac de la CGT) que les jours non travaillés dus aux mouvements de grève représentaient dans les transports 2% des jours non travaillés (l'essentiel étant dû à des problèmes matériels). Imaginons que le quart de la moitié soit vrai, la question du confort des voyageurs ne seraient pas entièrement résolu dans sa majeure partie par l'instauration d'un service minimum (et Zangdard a bien souligné ici, que l'instauration du dialogue social (alerte sociale) a fait plus qu'une loi pour les transports parisiens). Est-ce que l'instauration d'un service minimum ne serait pas alors un moyen de supprimer un moyen de pression ressenti comme insupportable par d'autres parce que ceux-ci n'ont pas les moyens de ce genre de pression ?
Citation :
Publié par OnK / Ciladric
Debione le problème pour moi c'est que c'est la population qui prend à chaque fois... les grévistes pour amèliorer LEUR condition de travail ils pourrissent celle des AUTRES.(et quand je vois dans quel état se mettent certains sur le quai du métro lors des grèves c'est vraiment pas bon pour leur santé :/)
Oué enfin la grève reste un moyen de pression, si elle n'emmerde plus l'employeur (ou dans le cas des entreprises de transport, le gouvernement qui voit les usagers râler) elle ne sert plus à rien.
Ben le souci en fait, c'est qu'il y a un monopole dans ce domaine... S'il y avait plusieurs compagnie, personne ne se poserait de question ni en terme de qualité de service (puisque les voyageurs passeraient à la concurrence) ni en terme de grève (pour les mêmes raison) ni en terme de conditions de travail (idem mais cette fois-ci ça serait les salariés qui dégageraient pour aller ailleurs.)
Citation :
Publié par Andromalius
Tu payes l'impôt sur ce que tu gagnes. tu ne le payes pas deux fois comme tu le sous entend, le capital n'a été taxé qu'une fois, que je sache.
Tu payes un impots sur ce que tu gagnes (le professionnel), puis un impots sur le revenu, puis dans le cas d'un achat de logement, l'impot foncier.
Tout ca sur la meme somme de depart.
Oui mais comme ce n'est pas pour la meme opération juridique ce n'est pas considéré comme une double imposition. La double imposition est prohibée mais que dans le cas d'une même opération.

Par exemple si tu va t'établir à l'étranger (en Europe du moins) et que tu vend les parts sociales que tu avais dans des sociétés tu ne vas pas être imposé sur les plus values en France et dans le pays ou tu va t'établir.
Citation :
Publié par Andromalius
...
Aux derniers conflits chez nous les délégues avaient refusé de participer aux assemblées, bloquaient les rapports du chsct, etc... tout pour freiner la direction ; mais jamais pour nuire aux clients...
Exactement, pourquoi les syndicalistes des RATP ou de la SNCF ou bien des transports publics, bloquent les usagers, alors qu'une simple grève administrative ferait autant de mal.

Les directions de transports sont friands de statistiques, il suffiraient de ne pas les faire, les contrôleurs pourraient distribuer des avertissements ou minorer les amendes (qui peut vérifier ?) et ne pas rendre les carnets à souches vides .... ou ne pas rentrer en informatique leur journée ....
Les chefs de secteurs pourraient ne pas remplir les rapports, etc ...

Bref.
La plupart des agents sont engagés par des contrats de travail de droit privé et par conséquent relève de code du travail et de la jurisprudence de la Cour de Cassation.
Or pour elle, je vous cite un attendu d'un de ses arrêts (il était ici question d'une "grève de l'astreinte") :

Citation :
"Attendu, cependant, que la grève est la cessation collective et concertée du travail en vue d'appuyer des revendications professionnelles ; qu'elle ne peut, dès lors, être limitée à une obligation particulière du contrat de travail ;"
Ainsi, si le salarié n'exécute que partiellement les obligations de son contrat de travail, il ne bénéficie pas de la protection du régime de la grève. Il sera considéré comme insubordonné et pourra être sanctionné par son chef.
Citation :
Publié par Piezdor
Ainsi, si le salarié n'exécute que partiellement les obligations de son contrat de travail, il ne bénéficie pas de la protection du régime de la grève. Il sera considéré comme insubordonné et pourra être sanctionné par son chef.
Tout dépend de ce qui est inscrit dans la grèbe, si il s'agit d'une grève administrative comme l'on fait les proviseurs des collèges et lycées ....
A suivre ...

Parce que sinon cela veut dire que dans tous les cas, les usagers trinquent .... la loi serait donc faite pour emm ... ceux qui payent, Ils sont beaux nos sacros saints principes, ceux qui sont inscrits sur les frontons de nos mairies ...
Pour la grève administratives des directeurs des écoles et des proviseurs, c'est un autre problème puisque ce sont des fonctionnaires et qu'ils ne relève pas du droit privé.

Il faut aussi voir que si les grèves "partielles" étaient autorisées, il pourrait y avoir facilement des abus de la part des salariés.
Ceux-ci pourraient ainsi se décharger d'une partie de leurs obligations de travail sous couvert de grève pour une amélioration des conditions de travail... Et ceci tout en étant payé, puisqu'ils exécutent une partie de leurs obligations.
C'est d'une certaine façon donner encore plus de pouvoir aux salariés sur leur patron et peut-être même trop .
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