Un récent décret royal avait pourtant interdit l'utilisation des runes de transports, à cause de la pression des producteurs de zaaps, pensait Origame en arrivant de manière fulgurante dans la taverne. Heureusement, il se faisait tard, et à part une serveuse effrayée, personne ne s'y était attardé. L'esprit d'équipe n'avait pas l'air d'être le fort du groupe et Origame en était désolé, et il devait arranger tout ça. Mais pour le moment, il devait certainement des explications à ses compagnons.
-Bien, pendant que tout le monde se soigne, j'ai quelques choses à vous dire. Nos commanditaires sont de riches propriétaires de Sofokia et de Pandala, si ils ne m'ont pas menti. Apparemment, ils craignent pour leurs vies et se sont réfugier dans le village d'Amakna, dans un lieu connus d'eux seuls. Je ne sais pas qui, ni quand, mais je sais qu'un ou plusieurs assassins ont été dépêchés pour les assassiner, pour une sombre affaire d'argent. Ma...Notre mission consiste donc à les trouver, et les mettre hors d'état de nuire. Bien entendu, nos commanditaires sont immensément riches et plus le danger sera grand, plus la récompense sera bonne. Mais le fait est que je n'ai aucune idée de l'endroit où ils sont, si ce n'est que j'ai un contact à Bonta qui semble-t-il a des informations. Nous iront donc mener l'enquête à Bonta dans deux jours...un peu moins maintenant. Mais le plus important est de savoir que ma présence ici étant désormais connue de tous, nous sommes en danger. Et si mon instinct et mon expérience ne me mentent pas, tant que nous n'auront pas accompli notre mission, nous n'auront plus de répit...Je propose donc...
-Tu ne proposeras rien, étranger !
Origame, coupé au milieu de son discours, mis un certain temps avant de se rendre compte que la voix venait de l'entrée de la taverne. Un homme portant fièrement les attributs de Iop sur son armure étincelante était entré dans celle-ci. Il s'agissait d'Irigor Cania, l'arrière-arrière-arrière petit fils du fameux général qui avait donné son nom à la plaine, au Sud de Bonta, qui était aujourd'hui le capitaine de la garde rapprochée du roi.
Au même moment, une dizaine de gardes d'élite armés jusqu'aux dents entrèrent dans la pièce, attachèrent Origame et l'emmenèrent vers la sortie de la taverne, sous les yeux de ses compagnons. Tandis qu'Origame lançait un regard remplit d'incompréhension vers les membres de son groupe, le capitaine Cania reprit la parole :
-Etranger, Nous t'arrêtons pour le meurtre du maire d'Astrub, alliée et amie fidèle du royaume D'Amakna. Tu es condamné à mort. Ta sentence sera exécutée dans deux jours, à l'aube.
Chapitre Premier : fin
Chapitre Deux : l'assassin ?
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