Je me souviens d'une fille assez douée pour ce genre de coups tordus.
La première fois, nous étions engagés dans des caresses qu'il nous était alors difficile de bien maîtriser, dans cet état d'esprit où l'on ne sait plus trop ce qui se passe, mais on sait que ça se passe et c'est déjà bien suffisant. Une fois les préliminaires arrivés à terme, j'ai eu droit à un timide « Je préfère m'arrêter là, j'ai jamais été plus loin pour ce genre de choses… », parlant des préliminaires en cours. Sans doute a-t-elle cru que je voulais me contenter des préliminaires mais les terminer en « beauté », comme dans les films pornographiques.
Ben oui, mais non, je n'avais pas particulièrement envie de ça. Je lui aurais bien annoncé, si je n'avais pas senti qu'en réalité, elle était tout à fait prête pour les préliminaires, mais pas encore pour le véritable passage à l'acte. La frontière est mince, me direz-vous. Ce à quoi je répondrai simplement que je suis bien d'accord.
Le préservatif que je convoitais est donc resté sur l'étagère, et j'ai du passer la nuit sur la béquille. Remarquez, elle aussi était frustrée, bien fait pour elle. >:]
Quelques jours plus tard, après avoir enfin pu utiliser le préservatif -qui au passage, avait éclaté-, j'ai eu droit à un autre coup tout à fait étonnant.
Des caresses, là encore, de plus en plus avancées. Jusqu'au moment où, furtivement puisque je n'étais pas couvert, il y a eu pénétration. Mais attention, provoquée par elle, qui se trouvait au-dessus de moi. Aussitôt, elle s'est écartée si bien que je m'en suis retrouvé retiré. Et pouf, tout ça s'est terminé en bisous, alors que là encore, des préservatifs étaient à disposition.
Alors il faut l'avouer, retarder le coït si tardivement est terriblement excitant et efficace, mais quelle frustration si tout n'est pas terminé par la suite. Manque de bol, ces deux fois là, il fut avorté, et non pas retardé.
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